L'École des femmes Acte I Scène 4 L'École des femmes écrite par Molière Horace, Arnolphe Arnolphe. Ce n'est point par le bien qu'il faut être ébloui; Et pourvu que l'honneur soit… Que vois-je? Est-ce? … Oui. Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même, Hor… Horace. Seigneur Ar… Ah! joie extrême! Et depuis quand ici? Depuis neuf jours. Vraiment? Je fus d'abord chez vous, mais inutilement. J'étais à la campagne. Oui, depuis deux journées. Oh! comme les enfants croissent en peu d'années! L école des femmes acte 1 scène 1 texte de. J'admire de le voir au point où le voilà, Après que je l'ai vu pas plus grand que cela. Vous voyez. Mais, de grâce, Oronte votre père, Mon bon et cher ami, que j'estime et révère, Que fait-il? que dit-il? est-il toujours gaillard? À tout ce qui le touche, il sait que je prends part: Nous ne nous sommes vus depuis quatre ans ensemble. Ni, qui plus est, écrit l'un à l'autre, me semble. Il est, seigneur Arnolphe, encor plus gai que nous, Et j'avais de sa part une lettre pour vous; Mais depuis, par une autre, il m'apprend sa venue, Et la raison encor ne m'en est pas connue.
Quelle est la particularité de ce circuit argumentatif: Qu'il ne repose sur aucun argument logique mais sur des arguments par définition ou d'expérience qui ne prenne en compte que l'énonciateur et sa subjectivité l'enfermant dans sa sphère de monomane. Rien n'est fondé. Son argumentation ne repose sur aucun exemple à part celui du Corbillon qu'il imagine. Son argumentation n'a pas de prise car elle ne s'appuie pas sur du vécu mais uniquement sur des préceptes qu'il s'est lui-même forgé. Il ne donne aucune preuve tangible donc impossible ni de convaincre ni de persuader. On bâtit deux ou trois paragraphes à partir de notre travail d'analyse. 1/ Un circuit argumentatif en apparence construite: thèse / arguments/ lien logique. L école des femmes acte 1 scène 1 texte streaming. Présent de vérité général…. 2/ mais un discours captieux et infondé: Nature des arguments / absence d'exemples à part le corbillon qui est absurde donc un discours qui ne peut ni convaincre ni persuader. II/ L'image du personnage. Il faut se demander quelle image d'Arnolphe nous renvoie cette tirade: Personnage sûr de lui voir les maximes qui sont les siennes et qu'il énonce comme des vérités.
*Il utilise des arguments par définition c'est-à-dire que l'on donne d'un fait ou d'une idée une définition différente de celle du contradicteur qui sera favorable à l'opinion que l'on défend Ex: femme habile = mauvais présage ( A s'oppose aux idées de Chrysalde et des spectateurs de l'époque car il vise en creux les femmes savantes en pleine expansion) Femme qui compose en sait plus qu'il n'en faut Ce faisant il choque l'interlocuteur et le spectateur. L'Ecole des femmes,Molière (I,1) - lecturesenligne.com. On note que ses arguments sont formulés sous forme de maxime qui lui sont propres ( A bâtit ses propres règles) *il n'utilise pas vraiment d'exemples fondés et s'appuie uniquement sur des arguments d'expérience: « je crois » / « je sais ce qu'il coût à de certaines gens…. » ou par dissociation: « moi j'irais me charger…' autrement dit j'irais faire ce que les autres font dont Chrysalde. L'emploi du conditionnel montre qu'il ne s'appuie que sur des hypothèses et non sur du vécu. Il commence par dépeindre l'image de la femme qu'il fuit pour ensuite peindre celle idéale à ses yeux et s'appuie enfin sur un exemple qu'il imagine: celui du corbillon.
