Débuté par recreation, sept. 09 2010 08:51 Veuillez vous connecter pour répondre Aucune réponse à ce sujet #1 recreation Tlpsien +++ Membre 7 247 messages Posté 09 septembre 2010 - 08:51 elle murit sagement avec gravité ainsi qu'une petite cloche sans jamais s'agiter détachée désormais des pesanteurs terrestres elle vous donne son âme d'une blancheur de neige Alain L\'eau àla bouche Retour en haut Retourner dans Salon Principal
Les poèmes présentés dans ce recueil ont été écrits et illustrés par des enfants d'une classe de primaire dans le cadre d'une action d'éducation à! a différence et, plus précisément, de sensibilisation des enfants valides au handicap. Illustration de la poésie portrait de l'autre. Ce sont des "photosmotsgraphies", c'est-à-dire des portraits en mots, créés à la suite de plusieurs rencontres entre les enfants de CM1/CM2 de l'école Jean Jaurès et ceux de la classe d'intégration scolaire de l'école de la Houssais à Rezé (44) durant l'année scolaire 2007/2008. Cette technique de création poétique a été inventée par deux poètes, Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, ayant accompagné les élèves dans la pratique d'écriture.
Il est ce moyen pictural créé par l'homme qui conjugue et croise les contraires, comble en partie le manque, fait avec et depuis le vide: l'artifice donne corps à l'abîme, habille la mort de visible, et apprivoise les fantômes avec lesquels vivent les vifs que nous ne sommes que pour un certain temps incertain. Aussi le peintre, le photographe et le sculpteur interprètent et racontent-ils leurs modèles respectifs. Tout portrait invente une histoire, auto- ou biographie: le parcours accidenté d'une vie, d'un visage, d'un corps dont l'artiste relance les capacités sémantiques, les données esthétiques, les perspectives éthiques. Chaque histoire joue de l'écart, glisse du même vers l'autre, vise un parcours interprétatif qui expose certaines modalités du possible. Poésie portrait de l autre cote du miroir. En ce sens Jean-Luc Nancy montre que le portrait cristallise l'enjeu de toute peinture, qui tire et attire à elle les mondes extérieurs et intérieurs pour mieux les métamorphoser. Une nature morte comme un paysage, une scène de bataille comme une marine plongent dans le visible à partir d'un œil artiste qui transfigure la vue en voyance, le corps en chair, la matière en rayonnement.
125 poèmes < 2 3 4 5 6 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): d dada dadais dadas dais daté de dé deçà déçois déçoit déçu déçue déçues déçus déçut déçût dédia dédiai dédiais dédiait dédias dédiât dédie dédié dédiée dédiées dédies dédiés... J'aime à changer de cieux, de climat, de lumière. Oiseau d'une saison, je fuis avec l'été, Et mon vol inconstant va du rivage austère Au rivage enchanté. Mais qu'à jamais le vent bien loin du bord m' emporte Où j'ai dans d' autres temps suivi des pas chéris, Et qu' aujourd 'hui déjà ma félicité morte Jonche de ses débris! Poésie portrait de l autre cote du lit movie. Combien ce lieu m'a plu! non pas que j' eusse encore Vu le ciel y briller sous un soleil pâli; L' amour qui dans mon âme enfin venait d' éclore L' avait seul embelli. Hélas! avec l' amour ont disparu ses charmes; Et sous ces grands sapins, au bord des lacs brumeux, Je verrais se lever comme un fantôme en larmes L' ombre des jours heureux. Oui, pour moi tout est plein sur cette froide plage De la présence chère et du regard aimé, Plein de la voix connue et de la douce image Dont j'eus le coeur charmé.
« Buron représente la contemporanéité de demain, ce qui nous agrippera tous dans les jours à venir de la poésie. » Jack Hirschman
Pas besoin du verbe; textures, acryliques, pigments, encres, tissu végétal, papiers me servent d'interlocuteurs. Autant de matières qui donnent naissance à l'œuvre. S'exposer c'est sortir de sa bulle, de ses murs, se mettre à nu. Aller vers l'autre pour un moment de partage tellement intense et enrichissant. Atteindre le spectateur dans ce qu'il a de plus sensible. Poésie portrait de l autre cote du periph. Faire émerger ses émotions latentes est mon objectif artistique.
15 octobre 2012 1 15 / 10 / octobre / 2012 22:37 Eclats de Scènes s'associe au Théâtre des Carmes et à l'association Sortir à Berlingotville pour accueillir Franck Lepage et la SCOP le Pavé pour quatre jours exceptionnels. Conférences gesticulées, ateliers de désintoxication, projection et débat au cinéma Utopia... Quatre jours pour parler d'éducation populaire à travers plusieurs enjeux majeurs de notre société: la culture, l'école, l'écologie, l'énergie et le militantisme. [ Cliquez pour zoomer] Parce qu'il nous semble essentiel et urgent de réhabiliter l'éducation populaire, à la fois comme enjeu d'éducation au politique et de transformation sociale mais aussi comme méthode d'intervention, nous vous proposons une semaine de découvertes spectaculaires, de débats gesticulants, de joyeuses confrontations et de réflexions radicales et offensives.! Radicales et offensives car la critique constructive portée par l'équipe du Pavé interpelle et ne peut laisser indifférent. Joyeuses car la démarche est avant tout humaniste.
Soit d'un côté, leur vécu propre, leur histoire, et de l'autre côté les savoirs universitaires: « Une conférence gesticulée, c'est finalement une théorie incarnée. » S'y ajoute un troisième ingrédient: l'humour. La meilleure manière de faire comprendre à tous des théories complexes. Exemple: « Moraliser le capitalisme, ça veut dire que vous êtes dans la jungle, que vous voyez approcher un tigre vers vous et que vous lui dites: couché kiki! » C'est tout de suite plus clair « et ça change tout, s'enthousiasme Franck, c'est comme si un professeur se mettait à parler de sa vie pour faire son cours! » Sauf que ce cours-là est politique, au sens large, et qu'il a pour objectif de pousser à l'action collective sous toutes ses formes. Mais les conférences gesticulées restent une part mineure du travail de la SCOP. L'essentiel de leur activité se mène sur le terrain. Par exemple, avec ces rares collectivités territoriales qui s'essayent à faire participer les habitants: « Au début, ils ont peur, parce que ça renverse totalement la démocratie délégataire.
Ils ont constaté la fausseté de ce mythe selon lequel « si on jette des brouettes de culture sur les pauvres, ils vont devenir aussi cultivés que les riches » - façon de prendre le problème à l'envers. Et ils en ont conclu que « le culturel est ce qui tue le politique ». Une « association de travailleurs propriétaires de leur moyen de production » Ils ont donc quitté leur emploi de « cultivateur de fumier culturel » pour aller vers autre chose. Franck Lepage et Gaël Tanguy, deux d'entre eux, racontent: « On voulait être libre de faire vraiment de l'éducation populaire. » D'où la décision d'abandonner ce mode associatif où « s'expérimentent aujourd'hui toutes les réformes du capitalisme »: flexibilité, emplois précaires, implication des travailleurs dans leur propre exploitation. Les grosses associations, expliquent-ils, sont devenues des entreprises comme les autres avec exigence de profit et pression maximale sur les salaires. « E n cherchant d'autres formes d'organisation, on est tombé sur une invention d'ouvriers du XIX e siècle: la Société coopérative ouvrière de production (Scop).
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