On pourrait aussi bien parler du corps schizophrénique du capitalisme.. L'alternative n'est pas de sortir de la schizophrénie capitaliste, mais d'être «schizophrène» de la bonne façon.. Autrement dit, d'instaurer une division d'avec soi qui ne soit pas autodestruction.. Cette division, c'est l'ascétisme.. 7. L'âme ou l'esprit, comme Dieu peut-être: une «idée» régulatrice.. C'est tout.. Mais c'est nécessaire.. Nous n'avons peut-être pas besoin d'un «nouveau Dieu», mais nous avons besoin de «l'esprit».. L'esprit qui dit «non».. Qui est capable de dire «non».. 8. Avec le rejet de l'«esprit» s'est produit un retournement fatal: l'esprit a été rabaissé au corps en tant que «cerveau».. L'esprit s'est fait corps.. Au lieu d'assister à une «spiritualisation du corps», comme il aurait pu être possible sans le malentendu initial et son rejet par la science, nous assistons à une réduction de l'esprit à un simple corps fonctionnel: le «cerveau».. Or le cerveau n'amène aucune notion de volonté, de discipline, ou de bénéfique division d'avec soi.. 9.
La personnalité est disponible pour être utilisée comme un médium de l'activité des bouddhas, comme le moyen d'expression de leur compassion illimitée envers tous les êtres. » […] LE JEU DE L'ESPRIT ET DE LA MATIERE La mort sépare l'esprit du corps. Cette séparation peut prendre plusieurs heures ou plusieurs jours – ce qui est en général le cas dans les morts naturelles – ou survenir plus brutalement dans le cas d'un accident. Mais, dans l'un ou l'autre cas, le processus de mort comporte certaines étapes bien définies. Le corps ne perd pas subitement ses capacités de maintenir la conscience mais le fait progressivement, tandis que chaque élément du corps perd à tour de rôle sa qualité de support. «Les gens ordinaires meurent sans aucun contrôle. Parce qu'ils ne se sont pas exercés durant leur vie, ils sont accablés par l'expérience de la mort et déroutés lorsque les éléments de leur corps se déséquilibrent et cessent de fonctionner harmonieusement. Ils ont l'impression d'être au coeur d'un violent tremblement de terre; aussi leur est-il très difficile, si ce n'est impossible, de garder une conscience calme de ce qui leur arrive.
Nous accueillons alors la manifestation dans toutes ses dimensions, et c'est cet accueil inconditionnel qui ouvre à la non-dualité. Autrement dit, accueillir la dualité, c'est trouver la non-dualité. Et pour cause! Où pourrait bien être la « non-dualité » ailleurs qu'ici et maintenant, incluant toutes ces limites qui vibrent sous nos yeux? La Non-Dualité n'est pas quelque chose d'autre que ce que nous avons sous les yeux, que ce qui voit ces objets actuels… C'est plutôt un regard différent sur ce-qui-est. Et comme le « moi », l'ego, se nourrit justement de « j'aime ceci et j'aime pas cela », accepter la dualité, c'est aussi accepter de dépasser cette représentation limitante du « moi-je », celle de se croire séparé du monde et des autres. Nous avons regroupé sur ce site quelques uns des messages les plus éloquents et les plus accessibles, celui des philosophes et des mystiques, des francs-tireurs et des sages. Libre à vous d'approfondir chacun des auteurs suivant votre feeling et vos affinités.
La dualité est sous-tendue par l'idée d'unité des contraires: toutes les choses découlent d'une seule et même source. Ainsi les éléments ne sont séparés qu'en apparence: la différenciation porte en elle même la réconciliation. La Création est unique et l' Amour réunit toute chose. Au contraire, le dualisme est l'affirmation qu'il existe deux créations de nature distincte, cette idée étant le plus souvent doublée d'un jugement de valeur (bien / mal). Le dualisme oppose ainsi: l'âme au corps, l'esprit à la matière, le spirituel au charnel, le mental au physique, le monde céleste au monde terrestre, Dieu à satan, etc. Là où la dualité voit dans ces couples deux facettes d'une même réalité, le dualisme a tendance à dévaloriser et rejeter un élément du couple (corps, matière) pour préférer l'autre (âme, esprit). Ainsi, le dualisme n'accorde de valeur qu'à un « spirituel » entièrement pur, séparé du corps et de la matière. Au contraire de la dualité, le dualisme implique donc l' existence du mal.
Et pourtant ce monde est soumis à des règles telles, qu'elles en deviennent toutes des lois. C'est dans la relation entre le corps et l'esprit que s'immisce, via l'âme, le paradoxe de la vie et notre quête perpétuelle de cohérence. Marc Lambotte
« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » disait Lavoisier. Oui dans l'environnement de la matière, non dans l'univers où selon moi tout se crée, tout se transforme et si rien ne se perd, il existe néanmoins une notion absolutiste du tout et du rien à laquelle notre planète n'est pas soumise. La création ne peut être comprise que si l'on prend en compte: l'apport énergétique issu d'un environnement externe à celui observé. le fait que ce dernier n'ait pas la conscience d'appartenance à ce monde intelligent et absolu. le fait que nul lien tangible ne vient soumettre ces deux mondes. Nous voyons à ce stade l'incroyable carrefour dans lequel nous nous dirigeons et où viennent s'entrechoquer les mondes Scientifique, Médical, Philosophique, Religieux, Artistique, Economique, Politique, etc... le tout animé par le monde énergétique. Mais revenons à l'esprit. Il évolue dans le monde absolutiste c'est à dire un monde qui n'est pas soumis à la dualité, à une quelconque notion de limite, qui n'est pas tangible, qui est au-delà du monde dimensionnel.
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