C'est un outil de gestion, que chaque entreprise doit façonner à sa main, en fonction de son environnement et de ses enjeux. L'internalisation de la conduite du changement Le déploiement de plus en plus fréquent, parfois même systématique, d'actions de conduite du changement a conduit certaines grandes entreprises à se doter de structures pérennes plus ou moins conséquentes pour accompagner les différents projets. La conduite du changement devient alors un métier et/ou un ensemble de compétences à constituer et développer dans les entreprises. Cet ouvrage s'inscrit dans cette logique de professionnalisation de masse en rendant accessible des outils de spécialistes. 10 ans de recherche en conduite du changement Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de production de connaissances sur la conduite du changement initié en 2003 par la publication des ouvrages suivants. Pratiques de la conduite du changement (Autissier et Moutot): publié en 2003, cet ouvrage dresse un panorama des pratiques en entreprises et en cabinets de conseil en conduite du changement.
Comment être plus efficace? Les entreprises ayant fait le choix de l'internalisation le font en général selon deux stratégies qui sont la création d'une structure dédiées ou bien l'animation d'un réseau. Le tableau suivant donne les grands caracteristiques de ces deux formes d'internalisation. Des exemples d'internalisation de la conduite de changement sont développés dans l'ouvrage Méthode de conduite de changement, 3 e édition (Autissier, Moutot, 2013, Dunod). Le choix entre ces deux configurations resulte de la culture de l'entreprise en termes de gestion de projet mais aussi de capacité à gérer des experts de manière indépendante. Si l'entreprise n'est pas complètement mature par rapport à ces deux notions, nous conseillons l'option du réseau de compétences. CAS du Dispositif Litchi chez EDF Autissier D., Leloup R., Marty S., Une innovation en conduite du changement. Le projet Litchi à EDF Eyrolles, 2008. Le dispositif Litchi chez EDF a consisté à produire un référentiel méthodologique de conduite du changement en insistant sur les productions à réaliser pour opérationnaliser la conduite du changement dans les projets.
Mais elle génère plus de valeur à moyen terme. Pour en savoir plus sur les résistances au changement: Conduite du changement: les processus psychiques Cet article, publié dans Conduite du changement, est tagué Conduite du changement. Ajoutez ce permalien à vos favoris.
Cette analyse consistera à: Constater les dysfonctionnements au coeur des outils, des process et des équipes et leurs répercussions opérationnelles. A la genèse de l'analyse, un état des lieux: vos équipes ont-elles du mal à se familiariser avec les nouveaux processus métiers mis en place au sein de votre département? Vos commerciaux n'utilisent pas toutes les fonctionnalités de votre CRM lorsqu'ils sont face à des prospects? Vos collaborateurs ont du mal à prendre en main les nouvelles fonctionnalités de l'intranet d'entreprise et sollicitent très souvent le support? Créer une cartographie rapide des acteurs concernés. Vous pouvez classer ces acteurs selon leur niveau d'implication dans le projet. Les décideurs prennent la décision du changement et l'initient (Top Management); les porteurs du projet sont responsables de sa réussite et y contribuent de près ou de loin (équipe projet, experts métier, managers opérationnels, responsables formation, ressources humaines, Direction des Systèmes d'information); les utilisateurs et/ou bénéficiaires du projet sont les principaux acteurs du changement (équipes métiers concernées par le changement, ensemble des collaborateurs).
Que doit-on produire lorsque l'on fait de la conduite du changement? Cet ouvrage répond à cette question en proposant une soixantaine d'outils répartis en 9 dossiers. Ces outils servent tout autant à la compréhension de la conduite du changement qu'à son instrumentalisation constituant ainsi la trame d'une formation pour une personne devant prendre une fonction en conduite du changement. Qu'entend-on par conduite du changement? Initiée à l'occasion de grands projets informatiques, dans les années 1990, la conduite du changement est devenue une pratique gestionnaire destinée à favoriser l'adhésion des beneficiaires aux projets. De plus en plus utilisée pour tout type de projet, la conduite du changement s'avère être un investissement rentable. En effet, si elle représente 5 à 7% du montant des projets, elle augmente leur probabilité de réussite d'environ 50% en termes de respect des délais. En mobilisant les diagnostics socio-organisationnels, la communication, la formation et l'accompagnement des managers, la conduite du changement vise quatre objectifs: l'information, la compréhension, l'adhésion et la participation des bénéficiaires.
Les gens ont peur parce qu'on n'explique pas ou pas bien les choses – et parfois parce que la DG n'y met pas non plus du sien... Votre projet sera donc perçu par certains d'abord comme une menace: soit sur leur zone de confort (« Mon Dieu, je ne vais pas savoir faire… Je panique… »), soit sur leur positionnement (« Serais-je toujours chef, toujours autonome ou pas? »), sur leurs espoirs de pouvoir, soit sur la nécessité d'être plus transparent et de rendre des comptes (les cadres surtout... ). Il s'agit donc d'aplatir et de crever les abcès sur les anticipations de crispations et de rejets que le changement peut susciter. Mais inversement, accompagner les gens, c'est aussi les motiver! On n'accompagne pas les gens pour éviter des catastrophes. On regarde le positif du projet de changement. Et on vend, on défend, on plaide tout ce qu'il y a de positif dans ce projet de changement. Il faut alors pouvoir s'adresser aux équipes de façon compréhensible en évitant les termes trop techniques.
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