Qu'il nous apprenne à voir ce monde comme lui-même le voit, avec un regard plein d'amour. C'est aussi ce message que nous retrouvons dans l'Évangile. Cette parabole du bon grain et de l'ivraie, nous la connaissons bien parce que nous l'avons entendue souvent; cet homme qui sème le bon grain c'est Dieu. Nous n'oublions pas ce qui est dit dans le premier récit de la Création: « Dieu vit que cela était bon ». Tout ce qui vient de Dieu est beau et bon. Le bon grain est mis en terre par Dieu. Il faut le dire et le redire, Dieu ne nous donne que du bon grain. Le problème c'est qu'au lieu de « veiller au grain », nous dormons. Nous nous installons dans la routine, la facilité; nous oublions le Seigneur et son Évangile. Pendant que les gens dormaient, l'ennemi est venu. Il vient toujours pendant que nous dormons. Ce n'est pas pour rien que Jésus nous demande de veiller et de prier pour ne pas succomber à la tentation. C'est ce qui est arrivé à Pierre, Jacques et Jean au Jardin des Oliviers, la veille de la mort de Jésus.
D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie? " 28 Il leur dit: "C'est un ennemi qui a fait cela. " Les serviteurs lui disent: "Alors, veux-tu que nous allions la ramasser? " – 29 "Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. 30 Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs: Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier. " » Matthieu 13 36-43 36 Alors, laissant les foules, il vint à la maison, et ses disciples s'approchèrent de lui et lui dirent: « Explique-nous la parabole de l'ivraie dans le champ. » 37 Il leur répondit: « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; 38 le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les sujets du Royaume; l'ivraie, ce sont les sujets du Malin; 39 l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. 40 De même que l'on ramasse l'ivraie pour la brûler au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde: 41 le Fils de l'homme enverra ses anges; ils ramasseront, pour les mettre hors de son Royaume, toutes les causes de chute et tous ceux qui commettent l'iniquité, 42 et ils les jetteront dans la fournaise de feu; là seront les pleurs et les grincements de dents.
» Traduction œcuménique de la Bible Le champ de blé est l'allégorie du monde. Matthieu fournit en XIII, 37 une explication de cette parabole: Il leur répondit: « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les sujets du Royaume: l'ivraie, ce sont les sujets du Malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on ramasse l'ivraie pour la brûler au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde: le Fils de l'homme enverra ses anges; ils ramasseront, pour les mettre hors de son royaume, toutes les causes de chute et tous ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise du feu; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Entende qui a des oreilles! » Le Seigneur, le Christ sème sur ce champ le bon grain, ses enfants. Mais la nuit, l' »ennemi », c'est-à-dire Satan, le Diable, sème l'ivraie, plante fourragère réputée nocive pour les cultures, dont le nom en français du vient du soupçon qu'elle enivre celui qui la consomme (son nom grec est zizanion, qui a donné zizanie).
Un jour viendra pourtant où le maître de la moisson dira que l'heure a sonné de faire le tri. Jésus reprend là, dans l'explication qu'il donne à ses disciples, le style et l'imagerie traditionnelle du thème du jugement dans toute la Bible: il est toujours présenté comme une division en deux camps, les bons d'un côté, les mauvais de l'autre, mais personne ne s'y trompe: personne n'oserait se vanter d'être entièrement bon, personne non plus ne peut être accusé d'être entièrement mauvais! La frontière qui sépare les bons des méchants passe en réalité en chacun de nous! Nous sommes tous des êtres partagés. Quand Malachie oppose les humbles aux arrogants (Ml 3, 19 1), quand Jésus oppose bon grain et ivraie, nous sommes tous concernés: tous à la fois humbles et arrogants, justes et méchants, bon grain et ivraie; nous retrouverons exactement la même opposition dans la parabole du jugement dernier également chez saint Matthieu (Mt 25, 31 – 46). Mais alors comment comprendre concrètement, et comment concilier la brutalité promise aux méchants et la récompense promise aux bons, si nous sommes chacun les deux à la fois?
La parabole du bon grain et de l'ivraie Cette parabole fait partie d'une série de paraboles du Royaume, introduites par « le Royaume des cieux est comparable à ». Comme celle du semeur qui précède dans l'évangile de Matthieu (Mt 13, 3-9) elle reçoit une explication. Elle est propre à Matthieu et lui permet grâce à l'explication d'associer la venue du Royaume avec le jugement à la fin des temps, thème qui lui est cher. Mais il faut noter qu'entre la parabole elle-même et son explication se trouvent deux petites paraboles du Royaume très courtes, qui rendent au Royaume tout son mystère et surtout sa présence dans le monde. Matthieu 13 24-30 24 Il leur proposa une autre parabole: « Il en va du Royaume des cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ. 25 Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu; par-dessus, il a semé de l'ivraie en plein milieu du blé et il s'en est allé. 26 Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie. 27 Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire: "Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ?
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