Sidi Mohammed, en avance sur son âge, ne se contente pas de regarder les choses; il cherche à les comprendre «Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaitre. » cette volonté d'apprendre le confronte inévitablement aux adultes qui sont censés tout savoir. Les comportements de ces derniers suscitent de nombreuses interrogations en lui. Ils lui dévoilent progressivement la vérité de leur monde, un monde inquiétant qui ébranle sa fragile conscience. Le genre littéraire de la boite a merveille. Cet univers est d'abord exploré par le biais du bain maure décrit comme un «enfer ». Cette métaphore qui souligne la chaleur étouffante et les vapeurs du hammam, un espace essentiellement consacré aux «grandes personnes", assimile les adultes, par analogie, à des créatures peu rassurantes pour ne pas dire diaboliques. Le fqih lui-même semble sortir tout droit de cet enfe: « Le fqih (.. ) habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu'au fond d'un boyau noir et humide, s'ouvrait une porte basse d'où échappait, toute la journée un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d'enfants.
C'est l'un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d'expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il est mort en mars 2004. La Boîte à Merveilles: Fiche De Lecture | Ma Classe Idéale. Ses œuvres Le Chapelet d'ambre La Maison de servitude Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes Le champ lexical du rêve, le rêve, l'invisible, une féerie, fabuleux, mystères. L'emploi des mots arabes, écrits en italiques: Pour ancrer les faits dans un contexte marocains, et créer par conséquent un effet de réel. La visée de l'œuvre: l'auteur critique les superstitions, le mauvais œil, le maraboutisme et la notion de chorfa. Les personnages principaux: L'enfant: Sidi Mohammed: le narrateur, enfant de 6 ans, fils unique de Lalla Zoubida et Sidi Abdeslem, grand rêveur qui souffre de la solitude. La mère: Lalla Zoubida: elle prétend descendre du prophète (Cherifa), elle est fière de ses origines, femme au foyer, superstitieuse, bavarde, maligne.
Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine. La Chouafa: Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouafa et on l'appelle tante kanza. Driss El Aouad: C'est un fabricant de charrues. Il est l'époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb. Fatma Bziouya: Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier. Abdallah: Il est épicier. La boite a merveilles : extrait I. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre. Le fqih du Msid: Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard. Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf. Lalla Aicha: Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida. Driss le teigneux: Fidèle serviteur de Sidi Abdeslem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions.
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