Publié le 23 mai 2014 à 11h38 SANTE - Des chercheurs américains ont découvert une protéine déclenchant la production d'anticorps capables d'empêcher la multiplication des parasites responsables du paludisme dans les globules rouges. Une avancée qui pourrait venir en aide aux médecins cherchant à élaborer un vaccin contre cette maladie. Avec plus de 600 000 morts par an, le paludisme est l'une des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde. Si elle est guérissable avec un traitement adéquat, il n'existe en revanche aucun vaccin pour limiter les risques de transmission du parasite alors que la moitié de la population mondiale y est exposée. De nombreux scientifiques travaillent sur des vaccins expérimentaux, mais aucun d'entre eux n'est encore homologué car les résultats définitifs des essais cliniques se font attendre. Molecule utiliser contre le paludisme l. Mais récemment, des chercheurs ont fait une découverte qui pourrait accélérer cet objectif. Des membres de l'Institut National des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) ont découvert l'existence d'une protéine, appelée PfSEA-1, capable de déclencher la production d'anticorps spécifiques.
Selon lui, il faut également prendre en considération les moustiques repoussés par les produits des maisons et qui piquent à l'extérieur. « Nous appelons cela la transmission résiduelle. Pour le moment, nous n'avons rien sous la main comme méthode accessible à des pays africains. Nous cherchons à présent à combiner les différentes solutions existantes ». Frédéric Simard fait ainsi référence à un projet qui débute cette année entre l'IRD de Montpellier, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Financé par Expertise France, il aura pour but de recueillir des données biologiques sur trois ans afin de proposer les solutions optimales. « Le projet sera d'étudier les caractéristiques des moustiques dans une centaine de villages où nous utiliserons différentes méthodes de contrôle pour comparer les résultats avec des indicateurs entomologiques (ciblés sur le moustique) et d'autres ciblant la maladie. Molécule utilisée contre le paludisme. Nous disposerons ainsi de vraies données de terrain pour valider ou non des modèles tels que celui-ci».
Exploiter l'évolution comportementale des moustiques face aux pesticides pour combiner des solutions, telle est l'idée développée par deux chercheurs de l'université Exeter au Royaume-Uni et de celle de Berkeley en Californie dans le journal eLife le 25 octobre 2016. C'est à partir de ce raisonnement qu'ils consacrent l'association "répulsif/pesticide" comme solution alternative pour lutter contre le paludisme. Molecule utiliser contre le paludisme la. Un modèle déjà expérimenté par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) sur le terrain. Cette épidémie a causé la mort de 438 000 personnes en 2015 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dont l'objectif est de réduire les décès de 90% d'ici 2030. Dans ce contexte, le développement de stratégies de lutte contre le paludisme, et donc contre ces moustiques vecteurs est primordial. Le problème est que les moustiques craignent de moins en moins les insecticides et que le nombre de molécules efficaces dans ces derniers diminuent. Insecticide et répulsif combinés contre les anophèles: proposition d'un modèle mathématique Les chercheurs partent du postulat que la plupart des moustiques vecteurs du paludisme, les anophèles, piquent davantage les hommes à l'intérieur et la nuit.
Résultat: les médicaments soignent dans 79% des cas, contre 99, 5% pour l' Artemisia annua. Le problème est qu'il est difficile pour ces pays, bien souvent touchés par la famine, de cultiver de l'armoise. De nombreuses associations, convaincues par l' efficacité de ce traitement naturel ont donc décidé de les aider à se soigner avec l'armoise. Une molécule expérimentale prometteuse contre le paludisme - Sciences et Avenir. Colis humanitaires d'Artemisia Les pionniers de la sensibilisation aux vertus de cette plante sont les membres de l'association Artemisia contre le paludisme, qui s'est créée en 2002. Cela fait maintenant quinze ans que ses bénévoles œuvrent pour faire connaître et diffuser la plante en matière de paludisme et en favoriser la culture dans les zones à risques. Aujourd'hui, l'association est bien implantée en République démocratique du Congo, au Togo et au Bénin où elle envoie régulièrement des colis avec les récoltes des bénévoles, implantés en France. Sa mission est également pédagogique puisqu'elle aide les pays africains à cultiver eux-mêmes cette plante médicinale.
Les médicaments antipaludiques les plus connus sont les suivants: La quinine; La chloroquine; La primaquine; L'association artéméther – luméfantrine La méfloquine. Depuis quelques années, les autorités de santé s'inquiètent de l'émergence de deux phénomènes de résistance: La résistance des parasites aux médicaments antipaludiques; La résistance des moustiques aux insecticides utilisés pour les détruire. Lire aussi – Le paludisme, une maladie à éradiquer! De la tafénoquine à un vaccin anti-palu… Dans ce contexte, le développement de nouveaux traitements préventifs et curatifs du paludisme constitue une priorité mondiale de santé publique. Molecule utilisee contre le paludisme - Solution à la définition Molecule utilisee contre le paludisme. Dernièrement, un nouveau médicament a été approuvé par l'agence américaine du médicament, la tafénoquine. La tafénoquine a passé avec succès l'étape des essais cliniques et a démontré son efficacité notamment dans deux études cliniques de phase 3 ayant regroupé plus de 4 000 patients: L'étude DETECTIVE menée en Ethiopie, au Pérou, au Brésil, au Cambodge, en Thaïlande et aux Philippines; L'étude GATHER menée au Pérou, au Brésil, en Colombie, au Vietnam et en Thaïlande.
Haut de page
Pokemon Gold Rom Ds, 2024