En janvier 2006 s'est créé à l'instigation d'une dizaine de débardeurs à traction animale, un groupement de professionnels baptisé « Débardage Cheval Environnement » ( DCE). Depuis plusieurs années, la profession ne comptait plus aucune forme de représentation nationale. Qui sommes-nous? Débardage Cheval Environnement est une association Loi 1901 qui fonctionne de manière autonome grâce aux fonds de ses membres actifs. Nous sommes en d'autres termes un groupement d'intérêts professionnels. Les débardeurs à traction animale membres de DCE ont pour la majorité d'entre eux une solide expérience du débardage. Ils sont répartis sur tout le territoire français et le groupement compte même un débardeur suisse. Débardeur à cheval, un métier de coopération. Nous avons des statuts d'entreprise différents: Entrepreneur de Travaux Forestiers (ETF), exploitant agricole et forestier, salarié d'association. Nous intervenons dans divers milieux: forêt de production, milieux sensibles, et utilisons certains outils spécifiques comme le porteur hippomobile par exemple.
Il nous arrive parfois d'avoir un attelage de six chevaux. Ça demande de la précision». Complémentaire au travail de transport, le recours au cheval est la marque d'une démarche respectueuse de la forêt et du milieu. Son travail, le débusquage, consiste à traîner les arbres abattus jusqu'à la piste accessible aux engins. Silencieux, le cheval est une énergie non polluante. Débardage cheval environnement le. Très maniable, réactif, agile, précis, il pénètre et intervient dans la parcelle sans tasser le sol, sans écraser les jeunes végétaux, ni abimer le bois sur pied. Relation homme-cheval forte Le métier de débardeur à cheval, demande deux compétences: une connaissance approfondie de la forêt et du travail de forestier et bien sûr celle de ses chevaux nécessitant un dressage spécifique. «Notre rôle consiste à placer nos bêtes, à choisir la bonne trajectoire pour les faire slalomer entre les arbres», explique Florent Daloz. «On fait appel à tous les moyens pour permettre aux troncs de glisser le mieux possible. Lorsqu'il y a de fortes montées, le débardeur met en place un système de poulies (ndlr mouflage) pour diviser la charge.
Parmi eux, Denis Jaffré présentait son piège à frelon, apprécié des visiteurs. Denis Jaffré a expliqué son piège à frelons aux participants.
La descente représente de vrais dangers car il faut savoir lancer les grumes sans faire prendre de risques ni aux animaux, ni aux humains», confie-t-il. «C'est technique! L'approximation n'a pas sa place. Il faut qu'il existe entre l'homme et le cheval une relation forte et une grande complicité». Un parcours semé d'embuches «J'ai débuté ma carrière dans les années 80 comme bucheron-tâcheron chez différents employeurs», reprend Florent Daloz. Mais les salaires étaient tellement bas qu'au bout de cinq ans, il décide d'aller travailler en Suisse avec un permis transfrontalier. «C'est là-bas que j'ai vraiment appris mon métier. En Suisse, le bois est vendu, abattu et trié bord de route. Les gardes maîtrisent la gestion et l'exploitation. Autres annonces légales - ACHAT DE PRESTATIONS D'EXPLOITATION FORESTIÈRE ( franche-comté haute-saône 70250 ) - eurolegales.com. En partenariat avec eux, on marquait, triait les lots avant de les débiter. » Fort de son expérience et avec l'envie de diversifier son activité, il participe à un stage de débardage avec des chevaux. «J'ai tout de suite accroché et entrepris une formation au CFPPA de Noirétable (NDLR Loire) puis effectué des stages en Wallonie.
» On pourrait donc craindre que la traction animale ne soit qu'un prétexte pour redorer son blason. Pourtant, cette activité a bien d'autres atouts à faire valoir. «À mon avis, le moment est idéal pour relancer ce type de débardage, observe François Sandmeier, directeur du Centre de formation professionnelle du Mont-sur-Lausanne (VD). Nous devons mener une réflexion sur les critères qui doivent prévaloir en économie forestière. Certes, le rendement reste primordial, mais la question de la protection des sols et de la durabilité est également à prendre en compte. Débardage cheval environnement de la. » Un savoir-faire en péril À Neuchâtel, les conclusions du chantier sont encourageantes. «Ce moyen de sortir du bois est étonnamment efficace et guère plus onéreux que les machines, dans des conditions difficiles d'accès, note Jan Boni. Dans ce cas précis, nous avons estimé le coût à 40 francs le mètre cube, contre 80 à 120 par hélicoptère. » Bien que l'équidé ne puisse généralement concurrencer les engins en matière de rapidité et de coût, il tire néanmoins son épingle du jeu dans des situations bien particulières: les forêts périurbaines, comme à Neuchâtel, mais aussi les zones de captage des eaux, où tout risque de pollution doit être évité, ainsi que les réserves naturelles.
En effet, dès cette année, la loi forestière fédérale exige un apprentissage spécifique – qui n'a rien à voir avec le cheval – pour œuvrer dans les forêts d'un tiers contre rémunération. Car sortir des troncs abattus en ayant un rendement suffisant, tout en évitant les accidents, est un métier. Débardage cheval environnement et le développement. Freddy Golay, des Charbonnières (VD), est l'un des rares débardeurs en activité à avoir une formation forestière: «L'engagement de mes chevaux reste marginal, avec seulement une dizaine de jours par année. On fait notamment appel à moi dans des projets didactiques, car l'équidé est un outil de communication sans égal pour expliquer au grand public la gestion des forêts. » Ce marché de niche est donc, pour l'heure, destiné exclusivement à des passionnés, qui veulent faire perdurer ce savoir-faire. «J'aime tellement cette activité, notamment la complicité avec l'animal, que j'achète du bois sur pied pour pouvoir la pratiquer, s'enthousiasme Marc Rebeaud, d'Yvonand (VD). On nous voit à tort comme des adeptes d'un folklore dépassé, alors qu'on s'est adaptés aux contraintes modernes, en intervenant notamment en complément des machines.
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