C'était lors de son interpellation devant le CNT. Pour Yacouba Katilé, ces propos de Choguel Kokalla Maïga « attristent le monde du travail parce que celui-ci avait ordonné le paiement des droits des compressés et retraités par anticipation juste après sa nomination ». En plus de ce dossier, Yacouba Katilé revient sur d'autres vieux dossiers qui étaient là depuis l'ère IBK. Ainsi, le SG de l'UNTM accuse le chef du gouvernement d'avoir refusé entre-autres la relecture du décret fixant les conditions d'emploi du personnel de l'administration relevant du code du travail, le rétablissement dans leurs droits des responsables syndicaux. Et Katilé regrette que Choguel n'ait pas aidé les salariés maliens à faire face à la cherté de la vie. Où était donc Katilé pendant que le peuple malien souffrait 7 longues années sous le régime défunt? Menace ou chantage? Le secrétaire générale de l'UNTM met en garde le Premier ministre: « Le syndicalisme peut entrer dans le jeu politique national. Toutes les conventions et résolutions le consacrent.
2019-07-05 (MLI-2019-L-109465) Loi n° 2019-025 du 5 juillet 2019 portant modification de la loi n° 92-020 du 23 septembre 1992, modifiée, portant Code du travail en République du Mali. 2017-06-12 (MLI-2017-L-104701) Loi n° 2017-021/ du 12 juin 2017 portant modification de la loi n° 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du travail en République du Mali. Implementing text(s): 2007-09-26 (MLI-2007-R-78927) Décret n° 07-375/P-RM du 26 septembre 2007 fixant les modalités d'application des dispositions de la loi n° 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du travail en République du Mali en ce qui concerne les mesures particulières de protection et de salubrité applicables aux établissements dont le personnel exécute des travaux du bâtiment, des travaux publics et autres travaux concernant les immeubles. 2000-05-27 (MLI-2000-R-71447) Décret n° 00-038/P-RM du 27 mai 2000 fixant les conditions de travail du personnel de l'administration relevant du Code du travail. 1996-10-07 (MLI-1996-R-45864) Arrêté no 1566/MEFPT-SG du 7 octobre 1996 portant modalités d'application de certaines dispositions du Code du travail.
Toutefois, sauf convention contraire, le travailleur est libre d'exercer en dehors de son temps de travail, toute activité à caractère professionnel non susceptible de concurrencer l'entreprise ou de nuire à la bonne exécution des services convenus. Toute clause d'un contrat portant interdiction pour le travailleur d'exercer une activité quelconque à l'expiration du contrat est nulle. Toutefois, il peut être stipulé qu'en cas de rupture du contrat de son fait, ou de licenciement pour faute lourde, le travailleur ne pourra pendant une période de six mois maximum et dans un rayon de 15 kilomètres autour du lieu d'emploi, exercer une activité de nature à concurrencer l'employeur en s'inspirant de méthodes ou en utilisant toute information acquise dans l'établissement. Source: Articles 13-17 et 21 du Code du Travail de 1992 (Loi No. 92–020 du 23 Septembre 1992) Contrats à durée déterminée Le Code du travail prévoit des contrats à durée déterminée ou indéterminée. Le contrat de travail à durée déterminée est un contrat dont la durée est précisée à l'avance suivant la volonté des parties.
Dans certains accords d'établissement, il peut retarder l'avancement du travailleur de 3 mois. La mise à pied: La mise à pied est infligée pour des fautes de gravité moyenne. Sa durée varie de 1 à 8 jours maximum. C'est un cas de suspension du contrat de travail prévu par l'article L. 34 du Code du Travail, et pendant la durée de la mise à pied, le salaire reste suspendu. Aussi, elle peut retarder l'avancement du salarié pendant 6 mois dans certains accords d'établissement. Le licenciement: C'est la sanction la plus élevée et il est infligé pour des fautes de gravité établie et dans les cas où la poursuite des relations de travail devient impossible. Il met ainsi fin au contrat de travail et le travailleur pourrait percevoir selon les cas certains droits. Il est interdit de sanctionner doublement un travailleur pour la même et seule faute. Dans tous les cas, la sanction doit être proportionnelle à la gravité de la faute commise. C'est d'ailleurs une erreur fort répandue que de croire qu'un licenciement ne peut être prononcé à l'encontre d'un travailleur n'ayant jamais encouru de sanction d'avertissement et de mise à pied, ou d'affirmer qu'une mise à pied ne peut être infligée à un travailleur n'ayant guère fait l'objet d'un quelconque avertissement.
Un secrétaire général de l'Untm qui siège au Conseil économique et social, et d'autres responsables qui sont membres de différents conseils d'administration de société et autres entreprises. Eux tous, bénéficient d'émoluments et de gratifications astronomiques. Adieu la défense des syndiqués! Au-delà, de nombreux travailleurs dénoncent aujourd'hui des pratiques de clientélismes qui minent le syndicalisme malien. S'y ajoute la corruption qui serait en cours en haut lieu. Autres reproches faits à la centrale Syndicale? Le manque de démocratie interne, l'opacité dans les prises de décisions. La désignation tronquée des délégués lors des congrès. S'y ajoute le clientélisme, l'absence d'éthique et de déontologie et l'inféodation… Dès lors, il était aisé de comprendre le silence complice de l'Untm (sous l'ancien régime) face aux problèmes des travailleurs. En réalité, à la Bourse du travail certains responsables syndicaux ont décidé de sacrifier l'intérêt des travailleurs au profil de leurs intérêts personnels.
L'Union nationale des travailleurs du Mali restait étrangement muette dans la défense des intérêts des travailleurs. Un silence complice qui tranchait avec la colère affichée par beaucoup d'organisations syndicales qui dénonçaient les nombreux problèmes actuels du monde du travail: doléances non satisfaites, cherté de la vie, mauvaises conditions de travail et de vie, paupérisation, corruption généralisée, détournements, dilapidation des ressources de l'Etat et mauvaise gouvernance. Face aux revendications des travailleurs et à la détresse des différents syndicats, la vieille centrale syndicale a continué de se murer dans un silence assourdissant, une passivité déconcertante, préférant laisser les syndicats nationaux dans un face à face incertain avec le pouvoir de l'époque suscitant ainsi de multiples interrogations. En réalité, l'Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) ressemblait de plus en plus à un satellite du pouvoir en place et aux ordres des gouvernants successifs sous IBK.
Torpiller la marche de la transition. Prétexte trouvé? Les récentes déclarations du Premier ministre Choguel Maïga devant le CNT au sujet de la situation des travailleurs compressés. Nul n'est dupe! L'agitation actuelle à la Bourse du travail cache mal un jeu politique trouble qui ne dit pas son nom. Au-delà du PM, tout porte à croire que Katilé et certains de ses camarades syndicalistes sont dans un schéma dont les objectifs et les motivations dépassent largement le siège de la centrale syndicale. Analyse! Dans une correspondance adressée au gouvernement de transition vendredi 06 mai 2022, la centrale syndicale fustige « l e non-respect par le gouvernement de Choguel Kokala Maïga des promesses tenues aux travailleurs ». Dans cette lettre, la centrale syndicale regrette également une non priorisation du règlement des problèmes des compressés et des retraités par anticipation. Dans sa correspondance, le secrétaire général de l'UNTM déplore ces propos du Premier ministre: « les problèmes des compressés et des retraités par anticipation ne sont pas prioritaires pour le Gouvernement ».
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