Ce sont des réunions mondaines, dans lesquelles la femme est entourée d'hommes, donc forcément tentée. Il refuse aussi une femme qui « de prose ou de vers ferait de doux écrits » (vers 89) car ses textes pourraient être mis au service de l'amour, en particulier pour envoyer un billet à son amant. De plus, il souligne "l'ignorance " (vers 100) d'Agnès. Il la veut naïve et sans esprit. Molière, L'Ecole des femmes - Acte I, Scène I: Scène d'exposition. D'ailleurs, on peut observer le champ lexical qui se développe autour de cette idée: « sotte » (vers 82), « bien sotte » (vers 104), ainsi que « une bête » (vers 110), et « stupide » (vers 115). À cela s'ajoute l'exemple du « corbillon » (l. 97). Agnès remplira donc les obligations traditionnelles de la femme, avec une pratique religieuse, destinée à la maintenir dans la soumission, elle se dévouera totalement à son époux, avec pour seules activités les tâches ménagères: "C'est assez pour elle [... ] de savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer" (vers 102). En un mot, Arnolphe fait apparaître une vision péjorative de cette femme.
Elle fournit les éléments nécessaires à la compréhension d'une situation initiale. Elle est soumise à des règles: selon le Manuscrit 559 de la Bibliothèque Nationale de France, une bonne scène d'exposition « doit instruire le spectateur du sujet et des principales circonstances de la pièce, du lieu de la scène, du moment où commence l'action, du nom, du caractère et des intérêts de tous les principaux personnages. Elle doit être entière, courte, claire, intéressante et vraisemblable ". Ici, le moment est bien choisi pour l'ouverture de la pièce: Arnolphe revient de voyage et discute avec son ami d'enfance, Chrysalde. L'action peut démarrer. Pour commencer, dans cette première scène, les désirs d'Arnolphe sont révélateurs de son caractère. L école des femmes acte 1 scène 1 texte et. Sa peur d'être trompé est une véritable obsession, qui révèle son mépris pour la femme. Il la considère comme un être inférieur, qui ne mérite pas d'être instruit, comme le souligne le vers 84: "Une femme habile est un mauvais présage". On observe également son amour du pouvoir, il veut tenir la première place dans sa maison comme le prouve les vers 91 et 92: "Tandis que sous le nom de mari de Madame, Je serais comme un saint que personne ne réclame?
Arnolphe, croyant qu'il revient encore. Oh! … Oh! que j'ai souffert durant cet entretien! Jamais trouble d'esprit ne fut égal au mien. Avec quelle imprudence et quelle hâte extrême Il m'est venu conter cette affaire à moi-même! Bien que mon autre nom le tienne dans l'erreur, Étourdi montra-t-il jamais tant de fureur? Mais ayant tant souffert, je devois me contraindre Jusques à m'éclaircir de ce que je dois craindre, À pousser jusqu'au bout son caquet indiscret, Et savoir pleinement leur commerce secret. Tâchons à le rejoindre: il n'est pas loin, je pense, Tirons-en de ce fait l'entière confidence. L’école des femmes : Acte 1, scène 1, Molière - Commentaire de texte - Weshmageule1. Je tremble du malheur qui m'en peut arriver, Et l'on cherche souvent plus qu'on ne veut trouver. Une pièce de Théâtre de Molière
LECTURE ANALYTIQUE N ° 1 DE « L'ECOLE DES FEMMES » DE MOLIERE - Problématique: En quoi peut-on dire qu'il s'agit d'une scène d'exposition? I) portrait d'Arnolphe A) un bourgeois Nous apprenons qu'Arnolphe fait partie de la bourgeoisie. Son appartenance sociale est d'emblée donnée. - « Je me vois assez riche… choisir une moitié qui tienne tout de moi » (vers 125-126) B) Un personnage machiste: un complexe de supériorité Derrière sa fausse philanthropie, Arnolphe se montre très rétrograde et machiste quant à sa façon de considérer l'éducation des femmes. Il se qualifie de philanthrope, homme tourné vers les autres ainsi que le suggèrent les vers 131 et 132, mais en fait c'est un personnage faux et à double face. Il a un caractère autoritaire, borné, possessif, vers 124: "en femme comme en tout" Il considère la femme comme un être inférieur et en matière d'éducation la préfère inculte et incapable de se remettre en question pour la garder soumise et dépendante: « une femme qui tienne tout de moi » - non éduquée, « idiote » Il faut donc qu'elle soit coupée du monde extérieur, "je l'ai mise à l'écart": de manière à garder toujours une main mise sur elle.
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