Le contrat d'assurance est formé à partir du moment où l'assureur a donné son acceptation. (Nous vous invitons à lire ou relire notre article sur le sujet de la déclaration des risques par le souscripteur). Dès lors, il doit être exécuté et normalement, le souscripteur ne peut revenir sur son engagement sous peine de voir sa responsabilité contractuelle engagée car le code des Assurances ne reconnaît pas de droit de repentir généralisé au profit du souscripteur. L'occasion ici de rappeler qu'il est nécessaire de prendre toutes ses dispositions pour contracter une assurance! Le cas de l'assurance vie dans la faculté de renonciation Nous avons déjà évoqué la notion de rachat d'assurance vie. Dans ce cas de renonciation, l'article L 132-5-1 du Code des assurances décide que toute personne physique qui a conclu un contrat de ce type a « la faculté d'y renoncer par lettre recommandée avec demande d'avis de réception pendant un délai de trente jours calendaires révolus à compter du moment où elle est informée que le contrat est conclu ».
Article Assurance vie Vendredi 15 Février 2019 En l'espèce, même si le formalisme informatif n'a pas été respecté par l'assureur, la Cour d'appel aurait dû vérifier que la faculté de...
La lettre juridique n°656 du 26 mai 2016: Assurances Créer un lien vers ce contenu [Brèves] Faculté prorogée de renonciation au contrat d'assurance vie en cas de non-respect par l'assureur du formalisme informatif: revirement de jurisprudence de la Cour de cassation opérant une mise à l'écart définitive de la mauvaise foi de l'assuré. Lire en ligne: Copier Si la faculté prorogée de renonciation prévue par l'article L. 132-5-2 du Code des assurances ( N° Lexbase: L4970I3H, dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2014-1662 du 30 décembre 2014 N° Lexbase: L3994I73) en l'absence de respect, par l'assureur, du formalisme informatif qu'il édicte, revêt un caractère discrétionnaire pour le preneur d'assurance, son exercice peut dégénérer en abus. C'est en ce sens que s'est prononcée la deuxième chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 19 mai 2016, mettant ainsi un terme à sa jurisprudence antérieure, laquelle n'opérait aucune distinction fondée sur la bonne ou la mauvaise foi du preneur d'assurance (Cass.
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