« Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime », c'est une phrase que j'ai entendue il y a longtemps dans un séminaire de développement personnel. Elle m'a toujours beaucoup inspirée. En tant que coache en nutrition, je m'y réfère aussi. Très souvent, je rencontre des personnes qui souhaitent mincir, perdre 15, 20 ou 25 kilos, qui se sentent bien et qui ont même mis en place différentes stratégies mais qui pourtant n'arrivent pas à atteindre leur objectif et qui se retrouvent devant un mur. Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. C'est un peu à l'image de l'iceberg avec seul le dessus à la surface. L'iceberg émotionnel Nous avons de nous-mêmes une image consciente que l'on peut comparer à la partie émergée de l'iceberg et une image inconsciente, composée de souvenirs, de mémoires d'enfance, de tout ce qui est enfoui en nous, de non-dits, qui est la partie immergée de l'iceberg. Cette mémoire silencieuse est peut-être un refrain entendu enfant, une injonction à finir son assiette (preuve d'une bonne santé) ou à arrêter de trop manger (réponse au modèle de minceur imposé).
Le vieil adage voulant que « tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime », nous enseigne que les blessures du passé, les émotions refoulées, les rancœurs et les conflits non résolus seraient à l'origine de nombreux problèmes de santé que nous rencontrons aujourd'hui. Et si nous étions invités à considérer la maladie non plus comme une « agression » contre notre métabolisme, mais bien comme un « blocage » empêchant le simple parcours d'une information et son assimilation par notre cerveau? Voici ce qui se passe en réalité en nous chaque fois qu'un événement majeur vient déséquilibrer notre harmonie intérieure: 1- PRESSION: Le choc initial Dans un premier temps survient un stress déclencheur, le « choc initial »: que ce soit un événement imprévu, une mauvaise nouvelle, une situation conflictuelle ou une parole blessante. Déstabilisé, vous tentez d'abord de nier la réalité: « Ça ne se peut pas! C'est impossible! Cela ne peut pas m'arriver à moi! ». Plutôt que d'accueillir cette nouvelle information, le cerveau la rejette, la nie ou la « dissimule » dans un recoin perdu de sa conscience, afin de pouvoir continuer de vaquer normalement aux autres préoccupations de la vie.
« Tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime » Nombre de mes clients viennent me voir car, « après avoir tout essayé », ils se sentent démunis et tentent les « médecines douces », sinon pour être soulagés, au moins pour être moins stressé! Et voilà que commence une prise de conscience du chemin pour libérer toutes nos blessures enfouies et nos maux d'aujourd'hui qui y sont souvent liés. Réflexologie et Migraines Mme M. arrive au cabinet par le biais de son mari qui lui a offert pour Noël, 3 séances de réflexologie pour la détendre. Nous prenons le temps de discuter, comme à chaque première séance, pour établir un « bilan » non seulement de son état de stress, des émotions et des problématiques qu'elle peut rencontrer au quotidien, mais aussi pour faire un retour en arrière sur ce qu'elle souhaite me raconter de sa vie, les moments marquants, les opérations, les traumatismes… Rien n'est obligatoire mais plus j'en sais sur la personne et plus je peux établir un protocole ciblé qui va nous faire gagner du temps quant à l'amélioration voire à la disparition des symptômes d'aujourd'hui.
Qu'est-ce que je pourrais bien faire avec ça? » À la longue, cela prend de plus en plus d'espace dans notre esprit. Notre cerveau, accaparé par son besoin de trouver comment intégrer ces données, pourrait bien se montrer de plus en plus distrait. C'est la deuxième étape: le déficit d'attention! Ces petits instants de distraction font surgir nombre de désagréments: on se coupe avec une feuille de papier, on se cogne l'orteil contre un meuble, on se brûle avec une allumette… Mais comme ce sont des « choses qui arrivent », on n'y prête pas attention oubliant ces petits ennuis aussi rapidement qu'ils sont apparus. 3- IMPRESSION: Le rappel à l'ordre Au bout de quelques jours, ce mal-être ignoré commence pourtant à laisser des traces, à s'imprimer dans notre cerveau. Perturbé, celui-ci souhaite vraiment s'arrêter pour focaliser notre attention sur ce qui est latent en nous ( la douleur, l'insatisfaction, le sentiment d'impuissance …). Nous pouvons alors voir des événements plus troublants se produire dans notre vie: avoir un accrochage avec notre voiture, perdre des objets auxquels nous tenons ou négliger de faire réparer le robinet qui fuit, pour voir notre cuisine inondée « par inadvertance »… Là encore, nous avons toujours le choix: prendre le temps de nous intérioriser pour nous demander ce qui ne va pas en nous ou maintenir notre attention sur ce qui se passe « à l'extérieur » de nous… et poursuivre notre route comme si tout cela n'était que le fruit du hasard.
C'est l'image consciente que vous avez de vous-même, et vous avez toute la partie immergée de l'iceberg qui sont toute la partie inconsciente que vous avez en vous: vos souvenirs, vos mémoires d'enfance, toutes les choses que vous avez enfui en vous, que vous avez ravalé, et que vous n'avez finalement pas du tout développé plus que ça, que vous avez vraiment caché à l'intérieur de vous-même. Ça peut être des injonctions que vous avez reçu étant petit du type: Arrête, tu manges trop, ou finis ton assiette; des injonctions de minceur excessive ou au contraire de manger beaucoup pour être bien gros, bien gras et en bonne santé soi-disant. Ça peut-être aussi de vous servir des belles assiettes. J'ai vu beaucoup de famille où une belle assiette, c'est une assiette hyper trop grosse. Et du coup, on crée des mauvais repères. Ça peut être aussi des petits surnoms qu'on vous a donnés comme par exemple: on vous a appelé Bouboule. J'ai une amie récemment à qui j'ai fait une conférence en ligne qui racontait cet exemple et qui se faisait appeler Bouboule quand elle était petite.
Et un autre conseil que je vous donne, c'est: à chaque fois que vous avez une pulsion alimentaire, que vous sentez que vous allez manger trop, posez-vous la question de comment vous vous sentez? Il y a des fortes chances que vous soyez en train de vivre une émotion qui fait manger, c'est-à-dire la colère, la tristesse, l'ennui, le sentiment d'abandon, le sentiment de solitude. Toutes ces émotions et ces sentiments nous font manger, et vous avez besoin d'y répondre autrement qu'avec l'alimentation puisque vous n'allez pas vous sentir moins seul si vous avalez la plaquette de chocolat. Vous n'allez pas vous sentir moins en colère si vous finissez le paquet de gâteau. Donc, arrêtez de vous détruire, de vous saboter. Acceptez de reconnaitre ses émotions en reculant, en prenant de la distance avec la plaquette de chocolat ou le paquet de gâteau. Vous buvez un verre d'eau, vous respirez et vous dites: qu'est-ce qui se joue en moi et comment je pourrais répondre autrement à cette émotion plutôt qu'en finissant le paquet de gâteau.
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