Merci le Peuplier La forte diminution ces 10 dernières années des surfaces de peupliers a incité les professionnels de la filière à se mobiliser: ils financent les replantations après exploitation, pour pérenniser leur ressource et leurs entreprises dans une démarche de gestion durable. La charte « merci le Peuplier » est née d'une initiative des industriels et exploitants forestiers de la filière peuplier travaillant sur la région Pays de la Loire. Elle est destinée aux acteurs suivants: – Négociants en bois, exploitants forestiers. Industriels de 1ère transformation du peuplier: emballages, panneaux contreplaqués, agencements, bardages, voliges, palettes… – Pépiniéristes. Cette démarche volontaire prend son sens collectivement, puisque son efficacité dépend de l'implication totale de tous ces acteurs. Elle a pour but d'assurer aux transformateurs un approvisionnement pérenne sur les 30 prochaines années. Elle répond ainsi aux fortes inquiétudes de toute la filière peuplier sur son avenir.
Un tel traitement le rend plus stable, imputrescible et beaucoup moins sensible aux phénomènes de perte et de reprise d'humidité. Un bois de peuplier ayant fait l'objet d'un THT peut être utilisé en extérieur, essentiellement en terrasse, bardage, platelage, vêture… Les inconvénients du peuplier Le seul bémol du peuplier est que sans traitement, c'est un bois très vulnérable à l'humidité constante et aux agents de dégradation biologique du bois tels que les champignons et les termites. Dans ce cas, il ne peut pas être utilisé en extérieur ou pour la fabrication d'une pièce soumise à des alternances rapides d'humidification fréquente ni soumis à une humidité supérieure à 20% pendant de longues périodes. Ainsi, pour être utilisé en vêture, en bardage ou en terrasse, il doit subir un traitement de préservation spécifique (avec de l'huile ou THT). Pour un usage intérieur, l'application d'un tel traitement est préconisée même si la pièce en peuplier n'est exposée à l'humidité que temporairement.
L'association est ouverte à tous. Au niveau international Propopulus: association européenne du Peuplier ProPopulus a pour objectif de jouer un rôle de premier plan dans le défi du développement durable, en positionnant le peuplier comme une source de matière première stratégique et renouvelable. Site de Propopulus La Commission internationale du Peuplier (CIP) La Commission internationale du peuplier (CIP), l'un des organes statutaires techniques de la FAO sur les forêts, vise à promouvoir la culture, la conservation et l'utilisation des membres de la famille des Salicaceae, qui inclut les peupliers et les saules. Elle est le seul forum qui réunit des dirigeants, des utilisateurs et des chercheurs dans le domaine des peupliers et des saules pour discuter de questions d'intérêt commun de manière interdisciplinaire. La CIP exécute son mandat en soutenant des activités de recherche et de gestion par l'intermédiaire de six groupes de travail exploitation et utilisation du bois; maladies; insectes et autres animaux nuisibles; génétique, conservation et amélioration; systèmes de production et applications environnementales.
Dans une logique de gestion raisonnée des forêts, l'entreprise s'est engagée en 2005 à adhérer à la certification forestière PEFC. Sa politique d'achat de grumes de peuplier servant à la fabrication du contreplaqué se positionne sur un plan local. DROUIN achète majoritairement les peupliers sur pied et propose une aide financière au reboisement après exploitation. La société est depuis 2011 un acteur majeur de la charte « merci le Peuplier" qui s'emploie à pérenniser la ressource en bois.
Bienvenue sur nos nouveaux sites! Cette année, le CNPF modernise l'ensemble de ses sites. Après son site national et ceux de ses délégations régionales au printemps 2022, ce sera ensuite le tour de et de, et enfin à l'automne des publications et de Si d'aventure vous ne trouviez pas tout ce que vous cherchez, merci de patienter un peu, l'ensemble des fonctionnalités et des contenus reviendra très bientôt. Pourquoi ce guide Historiquement lié au monde agricole, le peuplier occupe une place à part dans la filière bois par son cycle de production très court et sa sylviculture particulière, appelée populiculture. Depuis plus d'une décennie, on observe une baisse régulière des surfaces occupées par le peuplier dans la région, qui va poser des difficultés aux filières locales de transformation si on ne réagit pas rapidement. Il est grand temps de redonner une impulsion à cette culture qui a toute sa place en Bretagne. Une baisse inquiétante des surfaces plantées Depuis 2004, les surfaces récoltées en Bretagne ont dépassé les surfaces plantées, principalement en raison d'un manque de renouvellement des peupleraies coupées.
Entre légumes, fraises et huîtres, la Bretagne est forte consommatrice de cagettes et bourriches en peuplier, une essence qui peine pourtant à s'y implanter. Et tous les ans, les industriels de l'emballage doivent acheter plus de la moitié des arbres dont ils ont besoin à l'extérieur de la région. Pour tenter d'inverser la tendance, le CRPF vient d'éditer Le guide du populiculteur. Même s'il ne constitue que 2% de la forêt bretonne, "le peuplier est un élément constitutif du paysage breton", r appelle Arnaud Guillon. Destiné à l'emballage, il est le champion du circuit court, la Bretagne ayant besoin de 150 000 m³ de peuplier par an pour produire les 35 millions de cagettes et bourriches nécessaires au transport des légumes frais, fraises ou huîtres. Mais, avec ses 7 000 ha, il est loin de couvrir les besoins locaux. Et les six "dérouleurs" bretons doivent s'approvisionner pour plus de la moitié de leurs besoins dans les régions limitrophes: Val de Loire, Centre, Nord… "Et sur les 250 à 300 ha abattus en Bretagne tous les ans, moins du quart est reconstitué", rajoute le directeur du CRPF, le centre régional de la propriété forestière.
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