Hier dans la soirée, la députée Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razara Pierre ont tenu une conférence de presse pour informer le public sur l'existence d'une plainte à l'encontre de sept personnes jugées « coupables d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et de participation à une manifestation interdite ». Il s'agit nommément de Mbola Rajaonah, Rahajason Laurent Harry, Fanirisoa Ernaivo, Eliane Bezara, Fernand Cello, Fidèle Razara Pierre, James Ratsima. En fait, c'est la primature qui a porté plainte contre ces personnes auprès du parquet àAnosy et elle a donné ordre de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne administration de la Justice. Comme si la plainte n'a pas été adressée directement aux forces de l'ordre mais aux magistrats, l'objectif est de les « inciter » à donner ordre d'arrêter les personnes précitées. Depuis le début de la manifestation sur la place du 13 mai, le premier ministre a tout fait pour étouffer toutes formes de contestations en commençant par l'ordre donné au préfet d'utiliser les forces de l'ordre pour interdire l'entrée des manifestants sur le lieu.
Une scission, un désir d'émancipation, ou une stratégie d'action? Les interrogations sont nombreuses autour du mouvement d'opposition «Miara-manonja». Hier, en effet, deux émissions distinctes ont été diffusées, sur deux médias différents et avec des animateurs et des intervenants différents. Il est 9 heures, hier, et les fidèles du talk show phare de l'opposition, «Miaramanonja», étaient au rendez-vous. Le député Fidèle Razara Pierre, une des figures du mouvement, a, d'autant plus, fait un teasing sur les réseaux sociaux, annonçant le retour de l'émission après une vingtaine de jours «de pause». Lui et l'autre figure du mouvement d'opposition, la députée Hanitra Razafimanantsoa, se sont tus depuis un peu plus de deux semaines. Bien que les députés Razafimanantsoa et Razara Pierre aient fait «une pause», l'émission «Miara-manonja» a continué sur la radio et télévision MBS. En l'absence des deux têtes d'affiche, d'autres députés du parti «Tiako i Madagasikara» (TIM), et des militants de la plateforme d'opposition RMDM ont tenu le programme quotidien.
Si la manifestation a été initiée pour démontrer au public les formes de fraudes massives et d'irrégularités constatées durant les élections, les actions répressives des éléments de l'Emmo-Reg ont provoqué le tollé mais surtout la confusion entre les personnes présentes. A cause des gaz lacrymogènes à profusion lancés, les gens avaient dû forcer les enclos de l'hôtel de ville pour sauver leur peau. Manifestation sans incidents majeurs Dans la plainte déposée par la primature, le nom de Mbola Rajaonah a été cité en premier. Or, celui-ci n'a jamais été présent sur la place du 13 mai, il n'a jamais participé à une quelconque manifestation, sa voix n'a jamais été entendue sur aucune des ondes transmettant la manifestation. Sieur Rajaonah n'a émis aucun avis, n'a appelé personne pour venir sur la place du 13 mai, donc, l'accusation à son encontre n'est que pure imagination et surtout, elle paraît comme une sorte de vengeance politique et d'intimidation. En s'attaquant à Mbola Rajaonah, le premier ministre espère ainsi étouffer la manifestation, mais a-t-il les preuves nécessaires que cette personne a vraiment participé au mouvement?
It seems we can't find what you're looking for. A lire aussi Covid19: alors, Madagougou, c'est foutu? 11/04/2021 2 commentaires C'est cher à Madagougou … 02/05/2021 12 commentaires Le dérèglement politique 06/07/2017 7 commentaires D'accord l'internet est rapide à Madagascar mais… 20/07/2018 18 commentaires J'ouvre: grand-père y passe, je ferme: grand-mère y passe 29/11/2021 10 commentaires Passage au Salon International de l'Agriculture – Forello Tanjombato 15/09/2017 40 commentaires Air Madagascar: 17/20 02/01/2019 29 commentaires 19 janvier 2019 – 19 janvier 2021 18/01/2021 Aucun commentaire Investir à Madagougou: la roulette russe 22/05/2021 22 commentaires
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