Saïda a trois grands frères. La famille, d'origine marocaine, est de religion musulmane. Probablement terrorisée à l'idée de justifier une amourette auprès des siens, Saïda cède à la pression et accompagne ses deux jeunes voisins dans le petit bois de Beausoleil. Ce sera pour elle le début d'une terrible épreuve qui se répétera le lendemain et le surlendemain. L'INFIRMIÈRE DU COLLÈGE SIGNALE LES FAITS AU PROCUREUR Ce mercredi-là, les deux ados contraignent Saïda à subir des fellations. Sa réputation est désormais faite. La voici cataloguée de « fille facile » ou plus prosaïquement de « p… ». Le lendemain, ce sont six ados de la cité qui lui font subir les mêmes assauts que la veille. Puis quatre autres le surlendemain. Au total, onze jeunes gens du quartier agresseront l'adolescente. [Ex VIP] Elle se fait humilier, battre et déshabiller par une fille de son école - Netpratic. elle n'osait plus sortir de chez elle Souillée, traumatisée, Saïda finira par ne plus sortir de chez elle. Puis l'école reprend. Au collège Ingres de Montauban où elle est scolarisée, le personnel enseignant et de santé, note un changement dans son comportement.
Du coup, la fille a déposé plainte. «Parce qu'elle n'était plus vierge et qu'avec ses parents maghrébins, ça posait problème pour le mariage», raconte une juge. Là survient un casse-tête juridique: comment prouver le viol alors que, pour une partie des faits, les filles sont incapables d'opposer la moindre résistance? L'adolescente ma ghrébine, par exem ple, n'a cessé de répéter à la juge: «Je ne pouvais pas refuser, pas faire autrement. » Isabelle Steyer, l'avocate parisienne, confirme: «Person ne ne pousse ces filles à élaborer un système de pensée. » Et pour cause: en plus de la honte, il y a la culpabilité. Femme prise en tournantes. «Les victimes sont écrasées», dit Sylvie Lotteau, magistrate à Bobigny, qui se remémore un cas bien précis, dans les Yvelines. En rentrant d'une fête, tard le soir, une adolescente est abusée par plusieurs garçons, dont son petit ami. Une fois chez elle, la gamine, incapable de parler, écrit juste dans son cahier de textes: «J'ai été violée. » La mère tombe dessus. Et engueule sa fille.
Vulnérable, peu méfiante, elle ouvre sa porte. Le piège s'est alors refermé sur elle. En boite au Maroc. Rapidement, elle est contrainte à pratiquer des fellations, reçoit des coups (qui lui vaudront trois jours d'ITT), puis est pénétrée par ses bourreaux. Une véritable 'tournante' qui dure au moins une paire d'heures, infligée par six des sept personnes présentes (les deux mineurs inclus). Pour couronner le tout, les petites frappes, pour la plupart déjà connues de la justice, saccagent l'appartement et emportent avec eux quelques objets sans grande valeur. Prise en charge le lendemain du drame par un voisin, la victime se rend à l'hôpital, puis dépose plainte au commissariat. L'enquête piétine pendant des semaines car la jeune femme est tout juste capable de donner une vague description de ses agresseurs bien qu'il sera déterminé, plus tard, qu'elle en connaissait certains.
D'autres les reconnaissent. Finalement, six jeunes hommes ont été mis en examen pour "viol aggravé par deux circonstances": commis en réunion et à l'égard d'une victime particulièrement vulnérable. Deux suspects mineurs Le septième, un mineur, est seulement poursuivi pour "non-dénonciation de crime", et a été laissé libre sous contrôle judiciaire strict. L'autre mineur a été placé dans un centre éducatif fermé loin de Narbonne. Les cinq adultes, âgés d'une vingtaine d'années pour quatre d'entre eux et 35 ans pour le cinquième, ont tous été écroués. Pour la première fois, une vidéo montre les esclaves sexuelles de l’armée japonaise durant la guerre. "Ont-ils tous participé au viol collectif? Quel est le degré d'implication de chacun? L'information judiciaire ouverte devra répondre à ces questions et ça prendra du temps", confie Jean-Philippe Rey, substitut du procureur. La plupart des suspects étaient déjà connus de la justice mais pour de simples larcins. Ils encourent dorénavant 20 ans de réclusion criminelle.
que l'amour que peux lui apporter un gars, meme s'il est sincere, n'est pas son but. Que la baise c est pas son but non plus. que les gars qui se la refilaient sont pas des salauds, juste des types qui pensent avoir trouvé une mine d'or mais qui ne savent pas creuser. qu'ils ne sont pas coupables de viols, surement pas.
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