Il y avait une excitation particulière. Mes parents, qui n'avaient rien à voir avec le cinéma, ont toujours été des spectateurs avertis pendant les JCC, et ils m'ont emmené voir des films que je n'oublierai jamais. Donc c'est un peu ma maison, puis il y a eu mon premier prix d'interprétation. « Les Silences du palais», mon premier film comme actrice, a eu le Tanit d'Or, et j'ai eu le prix d'interprétation. Les JCC 1994, c'est un peu ma naissance cinématographique. Qu'est-ce que ça vous fait de retrouver les JCC pour un film qui vous permet de remporter encore le Prix de la meilleure interprétation féminine? H. S: Mais je n'ai jamais quitté les JCC. J'ai été dans le jury en 2006, j'ai eu plusieurs films en compétition au fil des ans et là, j'y suis simplement avec un film en compétition: Noura rêve. Quel est l'apport de Noura rêve dans le cinéma tunisien, selon vous? H. S: A mon sens, c'est un film nouveau dans l'histoire du cinéma tunisien. On n'a pas vu beaucoup de films aussi modernes qui osent parler de l'adultère, un sujet pas tabou mais très intime.
Réponse: dès que l'on fabrique plus de 17 200 pièces. Leur prix de vente chez le marchand, livraison comprise, aurait été de 17 200 x 1, 05 = 18 060 euros. Alors que leur fabrication vous revient à 0, 50 euro l'unité (soit un total de 8 600 euros) à quoi il faut ajouter le prix de la machine (9 400 euros). Reste, avant de se décider, à avoir l'utilité de telles quantités de matériaux de construction: une résidence de trois étages de 100 m2 nécessite environ 3 000 parpaings. Mais c'est un autre calcul Défendre une Afrique forte. Nous croyons en une Afrique souveraine, ambitieuse et innovante. Faire en sorte que le continent africain soit reconnu à sa juste valeur est donc une mission essentielle pour nous. C'est cette conviction que nous défendons au quotidien auprès de nos visiteurs et abonnés.
Elle ressemble beaucoup à toutes les femmes que je connais, y compris moi, ma mère, mes amies… Est-ce que ça vous incitée à renouveler l'expérience dans le cinéma tunisien dont vous vous êtes un peu écartée pour travailler en Égypte? H. S: Oui, le dernier film tunisien que j'avais fait, c'était Fleur d'Alep, en 2016. Il parlait du djihad et des Tunisiens qui sont partis en Syrie. Là, c'est différent, c'est vraiment la dissection d'un couple, ou plutôt d'une femme entre deux hommes, donc c'est beaucoup plus intimiste. Ce que j'apprécie dans le cinéma tunisien, c'est qu'il me donne toujours les moyens de m'échapper des codes très rigides du cinéma commercial dans lequel j'évolue en Égypte. Le monde arabe voit ce que je fais. Je suis très contente parce que ça me donne aussi une liberté financièrement et même artistiquement. Je peux me permettre de me dire: cette année, je ne vais pas trop bosser, je vais faire un petit film d'auteur, et ça, c'est un luxe pour une comédienne. Je suis redevable au cinéma commercial et je suis redevable au cinéma tunisien qui me donne toujours cet espace de liberté artistique.
Après un épisode de stabilité, le Dinar tunisien (DT) semble, depuis quelques temps, lâcher un peu du lest face à sa première monnaie d'échange, l'Euro. Il faut désormais presque 3, 3 DT pour avoir un Euro (€). L'Euro avait, en effet, débuté l'exercice 2020 à 3, 1€. Actuellement, et sur l'interbancaire, il est à 3, 25. Le DT aurait donc connu une dépréciation de 3, 5% en glissement sur l'année. Pour le Dollar américain (USD), l'année a commencé à 2, 82, mais avec une appréciation à 2, 74, et donc une appréciation du DT face à l'USD de 2 points de pourcentage. Après cela, « tout jugement, en appréciation ou dépréciation du DT, doit tenir compte des mouvements des deux parités, € et USD qui sont les deux monnaies de libellé pour le règlement de 90% des échanges de la Tunisie, dont quelque 50% en € », commente une source autorisée de la BCT pour Africanmanager. La variation de l'Euro/Dollar est d'ailleurs un déterminant très important pour les monnaies du reste du monde. Pour le DT, par exemple, lorsqu'il fait un mouvement en balancier non symétrique, il se déprécie par rapport à l'un et s'apprécie en même temps par rapport à l'autre.
Comment expliquez-vous la reconnaissance que vous avez eu en Égypte, le fait que vous êtes devenue une star, que vous représentez une image? H. S: Ce ne sont pas des choses qui s'expliquent… Il y a d'abord beaucoup de travail. Pendant dix ans, j'avais beaucoup de choses à prouver, venant d'un autre pays avec des codes, un cinéma, un public différent. Il a fallu que je m'impose dans un environnement qui n'était pas forcément accueillant au début, pour les actrices qui ne sont pas égyptiennes. J'ai tellement bossé que je pense que l'on m'a prise au sérieux. Et puis, c'est une confiance avec le public. Ils m'ont découverte petit à petit, dans beaucoup de registres. Au début, ils pensaient que je venais casser les tabous et puis après, j'ai un peu joué avec eux, j'ai esquivé, j'ai fait des comédies. J'ai installé une sorte de confiance qui, maintenant, me garantit le respect de la plupart du public arabe… J'ai eu la chance de pouvoir continuer et de faire des choses différentes avec cette même confiance.
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