Comme la bonté, la compassion de Dieu tient une bien plus grande place dans l'A. T. que dans le N. car, dans celui-ci, c'est l'amour qui est toujours au premier plan et tout le reste lui est subordonné. (voir De 30:3, 2Sa 24:14, Ps 79:8 103:13, 14 116:5 119:77, 156, Esa 54:8, Jer 12:15, La 3:22, Da 9:18, Os 14:3, Ro 12:1, Jas 5:11) La-compassion de Dieu est sa bonté qui s'émeut à la vue de la souffrance et de l'angoisse des hommes. Dieu sait de quoi nous sommes faits. Il connaît notre faiblesse, II compatit à nos douleurs. Cette révélation de la compassion divine dans l'A. marque une très grande différence entre la religion d'Israël et celle des autres peuples, car c'est déjà un Dieu très près des hommes que nous trouvons ici et non un Dieu qui reste insensible et sourd à leurs cris de détresse. La certitude de cette compassion donne au fidèle un sentiment de confiance et de sécurité: il n'est pas seul, perdu dans sa douleur; Dieu le comprend et se tient près de lui pour l'aider et le consoler.
La différence entre compassion, empathie, amour, pitié… dans les grandes traditions spirituelles. Ouvrage phase du taoïsme, le Tao Te King de Lao-tseu insiste sur l'importance de la compassion: La Maître voit chaque partie avec compassion, parce qu'il comprend le tout. Il pratique constamment l'humilité. Il ne brille pas comme un joyau mais se laisse modeler par le Tao, aussi rugueux et commun qu'une pierre. Tao Te King, 39 Je n'ai que trois choses à enseigner: la simplicité, la patience, la compassion. Tao Te King, 67 Dans les religions orientales, la compassion dépasse par son intensité toutes les autres valeurs, sans doute parce qu'elle mêle à la fois compréhension spirituelle et action concrète. La compassion est un véritable mode de vie, un « art de vivre ». La compassion dans le bouddhisme. Le bouddhisme repose sur la compréhension et le traitement du mécanisme de la souffrance. A ce titre, la compassion (karuna) y occupe une place fondamentale. La compassion consiste à chérir les autres êtres vivants et à les aider à les délivrer de leur propre souffrance.
« Compatir » implique en effet de faire une partie du chemin ensemble, de traverser l'épreuve conjointement, main dans la main, dans une relation d'égalité. Cet accompagnement fraternel est la marque de la compassion au sens le plus noble et le plus complet du terme. Ainsi, la compassion réconcilie l'émotion et la raison, les sentiments et les idéaux, la pensée et l'action. Chemin de vie, la compassion est la mise en oeuvre des valeurs humanistes d'entraide, de solidarité, de fraternité et d'amour. Loin d'être une simple émotion, il est possible de développer sa compassion, de la cultiver, de la vivre dans une relation d'échange avec l'autre. Au sens métaphysique ou spirituel, la compassion se fonde sur le constat des liens d' interdépendance qui existent entre toutes les choses et tous les êtres. C'est la reconnaissance que tout est lié, et que notre destin dépend de celui des autres. L'être humain n'est pas séparé de son environnement: son bonheur réside en celui des autres. Cette notion d'interdépendance cosmique est appelée Philia (Empédocle), Quintessence (Aristote), Sympatheia (chez les stoïciens) ou tout simplement « loi d'Amour «.
» (Lc 6, 36; voir aussi 2 Co 1, 3; Rm 12, 1). Il y a donc eu, semble-t-il, une forme de « résistance » chez les premiers chrétiens à traduire exactement l'expression hébraïque en lien avec la paternité de Dieu. Ce qui peut nous frapper, enfin, c'est que chaque fois que Jésus ressent de la compassion il dit une parole, il fait un geste qui guérissent – ce qu'on appelle un « miracle ». Et il refuse de prendre en compte la question de la faute supposée à l'origine de la souffrance (Jn 9, 3 et de façon sous-entendue en 8, 1-11). Peut-être sommes-nous nous aussi capables de « faire des miracles » lorsque, écoutant notre émotion « compassion », nous prononçons les paroles ou faisons les gestes « matriciels » qui redonnent vie? H. O. Pour une lecture en mode zen, téléchargez gratuitement l'application Réforme Abonnez-vous à Réforme à partir de 5 €/mois magazine hebdomadaire
Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ. Soyez bons et compréhensifs les uns envers les autres. Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ. Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne prennent pas fin; elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande! Non, les bontés de l'Eternel | ne sont pas à leur terme et ses tendresses | ne sont pas épuisées. Chaque matin, | elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande! Enfin, ayez tous les mêmes pensées et les mêmes sentiments, soyez pleins d'amour fraternel, de compassion, de bienveillance. Enfin, visez tous le même but, partagez vos peines, aimez-vous comme des frères et des sœurs, soyez bons, soyez humbles. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort! Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l'encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu.
Ils se nourrissaient eux-mêmes et leur ego en se glorifiant et en s'élevant. Cela dispersait le troupeau. Quand le vrai Berger du troupeau vint pour guérir ces agneaux plaintifs, c'est ce que vit notre Sauveur. Ils étaient comme des brebis n'ayant point de berger. Oui, ce troupeau dispersé avait des bergers, mais ces bergers se nourrissaient du troupeau et n'avaient pas la crainte de Dieu en eux. Notre texte est l'accomplissement de ce que l'Eternel avait promis dans Ez. 34. 11-12 et 16: " Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici j'aurai soin moi-même de mes brebis, et j'en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l'obscurité. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses.
Le Père est sa source, le fondement de sa vie; là, à l'intime de son être, il rencontre Celui qu'il appelle Abba. Sa mission se résume en un incessant va-et-vient entre l'amour manifesté aux malheureux et sa rencontre intime avec Celui qui l'a envoyé. À l'instar de Jésus, l'engagement des disciples Dans le récit évangélique, la belle-mère, une fois guérie, se mit à servir. Au-delà de la guérison, cette femme poursuit sa vie dans le don offert à autrui. Dans la 2e lecture, l'apôtre Paul fait corps avec sa mission d'annoncer l'Évangile du Christ: c'est une nécessité qui s'impose à moi (v. 16), c'est-à-dire une nécessité interne, un devoir impérieux, une fidélité à Dieu qui l'a choisi. Passionné, ardent, embrasé d'un grand feu intérieur, il affronte ses contradicteurs, subit les persécutions et est tout dévouement aux communautés qu'il a fondées. Il affirme: Libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous (v. 22). Il est bon de regarder ces croyants qui nous ont précédés. Ceux qui jalonnent l'histoire de l'Église et dont on a relaté la vie exemplaire, certes, et aussi, les anonymes.
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