Selon le philosophe, un échange est juste lorsque les deux termes échangés ont la même valeur. La justice commutative qui doit présider aux échanges marchands a pour principe: « À chacun la même chose ». Le droit a donc aussi pour objectif d'assurer la bonne marche du commerce, nerf de toute société. L'économie ne saurait se passer de droit, ni de morale. La justice commutative mise en relief par Aristote est ce qu'on appelle aujourd'hui le droit commercial, ou encore le droit des affaires. Troisième argument: Le droit est moral car il se veut distributif. Cependant, dans d'autres domaines que le commerce, la justice comme le remarque Aristote doit être distributive. Il serait, en effet, injuste de distribuer des rétributions égales à des hommes inégaux en mérite. Par exemple, si un professeur se mettait à mettre la même note à tous ses élèves, cela serait injuste, car certains ont réussi leur devoir et d'autres non. Il ne faut donc pas que la notation des copies fonctionne selon le principe: « la même chose pour tous » mais selon le principe « à chacun selon son du », c'est à dire à chacun selon son mérite.
Dissertation: Droit et morale. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 5 Octobre 2018 • Dissertation • 1 638 Mots (7 Pages) • 2 281 Vues DISSERTATION: DROIT ET MORALE Que sont les lois sans la morale? s'interrogeait Cicéron. Lorsqu'on lit le sujet « Droit et morale », il convient de réfléchir sur les relations qui éloignent ou rapprochent ces deux notions, en ne s'intéressant qu'aux éléments pertinents qui les affectent. Le droit est défini comme l'ensemble des règles qui règlementent les rapports sociaux entre les individus et la morale comme la norme qui tend au perfectionnement de l'ordre humain. On peut donc remarquer que le droit et la morale n'ont pas la même finalité et traitent de sujets différents. Tout ce qui est commandé par la morale n'est pas nécessairement sanctionné par le droit et inversement, certaines règles de droit peuvent apparaître dépourvues de fondement moral. Le droit se présente comme dégagé de toute morale, il peut s'en affranchir parce que ses problèmes sont purement techniques.
Pour ces raisons le non respect de la règle de droit ou de notre morale aboutira à deux formes de sanctions différentes. B- Des sanctions différentes La conscience est principalement à l'origine la morale en conséquence la sanction ne sera chez un individu que le reproche de sa conscience qui se traduira sous la forme de regrets ou de remords. Le non respect d'unerègle de droit, en revanche, donnera lieu à une sanction étatique sous forme d'amande ou d'emprisonnement. La sanction juridique et la sanction morale se distinguent, l'une étant propre à l'individu et l'autre à une communauté humaine organisée. L'une est donc interne à l'individu alors que l'autre lui est extérieur. Il peut arriver que les décisions prononcées par le droit aillent à l'encontre…
On peut ainsi s'interroger si on est régis par le Droit ou la Morale; ou si nous respectons les règles de droit par leur caractère obligatoire ou si c'est parce que nous sommes guidés par notre morale. Ces questions nous emmènent à nous intéresser sur l'état de leur relation. Quelles sont les divergences entre le droit et la morale? Mais aussi, qu'elles sont alors leur rapprochement? Afin de répondre à cette problématique, il conviendra de démontrer leurs oppositions dans de nombreux domaines mais qu'elles gardent des relations étroites. Les divergences entre droit et morale A) Des caractères distincts On distingue plusieurs critères qui nous permettent de différencier le droit de la morale. Le droit et la morale n'ont pas la même source, la même sanction et la même finalité. Le droit puise sa source à l'extérieur de l'individu. Il est édicté par l'autorité public afin de régir la vie en société et de faire régner la justice. Il vient donc de la loi. Ces lois sont les règles de droit qui ont vocation à organiser la vie en société.
Elle gouverne les actes posés par l'individu et ses pensées Le droit s'en tient aux attitudes extérieures et ne condamne pas les pensées que la morale réprouve. La règle morale n'est pas obligatoire au sens juridique du terme, elle se conforme davantage à un devoir de conscience qu'à autre chose. En l'absence de commencement d'exécution, le droit ne peut pas sanctionner l'intention pourtant moralement condamnable comme on peut le voir dans une prescription acquisitive, qui admet qu'une personne puisse devenir titulaire d'un droit ou propriétaire d'une chose qui appartenait à autrui par la simple possession prolongée. La morale n'admet pas, que l'on détourne le bien d'autrui. Le droit apparaît moins astreignant que la morale, puisqu'il n'impose que des règles qui régissent les rapports entre individus et non des règles de conduite personnelle. Par ailleurs, Il apparaît plus fortement sanctionnateur. Pour envisager cette distinction dans toute son ampleur, il convient de traiter du type de sanction qui découle de ces domaines.
Respectons nous les lois parce qu'elles sont obligatoires, ou parce que notre morale nous
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