« L'Année de la foi que nous sommes en train de vivre constitue une occasion propice pour intensifier la diaconie de la charité dans nos communautés ecclésiales, pour être chacun un bon samaritain pour l'autre, pour celui qui se tient à côté de nous », écrit Benoît XVI. Dans son message pour la XXIème Journée mondiale du Malade, le pape propose en effet de méditer sur « la figure emblématique du Bon Samaritain (cf. Lc 10, 25-37) », qui à la fois exprime « l'amour profond de Dieu envers chaque être humain, spécialement lorsqu'il se trouve dans la maladie et la souffrance », mais aussi indique « quelle est l'attitude que doit avoir chacun de ses disciples envers les autres, particulièrement s'ils ont besoin de soins ». La Journée mondiale du Malade 2013 sera célébrée au Sanctuaire marial d'Altötting, en Bavière. Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la santé sera l'envoyé de Benoît XVI (cf. Jésus, le Bon Samaritain - Aidons les prêtres !. Zenit du 7 décembre 2012). Message de Benoît XVI « Va, et toi aussi, fais de même » (Lc 10, 37) Chers frères et sœurs!
Elle est le moteur du monde nouveau, car c'est le respect qui pousse le compatissant vers le malheureux. Elle n'est pas charité extérieure, bien qu'il soit bon d'aider même extérieurement. L'homme qui souffre est sacré pour le compatissant, non par nature mais parce que le sentiment de compassion a pour racines la vénération et la délicatesse. Elle désire le bonheur des souffrants, elle bande les plaies, conduit à l'hôtellerie, paye à l'avance la chambre et se retire. Elle est la base de la véritable culture chrétienne. La compassion met en mouvement Dieu immuable, inclinant les cieux afin que le Bon Samaritain, notre Seigneur Jésus-Christ, descende parmi nous. La parabole du bon Samaritain définit parfaitement "mon prochain". Cette parabole nous présente un troisième sens, magnifiquement développé par les Pères de l'Église: le Bon Samaritain, c'est le Christ. L'homme demi-mort symbolise, pour saint Ambroise de Milan, Adam, l'humanité tombée entre les mains des brigands. L'humanité est demi-morte et demi-vivante. Un regard attentif le discerne immédiatement: mi-morte, ni vivante.
Cela fait penser au Curé d'Ars, beaucoup plus proche de nous, dont on a souvent entendu parler. Un jour, un de ses paroissiens lui a demandé ce qu'il pouvait bien faire durant ces nombreuses heures qu'il passait seul l'église. Il a répondu: Je suis avec Dieu, je l'avise et il m'avise. Cela ressemble beaucoup à ce qu'on disait de Moïse et ça nous aide à comprendre ces paroles de la première lecture: Cette Loi que je te prescris aujourd'hui, elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. La Loi de Dieu est là au plus profond de nous-mêmes. Homelie sur la parabole du bon samaritan le. La conscience, notre conscience personnelle, individuelle, si elle est bien informée, si elle se laisse guider par l'Esprit Saint, peut être un lieu de révélation, un lieu où Dieu vient nous parler, pourvu que nous sachions nous mettre à son écoute. Si par exemple notre conscience n'était pas habitée par un appel de Dieu à venir le rencontrer pour entendre ce qu'il veut nous dire, nous ne serions pas ici ce matin comme chaque dimanche.
Ce commandement est l'un des plus mal suivi. Régulièrement nous le transgressons, chrétien ou non. Malgré ce commandement d'amour, les chrétiens eux-même ont souvent méprisé les païens, et se sont même haïs entre eux au nom de Dieu!!! Homelie sur la parabole du bon samaritaine. Dans d'autres religions, il suffit de nommer l'autre un mécréant pour avoir le droit de ne plus respecter les commandements envers lui. C'est assez pratique, car on peut cataloguer ainsi qui on veut, il suffit de dire qu'il ne pense pas bien puisqu'il ne pense pas comme vous. Le siècle des lumières n'a pas changé la donne. Le même mépris s'est vite installé envers ceux qui refusaient la "lumière". Comme d'habitude, tout changement politique entraînant un changement de mots, on a remplacé le mot "amour" par "fraternité" ou "camaraderie", et on est plutôt revenu à la situation pré-chrétienne, où le prochain est officiellement celui qui pense bien, c'est à dire comme nous. La forme de la charité Jésus décrit dans cette parabole un comportement très fort du Samaritain.
Pour l'homme abandonné à ses propres forces, l'amour conjugal véritable et l'amour de Dieu, éros et agapè, sont impossibles à atteindre. Voilà bien l'effet du péché originel en nous: il nous condamne au désordre, désordre amoureux et désordre religieux, il nous maintient dans un état de soif inextinguible, il empêche l'homme, qu'il soit homme ou femme, d'atteindre la plénitude de l'amour pour laquelle il a été créé, et dont la nostalgie le fait mourir de soif. Et c'est précisément là que Jésus intervient. Homelie sur la parabole du bon samaritan film. Il vient à notre rencontre, sous les prétextes les plus anodins, et nous conduit à lui confesser notre soif, notre soif d'aimer, toujours insatisfaite parce qu'aucun humain ne peut guérir la blessure originelle, hormis Dieu lui-même. L'eau vive que Jésus promet à la Samaritaine, qu'il nous promet, c'est l'Esprit Saint qui s'écoulera de son cœur transpercé sur la Croix, l'amour divin qui seul peut étancher notre soif, soif d'aimer Dieu, et soif d'aimer les hommes. Voilà le sens de notre Carême: remettre à Dieu nos incapacités, lui offrir nos cœurs brisés et humiliés, lui crier notre soif.
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