Publié le 30 Mai 2010 par chriswac Publié dans: #POEMES Chats.. ticles A Tio-Tio I Quand tes yeux peu à peu changeront de couleur Emporte avec toi ton jardin retrouvé Et mes caresses folles Et mon amour qui ne t'a pas sauvé. II Il t'a mis dans un sac poubelle Il m'a proposé de te garder dans son congélateur Il m'a dit de t'enterrer vite A cause de la décomposition Et moi Je ne pouvais rien contre ses mains professionnelles J'aurais voulu te bercer doucement Et te parler sans fin Mais j'ai signé un chèque Et je n'ai pas giflé cet homme qui me disait Ne vous en faîtes pas vous en prendrez un autre. Poésies sur le thème du chat. III Animal en rond autour de ton coeur Ils s'approchent de toi les oiseaux fascinants Et ne font pas trembler tes vibrisses Ni se tendre ton regard Comme une corde qui va rompre Elle ne te fait pas lever ma voix Ni venir en dansant Les yeux mi-clos Comme les mains qui vont s'ouvrir Qui a cessé De battre. IV Dors en paix Dans mon vieux pull Où tu as feint d'ignorer La piqûre qui violentait ta veine Sous le houx Qui prépare ses fruits rouges De Noël.
Pourquoi cette srnit? Aurais-tu la cl des problmes Qui nous font, frissonnant et blmes, Passer le printemps et l't? Devant la mort qui nous menace, Chats et gens, ton flair, plus subtil Que notre savoir, te dit-il O va la beaut qui s'efface, O va la pense, o s'en vont Les dfuntes splendeurs charnelles?... Chatte, dtourne tes prunelles; J'y trouve trop de noir au fond. Poème du chat meaning. coffret de santal PAUL ELUARD (1895-1952), pilier du surralisme, a aussi sa vision du chat: Pour ne poser qu'un doigt dessus Le chat est bien trop grosse bête. Sa queue rejoint sa tête, Il tourne dans ce cercle Et se répond à la caresse. Mais, la nuit l'homme voit ses yeux dont la pâleur est le seul don. Ils sont trop gros pour qu'il les cache Et trop lourds pour le vent perdu du rêve. Quand le chat danse C'est pour isoler sa prison Et quand il pense C'est jusqu'aux murs de ses yeux.
LA PRIÈRE DU CHAT A MON MAÎTRE... Ne me prends pas pour esclave, Car j'ai en moi le got de la libert. Ne cherche pas deviner mes secrets, Car j'ai en moi le got du mystre. Ne me contrains pas aux caresses, Car j'ai en moi le got de la pudeur. Ne m'humilie pas Car j'ai en moi le got de la fiert. Ne m'abandonne pas, Car j'ai en moi le got de la fidlit. Sache m'aimer et je saurai t'aimer Car j'ai en moi le got de l'amiti... Poeme du chat baudelaire. LE CHAT Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate. Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du plaisir De palper ton corps électrique, Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête, Profond et froid, coupe et fend comme un dard, Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun. udelaire - Les Fleurs du Mal Mon matre, mon ami Toi qui m'offre la douce quitude de ton foyer.
Mon Dieu! quel passe-temps c'était Quand ce Belaud virevoltait, Folâtre autour d'une pelote! Quel plaisir, quand sa tête sotte Suivant sa queue en mille tours, D'un rouet imitait le cours! Épitaphe d'un chat, poème de Joachim Du Bellay - poetica.fr. Ou quand, assis sur le derrière Il s'en faisait une jartière; Et montrant l'estomac velu, De panne blanche crêpelu, Semblait, tant sa trogne était bonne, Quelque Docteur de la Sorbonne! Ou quand, alors qu'on l'animait, À coups de patte il escrimait, Et puis apaisait sa colère, Tout soudain qu'on lui faisait chère. Voilà, Magny, les passe-temps, Où Belaud employait son temps; N'est-il pas bien à plaindre donques? Au demeurant tu ne vis onques Chat plus adroit, ni mieux appris À combattre rats & souris. Belaud savait mille manières De les surprendre en leurs tanières, Et lors leur fallait bien trouver Plus d'un pertuis, pour se sauver: Car onques rat, tant fût-il vite, Ne se vit sauver à la fuite Devant Belaud. Au demeurant Belaud n'était pas ignorant: Il savait bien, tant fut traitable, Prendre la chair dessus la table, J'entends, quand on lui présentait; Car autrement il vous grattait, Et avec la patte friande De loin muguetait la viande.
Belaud n'était point mal-plaisant: Belaud n'était point malfaisant; Et ne fit onq' plus grand dommage Que de manger un vieux fromage, Une linotte, & un pinson Qui le fâchaient de leur chanson; Mais quoi, Magny, nous-mêmes hommes Parfaits de tous points nous ne sommes. Belaud n'était point de ces chats Qui nuit & jour vont au pourchas, N'ayant souci que de leur panse: Il ne faisait si grand dépense, Mais était sobre à son repas, Et ne mangeait que par compas. Aussi n'était-ce sa nature De faire partout son ordure, Comme un tas de chats, qui ne font Que gâter tout par où ils vont. Car Belaud, la gentille bête, Si de quelque acte moins qu'honnête Contraint possible il eût été, Avait bien cette honnêteté De cacher dessous de la cendre Ce qu'il était contraint de rendre. Belaud me servait de jouet: Belaud ne filait au rouet, Grommelant une litanie De longue & fâcheuse harmonie; Ains se plaignait mignardement D'un enfantin miaulement. Poésie : Poèmes et comptines sur les chats. Belaud (que j'aie souvenance) Ne me fit onq' plus grand' offense Que de me réveiller la nuit, Quand il entroyait quelque bruit De rats qui rongeaient ma paillasse: Car lors il leur donnait la chasse, Et si dextrement les happait, Que jamais un n'en échappait.
Le chat - XLVII par Charles BAUDELAIRE par Jangmi Chat dessiné au crayon, traité puis caressé numeriquement avec amour I Dans ma cervelle se promène Ainsi qu'en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Quand il miaule, on l'entend à peine, Tant son timbre est tendre et discret; Mais que sa voix s'apaise ou gronde, Elle est toujours riche et profonde. C'est là son charme et son secret. Cette voix, qui perle et qui filtre Dans mon fonds le plus ténébreux, Me remplit comme un vers nombreux Et me réjouit comme un philtre. Elle endort les plus cruels maux Et contient toutes les extases; Pour dire les plus longues phrases, Elle n'a pas besoin de mots. Poème du châtelet. Non, il n'est pas d'archet qui morde Sur mon coeur, parfait instrument, Et fasse plus royalement Chanter sa plus vibrante corde, Que ta voix, chat mystérieux, Chat séraphique, chat étrange, En qui tout est, comme en un ange, Aussi subtil qu'harmonieux! II De sa fourrure blonde et brune Sort un parfum si doux, qu'un soir J'en fus embaumé, pour l'avoir Caressée une fois, rien qu'une.
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