Il y avait un jury de professionnels et l'un d'eux m'a demandé si j'avais pensé en faire un métier. Cela m'a fait rire. Je lui ai répondu que j'étais ingénieur. Je suis reparti et je me suis demandé pourquoi j'avais ri, pourquoi ça m'avait semblé aussi absurde. Je me suis rendu compte que de par mes origines et mon parcours social, je n'avais même pas rêvé la possibilité de faire ce métier. A partir de là, j'ai passé ma dernière année à Centrale, j'ai fait beaucoup de théâtre. Jouer à Taipei - Jeuxclic.com. J'ai décroché mon diplôme. Je l'ai donné à ma mère. Je lui ai dit que j'allais prendre une année sabbatique. Je m'attendais à ce qu'elle me dise que j'étais fou de vouloir faire du théâtre. Elle m'a répondu qu'on m'avait emmené où je devais aller et que maintenant je devais être heureux ". Aujourd'hui, le théâtre est devenu une évidence: " Vingt ans après, cette année sabbatique a duré. Je suis monté à Paris. J'ai pris des cours à Chaillot. L'année d'après je suis rentré au conservatoire national d'art dramatique.
Je me suis retrouvé en classe et j'ai commencé à jouer la poésie. A la première phrase, la classe a explosé de rire. Je me suis demandé si je devais m'arrêter et en fait j'ai continué. Je suis allé au bout de ma poésie. Là-dessus la classe a applaudi. Ma professeure de français m'a encouragé. C'est le premier souvenir de théâtre que j'ai. A partir de là, on a fait des piécettes avec ma prof ". A partir de là, l'amour de la scène grandit: " J'ai eu un autre intervenant, qui dirigeait la compagnie Athala à Lempdes. Je me suis mis à jouer des spectacles. On partait ensemble jouer dans des villages. Ca a été un vrai bonheur. Ca a duré de la troisième à la prépa ". Mais le jeune Mounir Margoum ne songe pas à devenir comédien. Il souligne: " Je n'imaginais pas du tout en faire un métier. Pour moi les études marchaient bien. Winter Taipei - Jouez en ligne sur Y8.com. Issu de l'immigration, a priori ce n'était pas légitime pour moi. J'étais loin d'imaginer cela. C'est une fois arrivé à Centrale que je me suis mis à refaire du théâtre. Il y a eu un festival étudiant à Sophia-Antipolis, et j'ai reçu un prix d'interprétation.
C'est devenu une évidence. La première fois que j'ai mis les pieds sur scène, il s'est passé quelque chose, de manière intérieure. Mais je ne l'ai jamais conscientisé. C'est un endroit où j'ai toujours eu plaisir à aller: c'était un endroit de liberté. J'ai pris conscience que ça me rendait profondément heureux ". Le comédien détaille les rencontres qui ont été capitales pour lui: " Denis Podalydès, en troisième année de conservatoire, a été une forme de mentor pour moi. Il m'a révélé la possibilité du jeu. Jean-Louis Martinelli, qui a dirigé le théâtre des Amandiers, a aussi beaucoup compté. Il y aussi des metteurs en scènce comme Arthur Nauzyciel, Franck Castorf et Célie Pauthe qui m'ont offert des rôles importants ". L'acteur rappelle ce qui lui plaît tant sur scène: " Ce qui m'anime, je pense, c'est qu'il y a quelque chose de l'ordre du groupe qui me plaît beaucoup. C'est un endroit de liberté, un endroit où on peut exprimer des choses. Jouer à taipei 1. Dans la vie, j'exprime moins de choses que sur scène.
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