À lire également - Agressions sexuelles dans l'armée: des changements structurels demandés VG: Ottawa fait peu de progrès pour améliorer l'analyse comparative entre les sexes La conclusion cinglante de Karen Hogan est intervenue dans le cadre du dépôt d'un nouveau rapport au Parlement, qui a révélé que les anciens combattants handicapés continuent de faire face à des temps d'attente et des retards inacceptables pour savoir s'ils sont admissibles à l'aide et aux prestations fédérales. « J'en suis vraiment venue à la conclusion que le gouvernement n'a pas tenu la promesse qu'il avait faite à nos anciens combattants, qu'il prendrait soin d'eux s'ils étaient blessés en service », a déclaré Mme Hogan lors d'une conférence de presse après la publication de son rapport. « Cela a un impact réel sur le bien-être de nos vétérans et de leurs familles. » Cette conclusion survient malgré un certain nombre d'initiatives gouvernementales récentes visant à garantir que les anciens combattants ne soient pas obligés d'attendre des mois, voire des années, avant qu'Anciens Combattants Canada traite leurs demandes d'invalidité.
«Il est donc vraiment temps d'avoir une vision plus stable et à long terme de la façon de traiter ces applications. » Bien que la vérificatrice générale n'ait pas précisé à quoi ressemblerait un tel plan à long terme, elle a insisté sur le fait qu'Anciens Combattants disposait de suffisamment de ressources, y compris du personnel permanent, pour faire face à l'afflux continu de demandes. «Il est temps de trouver une solution plus durable qui permettra aux anciens combattants de recevoir leurs prestations en temps opportun», a-t-elle déclaré. «Après tout, ce sont nos anciens combattants qui sont ici pour prendre soin et protéger notre pays et maintenir la paix. Le gouvernement devrait faire mieux pour eux. » Le rapport de Mme Hogan fait écho aux avertissements et aux plaintes des défenseurs des anciens combattants et d'autres personnes selon lesquelles les retards dans le traitement de ces demandes peuvent avoir un impact significatif sur les anciens combattants handicapés et leurs familles en empêchant l'accès aux traitements et à l'aide financière.
Ces initiatives répondaient à la colère et à la frustration croissantes des anciens militaires, des défenseurs des anciens combattants et d'autres, alors que les temps d'attente continuaient d'augmenter, entraînant un arriéré de plus de 40 000 demandes non traitées. Les mesures en question incluent l'embauche de centaines d'intérimaires au cours des dernières années, ainsi que des efforts pour réduire les formalités administratives et s'appuyer davantage sur les outils numériques. Divergence sur les chiffres Lors d'une conférence de presse distincte, le ministre des Anciens Combattants, Lawrence MacAulay, a reconnu la nécessité d'en faire plus pour aider les anciens combattants du Canada, tout en rejetant essentiellement les conclusions de Mme Hogan. Qualifiant le rapport de la vérificatrice d'«instantané à un moment donné», M. MacAulay a présenté ses propres chiffres sur l'arriéré, les mettant de l'avant comme la preuve que l'approche du gouvernement fonctionne. «Nous sommes sur la bonne voie, comme je l'ai indiqué précédemment, pour nous assurer que nous traitons cela de manière appropriée et pour mettre l'arriéré là où il doit être», a-t-il déclaré.
Jeudi 22 mars, quelques représentants de l'association des Anciens combattants se sont rendus à Jonquières pour rendre hommage à leur camarade Jean-Claude Bousquet. Son décès étant survenu en avril 2021, les Anciens combattants n'avaient pu, du fait de la situation sanitaire, rendre hommage à leur camarade. Une plaque a été déposée sur sa tombe. À cette occasion, Pierre Chamayrac, président honoraire de l'association, lui a rendu hommage à travers un texte retraçant sa vie: "Tout d'abord viticulteur, il deviendra président du Conseil économique et social de la Région Languedoc-Roussillon, succédant ainsi au prestigieux Philippe Lamour. Il sera également président de la SAFER Languedoc-Roussillon et deviendra vice-président et membre permanent de l'INAO (Institut national des appellations contrôlées), enfin président emblématique des Coteaux du Languedoc-Roussillon". De nombreuses décorations lui ont été décernées, telles que celle de chevalier de la Légion d'honneur, décoré de l'ordre national du Mérite et officier du Mérite Agricole.
Publié le 08/07/2021 à 05:12, mis à jour à 05:17 Dimanche 4 juillet, à l'initiative de l'association La Croix de guerre et de la valeur militaire et de son président Patrick Boissinot, une plaque commémorative a été apposée sur le fronton de la mairie, rappelant que la commune avait été décorée de la Croix de guerre avec étoile de bronze "pour actes héroïques de résistance de ses habitants au cours de la Seconde Guerre mondiale". Devant le président de l'Office national des anciens combattants, représentant la préfète, de nombreux élus, d'anciens combattants, des militaires du 31e RG et du public, la plaque commémorative a été dévoilée. Prise de parole de Patrick Boissinot et de Norbert Sabatié évoquant les actions de résistance de l'abbé Glasberg; de Michel Lamolinairie remerciant les autorités présentes, disant la fierté de la commune d'avoir été décorée et évoquant quelques souvenirs personnels de cette période, et enfi, n du président de l'Onac. Le "Chant des partisans" concluait cette première partie.
Le salut aux porte-drapeaux. Photo CL
Un hommage a été rendu à Antonin Peyronnaud, samedi 7 mai, au cimetière de Mautes. Né le 15 avril 1893, celui-ci avait effectué son service militaire à compter du 26 octobre 1913 au 52e régiment d'artillerie basé à Fontainebleau. Blessé en 1916 et fait prisonnier A la déclaration de la Première Guerre mondiale, il avait rejoint le front de Verdun dans le 52e régiment d'artillerie de campagne. Blessé le 9 avril 1916, il fut fait prisonnier et conduit au camp de Promosin en Allemagne. Libéré le 28 novembre 1918, il fut rapatrié au 52e régiment d'artillerie seulement deux mois plus tard. Lors du deuxième conflit mondial, Antonin fut de nouveau appelé à l'active le 3 septembre 1939 et affecté à la commission des chevaux et voitures. Il décéda le 16 novembre 1954, à Mautes, après une longue paralysie des suites de ses blessures contractées lors de la Grande Guerre. Petite-fille et filleule d'Antonin Peyronnaud, Huguette Peyronnaud a laissé son époux, Louis Leclerc, s'adresser à son aïeul: « Antonin, regarde au milieu de l'immense cortège de tes compagnons de devoir, regarde tes amis et ta famille qui sont ici aujourd'hui pour te rendre hommage, regarde la France qui te renouvelle la reconnaissance éternelle de la Nation ».
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