Craignant que cette manifestation ne cause des troubles à l'ordre public, le maire de Nevers pris deux arrêtés en date des 24 février et 11 mars 1930 afin d'interdire les conférences. La procédure M. Droit administratif/La jurisprudence/Benjamin — Wikilivres. Benjamin porta l'affaire devant les tribunaux afin de faire annuler les deux arrêtés municipaux. Le problème de droit Le Conseil d'Etat devait donc répondre à la question suivante: une mesure de police contraire à la liberté de réunion peut-elle être prononcée pour préserver l'ordre public? De manière générale, le Conseil d'Etat devait déterminer dans quelles conditions une mesure de police peut être prononcée. La solution de l'arrêt Benjamin Dans son arrêt Benjamin, le Conseil d'Etat affirme le principe selon lequel « s'il incombe au maire, en vertu de l'article 97 de la loi du 5 avril 1884, de prendre les mesures qu'exige le maintien de l'ordre, il doit concilier l'exercice de ses pouvoirs avec le respect de la liberté de réunion garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 20 mars 1907 ».
Dissertation: Commentaire de l'arrêt du 19 Mai 1933 en Droit Administratif. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 21 Mars 2014 • 1 967 Mots (8 Pages) • 1 069 Vues Page 1 sur 8 commentaire de l'arrêt du 19 Mai 1933 "La liberté est la règle, la restriction de police, l'exception", cette phrase posée dans les conclusions sous l'arrêt Boldy du 10 Aout 1917 de Corneille, commissaire du gouvernement pose le principe de la police administrative. L'arrêt du 19 Mai 1993 intitulé "Benjamin" rendu par le Conseil d'État réaffirme cette citation. En l'espèce, M. Benjamin est un homme de lettre, il a été invité à donner une conférence par le syndicat d'initiative de Nevers. Devant de nombreuses protestations, le maire décide par deux arrêtés du 24 Février et 11 Mars 1930 d'interdire la conférence. M. Arrêt benjamin 1933 video. Benjamin et le syndicat d'initiative de Nevers forment un pourvoi en cassation afin de demander l'annulation de ces deux arrêtés au titre que ces derniers ne respectaient pas le principe fondamental de la liberté de réunion garantie par les lois du 30 Juin 1881 et 28 Mars 1907.
M. Benjamin devait donner une conférence à Nevers sur le thème "Deux auteurs comiques: Courteline et Sacha Guitry. " Devant les nombreuses protestations de syndicats d'instituteurs, qui reprochaient au conférencier de les ridiculiser à l'occasion de chacune de ses interventions, le maire de Nevers décida finalement d'interdire la réunion. Cette décision fut annulée par le Conseil d'État au motif que les risques de troubles à l'ordre public allégués par le maire pour interdire cette réunion n'étaient pas tels qu'ils aient pu justifier légalement l'interdiction de cette réunion, alors que la liberté de réunion est garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 28 mars 1907. Arrêt Benjamin, Conseil d'Etat, du 19 mai 1933, 17413 17520, publié au recueil Lebon | Doctrine. Depuis lors, le Conseil d'État a toujours maintenu le principe de cette jurisprudence, suivant laquelle le souci du maintien de l'ordre public doit être mis en balance avec le nécessaire respect de la liberté de réunion. Il a appliqué ce principe en faisant preuve de réalisme, s'attachant aux circonstances de l'espèce, au rapport des forces en présence (voir, par ex., Ass.
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