Citation de Jean Bodin (1529-1596), un philosophe et théoricien politique qui influença l'Histoire intellectuelle de l'Europe…. Commentaire De Texte Jean Bodin 961 mots | 4 pages ________________________________________________________________________________ Commentaire de texte: Jean Bodin, Les six Livres de la République (Livre IV, chapitre 6) « Les rois ont été élus premièrement pour faire justice », selon Michel de L'Hôpital, chancelier de France, dans son discours d'ouverture aux Etats généraux d'Orléans ( 13 décembre 1560). Cette notion de justice royale est omniprésente dans le texte de Bodin soumis à notre étude. Jean Bodin est un philosophe et magistrat français du XVIe siècle. Dans…. Commentaire texte de jean bodin 1942 mots | 8 pages conférence de méthode: Commentaire de textes Jean Bodin: Les Six livres de la république (Livre I, Chapitre 8) Ce commentaire porte sur des extraits du livre 1, chapitre 8 de l'œuvre écrite par Jean Bodin en 15776: Les Six livres de la République.
Cette organisation implique que toutes les autorités étatiques distinctes de celle du souverain soient placées sous sa dépendance, qu'elles ne puissent avoir de pouvoirs que délégués par lui, et seulement dans la mesure et aussi longtemps qu'il le leur autorise. Jean Bodin préconise ainsi un pouvoir très concentré: les assemblées ne prennent pas part aux décisions politiques; les fonctionnaires n'ont d'autorité que par le souverain, qui dispose des offices à son gré; les corps intermédiaires sont maintenus dans un but de cohésion sociale. Le souverain, distinct du gouvernement (le « pouvoir exécutif »), doit mener le pays d'une main de fer, quitte à recourir à des méthodes immorales pour maintenir l'ordre. Dès lors, le meilleur régime correspond à la monarchie royale, laquelle s'oppose à la monarchie tyrannique (quand le roi ne respecte pas les lois des Dieux et de nature) comme à la monarchie seigneuriale (quand le roi est seigneur des biens et des personnes). « La monarchie royale ou légitime, écrit Jean Bodin, est celle où les sujets obéissent aux lois du monarque, et le monarque aux lois de la nature, demeurant la liberté naturelle et propriété des biens aux sujets » ( Les Six Livres de la République).
Afin de correctement analyser cet extrait, il est impératif d'approfondir la conception des notions juridiques du point de vue auctorial. Pour Jean Bodin trois formes de monarchie se distinguent et s'opposent: la monarchie tyrannique « où le Monarque, méprisant les lois de nature abuse des personnes libres comme d'esclaves ». Notons ici la notion d'abusus dont faire référence Bodin. La monarchie seigneuriale dans laquelle le monarque, possesseur des biens et sujets, les administre « par le droit des armes, gouvernant ses sujets comme le père de famille ses esclaves ». Enfin, la monarchie royale et légitime, à laquelle se réfère généralement Bodin dans son ouvrage et qui est, pour lui, sa forme de prédilection, dans laquelle « les sujets obéissent aux lois du Monarque et le monarque aux lois de nature, demeurant la liberté naturelle et propriété des biens aux sujets ». Ainsi, il est plus compréhensible que Bodin qualifie, dans l'extrait, le tyran comme étant « celui qui, de sa propre autorité, se fait Prince souverain[3] ».
» Jean Bodin prend ici l'exemple général des Régents du royaume de France. Ces derniers étaient trop souvent à tort considérés comme des rois en attendant le roi. Or selon l'auteur il n'en est rien. Le Régent a bien un pouvoir d'administration pour garantir la continuité de l'Etat mais il se trouve dans la dépendance du roi. Si le Régent gouverne ce n'est pas grâce à un heureux concours de circonstances mais par la seule volonté du Prince. Celle-ci étant absolue. Une puissance absolue garantissant l'indépendance du Prince « Or il faut que ceux-là qui sont souverains ne soient aucunement sujets aux commandements d'autrui ». Il est ici clairement énoncé le caractère supérieur du roi. L'origine divine de son pouvoir, la reconnaissance de son pouvoir par la papauté ainsi que la finalité de sa fonction ont ajouté à son statut la légitimité qui lui manquait. Le roi de France autrefois seigneur parmi les seigneurs est devenu la figure de l'autorité du royaume. Sa souveraineté est absolue car elle n'est limitée ni par une puissance interne ni par une puissance externe.
Ensuite il va expliquer « qu'il n'y a que trois sortes d'Etats ou trois sortes de République, à savoir la monarchie (ce qu'il traite dans cet extrait), l'aristocratie et la démocratie » apparaissant de la ligne 27 à la ligne 28. En résumé, la monarchie n'est pas une aristocratie, qui elle est plutôt dirigée par un groupe de personne constituant une élite qui dirige et qui est à la tête de cet état; ni une démocratie, où c'est le peuple qui décide et où le peuple détient le pouvoir, dans le sens où c'est une seule personne qui dirige, et dans ce sens, il s'oppose fermement à la tyrannie. Et c'est la dernière phrase de cet extrait qui va le montrer: «la monarchie tyrannique est celle où le monarque, méprisant les lois de nature, abuse des personnes libres comme d'esclaves et des biens des sujets comme les siens » (lignes 38 et 39), qui part du principe commun à la monarchie qu'il n'y a qu'un seul gouvernant, mais que le premier est soumis aux lois de nature, alors que le second n'est soumis a rien ni personne.
Les seigneurs du royaume, les autres souverains européens ou même le pape ne doivent avoir aucune influence sur lui. Le roi voit alors sa souveraineté garantie par cette indépendance reconnue.... Uniquement disponible sur
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