C'est à une mort très rapide des animaux, au regard de l'histoire de notre planète, à laquelle nous assistons sans réagir, depuis 40 ans. Le rapport Planète vivante de WWF indique en effet que 60% des animaux sauvages qui peuplaient notre monde ont disparu, en 40 ans. Un rapport qui fait froid dans le dos, et qui laisse présager un avenir bien sombre sur notre planète, si l'on y ajoute les problèmes, humains ceux là, liés à la surpopulation mondiale et à la dégradation de l'environnement. Que dit le rapport planète vivante? De 1970 à 2014, le nombre de vertébrés sauvages — mammifères, poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens — s'est effondré de 60%. Le déclin des animaux d'eau douce atteint même 83%, sous le coup de la surexploitation, parfois involontaire comme pour les dauphins de rivière (prises accidentelles en filets), et de la perte des habitats. Le rapport est basé sur le suivi de plus de 16. Rapport planète vivante 2018 video. 700 populations (4. 000 espèces): recensements par caméras (tapirs du Costa Rica, tigres en Inde), suivis des traces (lynx de Russie), programmes de recherche ou sciences participatives… L'index d'extinction montre une très forte accélération pour cinq grands groupes: oiseaux, mammifères, amphibiens, coraux et cycadales, une famille de plantes anciennes.
S'adressant en priorité aux décideurs étatiques, le rapport se conclut par la présentation d'actions, d'outils de mesure et d'une feuille de route pour inverser la courbe de la perte de biodiversité. Le WWF et la ZSL plaident pour la mise en place d'un nouvel accord mondial ambitieux pour la nature et les peuples. Rapport Planète Vivante 2018 WWF et ZSL. Pascal CANFIN, Directeur Général du WWF France, notait lors d'un live FB Brut Nature le 30-10-2018 consacré au Rapport Nature que la volonté de changement dans la société française est réelle et les technologies nécessaires à une transition rapide sont prêtes et existent déjà, mais il manque encore la volonté politique des décideurs pour franchir le pas et basculer dans cette révolution verte aux enjeux si cruciaux. Espérons que ce rapport, qui vient s'ajouter aux nombreux déjà existants, fasse bouger les lignes côté gouvernants! Découvrez le Rapport Planète 2018 du WWF ici. Le live de Pascal CANFIN, DG du WWF France, sur Brut Natur FR:
La situation est vraiment mauvaise, on le dit depuis un moment, mais cela ne cesse d'empirer, insiste Marco Lambertini. L'attention s'est beaucoup concentrée sur le climat, à juste titre. Mais nous oublions les autres 'systèmes' (forêts, océans, etc. ), interconnectés avec le climat et super importants pour le maintien de la vie sur Terre. L'humain a évolué pendant 2 millions d'années au cœur d'une nature abondante, riche… que nous considérons comme acquise. Or nous commençons à altérer la biosphère au point de pousser certains systèmes au bord de l'effondrement. Rapport Planète Vivante 2018 : 60% des populations d'animaux sauvages perdues en 40 ans | WWF France. » Le WWF préconise par conséquent des mesures ambitieuses sans quoi, « la planète court à sa perte ». Inquiétant, terriblement inquiétant. Crédit photo: DR [cc], 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d'origine
Pourtant, malgré tous les signaux que la planète s'évertue à nous envoyer, nous continuons à détruire le vivant. Le mépris flagrant de l'environnement enraciné dans notre modèle économique actuel, abîme chaque jour un peu plus le monde sauvage. Lire le rapport Lire la synthèse Les chiffres sont là, accablants. Selon l'IPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2016, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 68%. Autrement dit, en moins d'un demi siècle, les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d'oiseaux, d'amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté des deux tiers! En cause la destruction de l'environnement - comme la déforestation, l'agriculture non soutenable et le commerce illégal d'espèces sauvages. Rapport Planète vivante du Fonds mondial pour la nature | WWF.CA. L'Indice Planète Vivante montre qu'entre 1970 et 2016 la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a chuté de 68%. Pourtant, les décideurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de la situation. Ni les accords de politique internationale ni les signaux d'alarme lancés par les scientifiques n'ont permis d'enrayer l'appauvrissement de la biodiversité.
Depuis 1976, l'espèce a subi un déclin de 86%, du fait du braconnage en premier lieu. Perte d'espèces L'index d'extinction montre une très forte accélération pour cinq grands groupes: oiseaux, mammifères, amphibiens, coraux et cycadales, une famille de plantes anciennes. De manière générale, le taux d'extinction des espèces est de 100 à 1. 000 fois supérieur à ce qu'il était il y a seulement quelques siècles, avant que les activités humaines commencent à altérer la biologie et la chimie terrestres. Ce qui, pour les scientifiques, signifie qu'une extinction de masse est en cours, la 6e seulement en 500 millions d'années. Rapport planète vivante 2018 film. Limites atteintes En 2009, les scientifiques ont mesuré l'impact des besoins croissants de l'humanité sur les "systèmes terrestres". Ces derniers ont un seuil critique au-delà duquel le monde entre en territoire périlleux. Pour le climat, ce seuil est +1, 5°C de réchauffement (par rapport au niveau pré-industriel), ont souligné les experts climat de l' Onu en octobre. A ce stade, nous avons déjà franchi deux autres "limites planétaires", avec les pertes d'espèces et le déséquilibre des cycles de l'azote et du phosphore (résultant de l'usage d'engrais et de l'élevage intensif).
« Nous avons encore la possibilité d'agir. Les spécialistes affirment que nous sommes peut-être la dernière génération qui pourrait influencer le cours de l'histoire du point de vue environnemental. Il y a aussi quelques résultats positifs ces dernières années. Par exemple, nous avions presque fait disparaître les tigres au niveau global. Les populations avaient baissé de plus de 90% au cours des 100 dernières années, pour arriver à une population mondiale de moins de 4. 000 tigres vivant à l'état sauvage. Néanmoins, les efforts cumulés des gouvernements des pays qui ont des tigres sauvages sur leur territoire donnent des résultats visibles. Au Népal, par exemple, on a constaté une augmentation de la population de tigres. Rapport planète vivante 2018 wwf. Un autre exemple est celui des bisons qui avaient disparu de Roumanie depuis 200 ans. Mais à travers les efforts de conservation qui ont été faits, voilà que nous pouvons à nouveau profiter d'une population de bisons à l'état sauvage, et celle-ci continue à augmenter.
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