À l'assaut des aiguilles du Diable est un film français de 1942 réalisé par le réalisateur de cinéma de montagne Marcel Ichac ( 1906 - 1994). C'est aussi le nom d'un livre écrit par Marcel Ichac (éd. Jean Susse, 1945) relatant le tournage de ce film. Un grand classique du cinéma de montagne [ modifier | modifier le code] Le film documentaire accompagne le célèbre guide de montagne Armand Charlet dans la répétition de la première et célèbre ascension du Mont Blanc du Tacul qu'il avait lui-même réalisée en 1925. Le film, entièrement dédié à la beauté du geste du grimpeur et à sa façon de trouver la solution de passages difficiles, restera longtemps un grand classique du cinéma de montagne. Le tournage du film constitue lui-même un exploit sportif. L'écrivain de montagne Pierre Minvielle le décrit ainsi: « Le tournage s'effectue à plus de 4 000 mètres. Le but est de faire revivre sur la pellicule les exploits déjà légendaires à l'époque du guide d' Argentière Armand Charlet. Le film montre l'excellent grimpeur aux prises avec le fameux surplomb de l'Isolée, qu'il avait escaladé pour la première fois en 1925.
Marcel Ichac a accompagné l'alpiniste Armand Charlet, en 1943, dans la répétition de la première traversée des Aiguilles du Diable que le guide de la vallée de Chamonix avait réalisée en 1925. Une cordée rejoint sur neige et glace le col du Géant, parvient à l'arrête du Mont-Blanc-du-Tacul et sur le col du Diable. Les hommes traversent les aiguilles en escaladant cheminées, fissures et paroi en rappel. Ils accèdent au versant oriental du massif du Mont-Blanc qui offre un panorama sur les Grandes Jorasses et le Mont-Blanc. Armand Charlet atteint le premier les sommets de quatre aiguilles au dessus de 4000 mètres: la Corne du diable, la Pointe Chaubert, la Pointe Médiane et la Pointe Carmen; il raconte aussi comment il réussit l'ascension de la plus éloignée, l'Isolée.
Continuer en traversée vers la G, mousquetonner un clou juste avant l'arête, et basculer en face Sud juste sous le mini-surplomb bien visible du relais (5c). Monter plus facilement en face S le long de l'éperon jusqu'à une plate-forme (passage Contamine que nous fîmes). Var-2: Le passage original, plus athlétique consiste à monter en direction d'une lame surplombante que l'on contourne par la gauche (V+) et gagner une plate-forme par un court dièdre Voir photo "C2C-Beno", prise aussi le 2/08/2013. Gagner alors le sommet par une 2ème longueur facile, en repèrant les anneaux de rappel sur la doite, environ 20m sous le sommet. 4'- Descendre du somment de l'Isolée en désescalade, puis par un rappel de 25m bien vertical sur la brèche de l'Isolée. 5- Continuer sur l'arête faîtière vers le sommet du Mont Blanc du Tacul, en se tenant à droite de l'arête pour éviter de monter sur les 2-3 petits "pics" inutiles de l'arête. Traverser au mieux sous ces pics, en contrebas sur la droite. Nous avons escaladé tous les pics (le plus haut en 5a) et perdu 30 min pour en descendre "à la corde", qui s'est bien coincée:o(( Qand l'arête se termine, monter en oblique vers la droite les couloirs de neige ou caillasses, sous "le Tacul gris de gauche" visible des aiguilles du Diable Photo sortie Tacul.
O'Brien et R. L. M. Underhill avec Armand Charlet et G. Cachat. Cette course difficile (D+) est devenue une grande classique. La première hivernale fut réalisée par Raymond Lambert, E Stagni et M. Gallay en 1938, qui se retrouvèrent bloqués cinq jours dans la tempête. En 1942 le cinéaste Marcel Ichac y tourna un grand classique du film de montagne, À l'assaut des aiguilles du Diable, avec Armand Charlet dans son propre rôle. Notes et références [ modifier | modifier le code] Articles connexes [ modifier | modifier le code] Sommets des Alpes de plus de 4000 mètres
Lors du tournage, on est en pleine Seconde Guerre mondiale, les difficultés dues aux restrictions – Ichac parlait de conditions ascétiques - viennent s'ajouter aux dangers de la prise de vue. Car Ichac filme sur place, dans la paroi, sur les lieux mêmes de l'exploit. Le résultat sera une œuvre à résonance héroïque qui, en ces temps d'occupation, connaîtra un grand retentissement. » — Marcel Ichac, Le Maître incontesté du cinéma de montagne, Pierre Minvielle, in La Montagne et Alpinisme, 3-94, pp 12-14 Ce film constitue pour Marcel Ichac un manifeste de sa conception du cinéma de montagne (20 ans avant une œuvre plus ambitieuse, Les Étoiles de midi). Ce dernier souhaitait montrer que l'enjeu sportif lui-même, montré dans son dépouillement mais avec une grande sensibilité humaine, avait autant d'intensité qu'une histoire de fiction artificiellement dramatisée. Comme l'écrit le critique de cinéma Pierre Leprohon: « À l'assaut des aiguilles du Diable est un document psychologique autant qu'un film d'alpinisme.
La progression se déroule ensuite entre une succession d'ascensions des cinq pointes, en utilisant le terrain au mieux, et de leurs descentes en rappels. Il convient d'ailleurs d'être vigilant à ne pas coincer la corde s'il n'y a pas de cordée derrière vous… La Corne du Diable (4 064 m) Du col du Diable, contourner la Corne du Diable par la gauche (4a) jusqu'à la brèche Chaubert (4 047 m). L'ascension de la Corne du Diable (facultative) se fait par son arête nord-ouest (III+). Un rappel de 25 m ramène à la brèche Chaubert. La pointe Chaubert (4 074 m) Monter par une dalle fissurée raide (IV+) puis par l'arête de droite. Trois rappels (15, 20 et 22 m), un peu sur la gauche, déposent à l'échancrure est de la brèche Médiane. Le gendarme se contourne par le versant nord et amène à l'échancrure ouest, plus basse (4 017 m) et au pied de la pointe Médiane. La pointe Médiane (4 097 m) Passer par des gradins sur la droite jusqu'à un dièdre que l'on remonte (V, 40 m). Une variante est possible: après 15 m dans le dièdre, tirer dans la dalle de droite (IV+) vers des fissures que l'on prend (IV+) pour rejoindre l'arête est et un replat.
Si cette course j'ai pu la faire dans un mode express une fois parfois ou sous un ton léger par des conditions estivales la dernière fois aujourd'hui l'ambiance était à l'hivernale. On remet les crampons dès que l'on passe côté nord. On les enlève versant sud. Tout au long on a préféré faire de petite longueur, pour que le second ne gèle pas au relais. Avec Antoine peu de paroles sont nécessaires pour se comprendre. On a peu grimper ensemble mais son efficacité dans ces conditions est surprenante et me rassure pour m'engager au fil des heures. En fin d'après midi, en arrivant à l'aiguille je me suis dit "on a beau revenir plusieurs fois dans une course les conditions différentes font que l'on ne vit pas la même histoire". Aujourd'hui c'était beau mais pas facile. Voici quelques photos
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