Cela d'autant plus que l'avis émis par la DREETS n'est pas obligatoire pour la Préfecture. Elle n'a aucune obligation juridique de suivre l'avis de la DREETS si elle estime pour sa part que les documents remis sont suffisants. Si la Préfecture veut suivre l'avis de la DREETS dans le cadre d'un refus de titre de séjour entrepreneur/profession libérale, elle peut le faire mais elle doit aussi elle-même motiver sa décision et ne peut pas utiliser uniquement cet avis pour rejeter la demande de titre de séjour. Cela est également valable en cas de demande de visa de long séjour auprès du consulat de France et si celui-ci rejette la demande de visa. La seule avancée que l'on pourrait considérer dans le cadre de la DREETS et le titre de séjour entrepreneur/profession libérale serait qu'il est possible lorsqu'un document ne leur convient pas de le modifier à la marge pour qu'ils rendent un avis favorable. Le problème c'est que si l'avis défavorable n'empêche pas la préfecture de délivrer le titre de séjour, l'inverse est tout aussi vrai.
Ce titre de séjour autorise son titulaire à travailler. Lorsque le créateur d'entreprise réside hors de France, il doit solliciter un visa de long séjour portant la mention « Passeport Talent ». La demande de visa est faite via le site officiel France-visas. Le visa lui est, par la suite, délivré par les autorités diplomatiques consulaires françaises de son lieu de résidence habituelle. Toutefois, si le créateur d'entreprise réside déjà en France avec un autre de titre de séjour, selon le titre de séjour qu'il possède, il peut être obligé de procéder à un changement de statut. C'est notamment le cas de personnes titulaires de la carte de séjour portant la mention « étudiant » ou « salarié ». Pour les étranger titulaires d'une carte de résident ou résident longue durée-UE, d'un certificat de résidence de 10 ans délivré dans certains cas aux ressortissants algériens ou d'une carte de séjour portant la mention « vie privée et familiale », ils n'auront pas besoin de changement de statut. 3- Le titre de séjour portant la mention la mention « entrepreneur/profession libérale » prévu à l'article L313-10 3° du CESEDA.
Mais quand il s'agit de choisir avec la procédure d'autorisation de travail à la DIRECCTE et son service de la main d'œuvre étrangère, nombreux sont ceux qui choisissent la voie du titre de séjour salarié. La loi du 7 mars 2016 a pourtant essayé de favoriser le développement du titre de séjour entrepreneur/profession libérale. Il a changé d'article et est devenu l'article L313-10 3° du CESEDA. De plus, les personnes qui disposent d'un titre de séjour étudiant et qui terminent leurs études par l'obtention d'un master 1 ou 2 pourront désormais bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour de 1 ans et ensuite faire un changement de statut étudiant à entrepreneur/profession libérale. Avant la loi de 2016, cela était seulement possible pour ceux qui disposaient d'un contrat de travail et voulaient demander un titre de séjour salarié. Autre modification substantielle, ce n'est plus l'administration fiscale qui émet un avis favorable au projet mais la DIRECCTE ce qui modifie largement la procédure d'instruction du dossier.
Elle porte la mention « entrepreneur/ profession libérale ». Il faut distinguer les catégories d'étrangers souhaitant devenir commerçants comme il suit: L'étranger commerçant résidant hors de France. – C'est l'étranger qui souhaite exercer en France une activité commerciale, artisanale, industrielle ou une profession libérale mais réside à l'étranger et souhaite obtenir un titre de séjour commerçant Changement de statut à commerçant. – C'est l'étranger qui réside en France sous couvert d'un titre de séjour autre que commerçant et souhaite procéder à un changement de statut et obtenir un titre de séjour commerçant pour exercer une activité commerciale, artisanale, industrielle ou exercer une profession/activité libérale en France. Changement de statut étudiant à commerçant. – L'étudiant qui, titulaire d'un diplôme de master ou au moins équivalent au grade de master ou figurant sur une liste fixée par décret, souhaite créer sa propre activité commerciale, artisanale, industrielle ou libérale.
Quel intérêt alors pour la DREETS et le titre de séjour entrepreneur/profession libérale? Peut-on y voir une avancée pour l'obtention d'un titre de séjour dans le cadre de l'immigration professionnelle? Après quelques mois de pratique, il semblerait que non. Les avis de la DREETS sont assez mal motivés, ne retenant que des articles du CESEDA peu précis. La DREETS rajoute des conditions qui n'existent pas dans la loi ou dans les circulaires. Elle ne répond pas aux questions par la plateforme et prend le pari qu'en cas de refus la personne étrangère abandonnera sa demande car elle ne saura pas qu'elle peut quand même déposer son dossier. A cela, il faut ajouter que la plateforme en ligne est très mal faite. Les onglets des documents à communiquer ne correspondent à ce qui figure sur l'arrêté prévoyant les documents à remettre. Ils sont volontairement très compliqué et on voit clairement la volonté de rendre la procédure plus difficile qu'elle ne l'est réellement.
Une entreprise qui ne fait pas de bénéfice ne pourra pas être rejointe par un ressortissant étranger.
Si vous possédez déjà une carte de résident ou une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » vous n'aurez pas à effectuer ces démarches. Enfin si vous ne souhaitez pas résider en France mais simplement y établir votre entreprise vous devrez vous inscrire au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au Répertoire des métiers (RM) pour les artisans.
Pokemon Gold Rom Ds, 2024