Tout salarié doit faire l'objet d'un examen médical avant l'embauche ou au plus tard avant l'expiration de la période d'essai qui suit l'embauche exclusivement devant le médecin chargé de cette fonction. Pour certains postes à risque, cette visite doit impérativement se faire avant le début de la prise de fonction. Par la suite, l'employeur doit organiser un examen médical pour chacun de ses salariés, au moins tous les 24 mois. Par ailleurs, tout salarié peut bénéficier d'une visite médicale à sa demande ou à la demande de l'employeur. L'obligation de faire procéder à un examen médical d'embauche, et aux examens médicaux périodiques, pèse sur l'employeur qui ne saurait se décharger de sa responsabilité sur une éventuelle carence du service médical interentreprises. La démarche est importante puisque, en cas de défaillance, l'employeur engage sa responsabilité pénale et sa responsabilité civile. Ainsi, les infractions aux dispositions relatives à la médecine du travail et aux règlements pris pour leur application sont passibles de l'amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe, soit 1 500 € pour les personnes physiques et 7 500 € pour les personnes morales.
Avec la mise en œuvre de la loi dite de « transformation de la fonction publique », toujours combattue par le SNES et la FSU, la visite médicale d'aptitude n'est plus obligatoire. L'ordonnance n° 2020-1447 du 25/11/2020 a supprimé la visite d'aptitude sauf pour certaines professions où les agents doivent remplir des conditions de santé particulières. Autrement dit, à compter de la rentrée 2021, les personnels d'enseignement et d'éducation n'ont plus l'obligation de se présenter à une visite d'aptitude après une réussite au concours ou un recrutement. Si vous souhaitez effectuer celle-ci, c'est possible mais l'administration ne vous remboursera pas les frais de la consultation. Si les stagiaires souhaitent effectuer cette visite, ils le peuvent encore, mais l'administration ne prendra plus en charge les frais liés à la consultation. Le SNES FSU dénonce cette mesure et tout particulier cette loi qui s'est construite contre les personnels: En effet, cette visite était pour la majorité des personnels la seule de toute leur carrière....
1 La visite médicale de pré-reprise Lors d'une absence supérieure à 3 mois consécutifs, l'agent ou son médecin traitant ou la collectivité peut solliciter une visite de cette nature en vue d'anticiper sa reprise, notamment par d'éventuels aménagements de son poste de travail. 2 La visite médicale de reprise, hors CLM ou CLD Il s'agit des visites de reprise après une absence d'au moins 30 jours dans le cadre d'un congé de maladie ordinaire (maladie ou accident de la vie privée), d'un accident de service ou de trajet, d'une maladie professionnelle. 3 La visite médicale à la demande de la collectivité Confrontée à une situation ou une problématique particulière, une collectivité peut solliciter l'examen d'un agent par un médecin de prévention. La demande doit impérativement: Préciser le motif et/ou les questions posées au médecin, Être accompagnée de tous les éléments de contexte ou des informations (arrêts de travail, comportement, incidents éventuels…. ) permettant au médecin d'apprécier au mieux la situation.
La surveillance médicale des agents des collectivités territoriales est assurée lors de visites médicales, réalisées par un médecin de prévention ou un infirmier de santé au travail. La périodicité et la qualification du professionnel de santé varient en fonction de la nature de la visite médicale. Enfin, certaines visites médicales présentent un caractère obligatoire tandis que d'autres sont facultatives. Les visites médicales obligatoires sont planifiées en priorité. Cette typologie est établie sur la base des dispositions réglementaires régissant la fonction publique territoriale (décrets n°87-602 du 30 juillet 1987 et n°85-603 du 10 juin 1985) et du décret n°2020-647 du 27 mai 2020, qui a récemment modifié le régime des visites médicales des agents de la fonction publique de l'Etat et qui devrait être transposé très prochainement à la fonction publique territoriale.
La Commission Administrative Paritaire dont l'agent dépend doit être saisie pour avis concernant les prolongations de stage. Nous vous conseillons vivement de prendre contact avec les représentants du personnel CGT qui siègent en CAPL pour qu'ils défendent votre dossier. Les Commissions Administratives Paritaires ne donnent qu'un avis et la décision finale revient au Directeur de l'établissement. Il peut néanmoins suivre l'avis de la CAPL. Un stagiaire a les mêmes droits et obligations qu'un titulaire. Il peut bénéficier de la prime de service. Celle-ci est au prorata du temps effectué en tant que stagiaire. Il peut bénéficier de congés annuels, RTT, Fériés proportionnellement à l'annualisation du temps de travail En cas de congé maladie, la date de titularisation est repoussée de tant de jours que comporte l'arrêt maladie ( ex: 15 jours d'arrêt = date de titularisation repoussée de 15 jours). Durant sa période de stage l'agent ne peut pas être ni détaché ( sauf nécessité de service) muté d'office dans un autre établissement, mis à disposition ou en disponibilité.
Une mutation dans un autre service de l'établissement est cependant possible. L'agent, à sa demande, peut demander une mutation dans un autre établissement ou une autre fonction publique. Les modalités d'embauche peuvent différer du statut actuel ( ex: un agent stagiaire dans un établissement peut être embauché sous contrat dans un autre). Nous vous conseillons d'attendre votre titularisation si c'est possible avant de demander une mutation. REMUNERATION: 1 ère fois dans la Fonction Publique: l'agent sera au 1 er échelon de son grade Agent non titulaire ou de droit privé: sous certaines conditions, une reprise partielle de l'ancienneté peut être effectuée et l'agent peut donc être rémunéré sur la base d'un échelon supérieur Agent déjà titulaire dans un autre corps ou grade: il peut opter pour le maintien du traitement indiciaire auquel il a droit dans son ancien corps ou grade.
Pokemon Gold Rom Ds, 2024