Par Fabienne Couturier Publié le 04/04/2022 à 18h05 La ferme bio, agroécologique et en circuit court D'Hier et d'ici, à Angoulins, lance sa campagne de financement participatif sur la plateforme Bluebees (dédiée aux projets de transition écologique). L'objectif... La ferme bio, agroécologique et en circuit court D'Hier et d'ici, à Angoulins, lance sa campagne de financement participatif sur la plateforme Bluebees (dédiée aux projets de transition écologique). L'objectif est de lever 7 000 euros (ou plus) d'ici le 9 avril, afin d'acquérir une nouvelle serre, indispensable pour répondre à la demande grandissante de légumes d'été. Noël Michot est né avec la fibre paysanne chevillée au corps et Isabelle, sa femme, avec un amour des animaux et de la nature. Il a repris, en 2009, la ferme familiale qui passe, en 2015, en agriculture biologique. La production maraîchère débute en 2017 pour pallier la perte des terres en fermage. Le point de vente ouvre aussi ses portes (jeudi et vendredi de 15 à 19 heures, le samedi de 10 à 13 heures et de 16 à 19 heures).
Contreparties Aujourd'hui, la ferme produit des céréales, légumes secs (blé et blés anciens, tournesol, triticale, orge, lentilles, pois chiches…) et de la luzerne sur 3 hectares, du romarin sur un hectare, et plus de 60 variétés de légumes. En plus de la vente à la ferme, il est proposé via une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) Le Panier à salade. Des particuliers achètent à l'avance six mois à un an de production maraîchère sous la forme d'un panier hebdomadaire, assurant ainsi aux maraîchers un revenu régulier. Les produits sont également distribués dans des épiceries de producteurs et auprès de restaurateurs engagés dans une alimentation bio. L'objectif de la campagne de financement participatif est de pérenniser l'activité de la ferme et de créer, à terme, un emploi de maraîcher permanent supplémentaire. Des contreparties sont prévues pour les contributeurs, qui pourront recevoir des produits de la ferme (panier de légumes, miel, légumineuses…), effectuer une visite de la ferme ou un atelier permaculture.
C'est une manière de préparer la réinsertion de ces femmes. Et Alexandre Azarian, le maraîcher de la ferme les voit s'ouvrir peu à peu. Il espère obtenir l'agrément pour accueillir sept personnes de plus. A Tarnos, dans les Landes, c'est un petit coin de terre qui pourrait bien faire des émules. « Je vais vous montrer comment on va désherber les planches », dit Alexandre Azarian, « c'est sensiblement la même chose que la dernière fois ». Tous les matins, le maraîcher encadre les détenues sur ses parcelles cultivées en agriculture biologique. Six femmes payées au Smic Depuis octobre 2020, la ferme Baudonne d'Emmaüs accueille six femmes bénéficiant d'un aménagement de peine. La structure leur offre un travail et un logement, et au-delà la possibilité de retrouver un quotidien à l'extérieur, s'ouvrir à nouveau à la vie et se projeter. Car un accompagnement socioprofessionnel leur est aussi proposé. " Nous accueillons des femmes détenues en fin de peine ", explique Gabriel Mouesca, le directeur de la ferme de Baudonne.
Cette campagne de financement est décisive pour la pérennité de la ferme. À noter que la ferme ouvre ses portes lors du Festival des 48 heures de l'agriculture urbaine, les 14 et 15 mai prochains.
Samuel Servel, agriculteur à Kergrist, près de Pontivy (Morbihan) ouvre sa ferme laitière bio au public, ce week-end. Pour échanger sur son métier et sur l'accès au foncier... Par Angélique Goyet Publié le 22 Avr 22 à 8:45 Une prairie avec les vaches de Samuel Servel, bordée de haies bocagères, en 2019. ©(Pontivy Journal archives) Ce n'est pas une première pour Samuel Servel, agriculteur de Kergrist, près de Pontivy ( Morbihan): il aime échanger sur son métier et surtout sur l' avenir de la profession. Il le fait régulièrement avec des professionnels ou un public averti, mais cette fois, sa ferme laitière bio s'ouvre au public ce samedi 23 avril 2022. Engagé pour préserver sa ferme, même après lui Installé depuis 2011, au hameau de Guerlogoden, sur la route Pontivy-Kergrist, sa ferme cumule 100 hectares de terres et 75 vaches en herbe. Il a aussi 15 km de haies bocagères. Toute la surface de l'exploitation est utilisée pour ses vaches. Ses prairies sont composées d'un mélange de graminées avec du trèfle et des légumineuses.
D'ici la fin de l'année, elle déménagera à deux kilomètres de là dans un vaste bâtiment de près de 4 000 mètres carrés et y rassemblera toutes ses activités: graineterie-épicerie, production de semences, conditionnement, expédition. Cet agrandissement n'a rien d'anodin. Son activité est en progression continue, l'an dernier les ventes ont fait un bond de 35%: deux millions de sachets de graines vendus contre 1, 5 million en 2020. « Avec la pandémie, beaucoup de gens se sont remis au potager, à chaque crise le jardin est une valeur refuge, on avait aussi connu une forte croissance en 2008 », analyse son directeur Dominique Velé, fils d'une ancienne figure de la filière végétale angevine. Il a de quoi se réjouir, à en croire les résultats d' une étude menée par Kantar pour l'interprofession des semences (Semae, ex-Gnis). « Les citadins partis en province qui redécouvrent le jardinage plaisir, ce n'est pas qu'un effet de mode, c'est une pratique pérenne qui va se transmettre aux jeunes générations », prévoit Vincent Poupard, délégué régional Semae Ouest.
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