CARTHAGE, Tunisie (Reuters) - Trois mille policiers tunisiens ont marché lundi en direction du palais présidentiel de Carthage dans la banlieue des Tunis, à l'appui de revendications salariales, ajoutant aux pressions qui s'exercent sur le gouvernement de Habib Essid après une semaine d'émeutes déclenchées dans plusieurs villes par des demandeurs d'emploi. Répétition du titre de la photo. Des milliers de policiers tunisiens ont marché lundi en direction du palais présidentiel de Carthage dans la banlieue de Tunis, à l'appui de revendications salariales, après une semaine d'émeutes provoquées dans différentes villes du pays par des demandeurs d'emploi. /Photo prise le 25 janvier 2016/REUTERS/Zoubeir Souissi Scandant "Les salaires toujours dans le rouge! " et "Nous défendons la nation; nous réclamons ce qui nous revient de droit", des policiers en civil se sont fait entendre sous les fenêtres de la présidence, dans la banlieue de Tunis. Dekortikon - Toute l'actu décortiquée. Les policiers n'étaient pas les seuls à manifester lundi.
Son histoire est révélatrice du malaise d'une police à la fois symbole honni de la dictature et malmenée par son administration, tiraillée entre ses anciennes habitudes et son aspiration à être en phase avec l'évolution politique de la Tunisie. Entretien. La suite après la publicité Thierry Brésillon: Qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre les manifestants? Mehrez Harzli: Je suis un policier qui, depuis le 14 janvier, a conclu un contrat avec le peuple, c'est de respecter son pouvoir. Le 15 juillet, je suivais les manifestations sur Facebook et le spectacle auquel j'ai assisté m'a paru à l'opposé de ce contrat. Salaire policier tunisien de la. J'ai vu les policiers agresser les manifestants. Alors j'ai pris la décision d'aller soutenir mon peuple contre l'agression de notre système de sécurité qui symbolise la poursuite de la dictature instaurée depuis Bourguiba. J'ai préparé ma pancarte et je suis allé rejoindre les manifestants à 16 heures. A 16h40, j'ai été arrêté le premier. Ma pancarte a été déchirée et un colonel m'a insulté d'une manière que je n'oublierai jamais.
Mehrez Harzli, le 30 juillet 2011 (Thierry Brésillon). Le 15 juillet, alors que la police dispersait sans ménagement un rassemblement devant le siège du Premier ministre, place de la Kasbah, un policier en tenue brandissait, parmi les manifestants, une pancarte sur laquelle il avait inscrit « Vive le peuple ». (Voir la vidéo) La suite après la publicité Devant les caméras de télévision, congratulé par la foule, il déclarait avant d'être arrêté par ses collègues: « Le pays est à tout le monde aujourd'hui. Maintenant, le peuple a la parole. Tunisie : Le palmarès 2016 des salaires des grands patrons. La police est au service du peuple, au service de sa sécurité. Nous avons été vingt-cinq ans au service de la dictature, ça suffit! » Ce policier s'appelle Mehrez Harzli, 44 ans. La mise soignée, l'expression déliée, amateur de poésie et patriote sourcilleux, il est infirmier depuis dix-sept ans au sein des brigades d'ordre public, les fameuses BOP de sinistre réputation pour avoir été souvent engagées dans la répression des manifestations, notamment pendant la révolution.
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