Samir Saied, qui vient d'être nommé, lundi 11 octobre 2021, au poste de ministre de l'Economie et de la Planification dans le gouvernement de Najla Bouden Romdhane, est diplômé de l'Ecole centrale de Paris, promotion 1982. Il occupe actuellement le poste de président directeur général de Tunisie Telecom depuis mai 2021. D'avril 2019 à avril 2020, il a assuré la présidence du conseil d'administration de la BTK, alors filiale tunisienne du groupe bancaire français BPCE – dont les parts ont récemment été rachetées par le groupe industriel Elloumi. Il a également occupé le poste de directeur général de la Société Tunisienne De Banque (STB) de janvier 2016 à mars 2019. Avant de rejoindre la STB, Samir Saied était le directeur général de la Banque de développement d'Oman (ODB), durant la décennie 2003-2013. Au cours de la période 2013-2016, il avait rejoint, en tant que directeur général, ALHOSN INVESTMENT COMPANY un partenariat de Venture Capital et Private Equity, conjoint entre Qatar Holding et le ministère des Finances d'Oman.
Par | 21 Octobre 2021 à 18:11 Samir Saïed, ingénieur de formation et expatrié au Golfe où il a travaillé dans un fonds d'investissement souverain qatari durant de longues années, vient de prendre les commandes d'un ministère nouvellement créé de l'Economie et du Plan, couvrant également l'Investissement, et le Développement régional. Les prérogatives de ce ministère ne sont pas claires et se croisent avec d'autres ministères. Jusqu'à aujourd'hui Samir Saïed n'a fait aucune communication sur son programme de travail d'autant plus que son ministère ne dispose pas de site officiel pour présenter ses orientations, les défis posées à l'économie nationale que le nouveau ministère compte lever ainsi que les réformes brûlantes qu'il compte réaliser. Toutefois, faut-il noter que la marge de manœuvre du nouveau ministre est extrêmement réduite pour ne pas dire absente notamment en raison de l'absence de visibilité sur les indicateurs financiers et budgétaires. En outre, une éventuelle influence de Samir Saïed sur la politique monétaire n'est plus possible face à une Banque Centrale « indépendante » et dont le gouverneur détient effectivement toutes les reines de l'économie (fixation du cours de change, détermination du taux d'intérêt de base, supervision des banques, gestion et injection des liquidités de l'Etat, etc. ).
Puis il rejoindra les premières équipes qui participeront au lancement de l'ATB. C'est ainsi qu'il évoluera de responsable du Corporate Fiances (1989 – 2000) à chargé de la Direction générale du financement (2000 – 2003), avant de partir à Oman au sein d'Al Hosn Investment Company qu'il dirigeait au Sultanat d'Oman un partenariat entre le ministère des Finances Omanais et le Qatar Holding, le Fond Souverain Qatari. Il est établi pour investir en Start Up à Oman, et en Capital Développement et Private Equity dans les pays du Golf et dans les marchés matures. Quant à l'Oman Development Bank, il est le principal bailleur de fonds long terme pour les Corporate et PME Omanaises.
La partie tunisienne a présenté le programme de réformes du gouvernement, en vue de relancer la croissance, d'assurer la stabilité des équilibres financiers et de développer les acquis sociaux. Le ministre de l'Economie a passé en revue « les mesures et décisions prises la dernière période en vue d'améliorer le climat d'investissement et d'affaires, de mettre à disposition les meilleures conditions pour le secteur privé, afin de pouvoir renforcer son rôle en matière de création de richesses dans le pays ». Les responsables de la banque mondiale ont réitéré « les dispositions de leur institution à continuer à accompagner la Tunisie dans son processus de développement, et à l'appuyer auprès des institutions financières internationales ». La délégation tunisienne avait rencontré auparavant une délégation du FMI, conduite par le directeur du département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale, Jihad Azour. Gnetnews
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