La charge de la preuve de la réalisation de la mise en garde appartient alors à la banque. Le délai de prescription du dommage court dès l'octroi du crédit; un devoir tenant à l'exécution du contrat, impliquant une exécution de bonne foi des conventions; De même, un banquier a le droit de refuser à son client le crédit sollicité et ce, sans justification nécessaire. Cela s'explique par le fort intuitu personae qui existe en matière d'opérations de crédit. Cependant, si sa décision se fonde sur une discrimination, il peut voir sa responsabilité engagée pour non respect des dispositions d'ordre public du Code pénal. Deux exemples de situations spécifiques susceptibles d'engager la responsabilité du banquier: en cas de crédit litigieux fautif ayant un lien de causalité avec le préjudice causé; en cas de fraude, d'immixtion caractérisée dans la gestion du débiteur ou de garanties disproportionnées comme prévu à l'article L 650-1 du Code de commerce. Ainsi, octroyer un crédit à un emprunteur en cas de situation désespérée constitue une fraude.
Les opérations de banque, tels l'escompte, les ouvertures de crédit, les mouvements de comptes sont autant d'occasions utiles pour le banquier pour connaître la situation financière et la solvabilité de ses clients. En mettant en plus à contribution ses services d'études et surtout de renseignements, le banquier accumule des informations précieuses au sujet de tiers auxquels il n'est lié par aucun lien juridique. De la sorte, il peut être constamment sollicité pou fournire des renseignements sur telle ou telle affaire. Bien entendu l'usage ne lui interdit pas de satisfaire aux demande qui lui sont formulées. Mais, en raison d'éventuelles erreurs ou de fausses interprétations des données communiqués, il verra sa responsabilité civile engagé sur la base de l'article 82 du DOC. Les renseignements communiqués par le banquier peuvent profiter à celui qui les sollicite mais elles peuvent également être défavorables a celui sur qui ils sont donné, la responsabilité du banquier peut être engagée sur le plan délictuel, en raison du caractère confidentiel, inexact ou diffamatoire des renseignements fournis.
Donc, la responsabilité ne s'arrête pas au banquier: il suffit de réunir les conditions suivantes pour qu'un créancier puisse voir sa responsabilité engagée: - Un prêt, ou une promesse de prêt, un engagement de caution… - Une rémunération est nécessaire (intérêts) Par conséquent, on pourrait même envisager l'engagement de la responsabilité civile d'une personne physique octroyant un prêt… Mais en pratique, on peut considérer que la responsabilité sera surtout retenue pour les établissements de crédit et dans le cadre d'un crédit interentreprises. 1. Les obligations du banquier Le prêteur ne respectant pas ses obligations commet une faute, susceptible d'engager sa responsabilité. Le conseil, et la mise en garde Le devoir de mise en garde du banquier a renforcé le devoir de conseil et consiste à aviser le débiteur des conséquences financières du prêt et des risques de son endettement. Le banquier devra par ailleurs vérifier si au vu de ses revenus, l'emprunteur sera en mesure de rembourser le prêt sans se trouver en difficulté.
Généralement, toute information confidentielle ou qui pourrait nuire ou porter atteinte aux intérêts du client tombe dans le champ du secret professionnel: les chiffres, la situation du client, ses relations d'affaires, ses difficultés, etc. Ces informations ne peuvent être divulguées sans le consentement du client même après la fin des relations avec la banque. Essayons maintenant de voire clairement la responsabilité quasi-délictuelle. Paragraphe 2: la responsabilité quasi-délictuelle. A côté de la responsabilité civile délictuelle, existe une autre forme de responsabilité, notamment la responsabilité quasi-délictuelle. Sur un plan terminologique, le délit civil est un fait commis avec la volonté de causer un dommage (intentionnel) alors que le quasi-délit est un fait dommageable non intentionnel. Cette responsabilité quasi-délictuelle trouve son fondement dans l'article 78 du DOC dans son troisième alinéa qui dispose que: « la faute consiste, soit à omettre ce qu'on était tenu de faire, soit à faire ce dont on était tenu de s'abstenir, sans intention de causer un dommage ».
par · Publié · Mis à jour Les Obligations et responsabilités du banquier – Manquement au devoir d'information et de conseil du banquier Les Obligations et responsabilités du banquier – Manquement au devoir d'information et de conseil du banquier. Le banquier est soumis à des obligations contractuelles et extracontractuelles découlant du droit commun des contrats. Cependant, il s'est vu imposer un certain nombre d'autres devoirs, plus spécifiques, parmi lesquels figurent le devoir d'information et de conseil. Qu'est-ce que le devoir d'information et de conseil? Les devoirs d'information et de conseil sont à l'origine une création de la jurisprudence, ils varient selon la nature de l'opération et le degré de qualification du cocontractant. Le devoir d'information, bien que souvent confondu avec le devoir de conseil doit être distingué. En effet il semble que l'obligation d'information porte sur les conditions de l'opération projetée, il s'agirait en quelque sorte d'une obligation de renseignement.
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