Histoire de poule et de jabot... La météo n'étant pas propice au jardinage, je pensais vous publier un petit article sur Capucine et Caroline qui profitent confortablement du jardin. Mais pour aujourd'hui je vais vous parler de Caroline, ma petite poulette. Au levé du jour, ça caquette à tue tête dans le jardin. Je me lève rapidement pour calmer les belles craignant tout de même que les voisins n'apprécient ce réveil en fanfare. C'est là que je constate que Capucine navigue toute seule criant haut et fort quelques commentaires que je ne comprends pas de suite. Je cherche alors Caroline et la trouve nichée dans la paille au fond de leur cabane. ... Au Fil du Temps ... au gré des Vents ...: Le paon du jour !. Intriguée, je la prends et constate aussitôt un mal être. Je la sors donc, la pose délicatement sur le sol et mes soupçons se confirment. Sa tête ainsi que la crête et le barbillon sont blancs. Elle a du mal à garder les yeux ouverts et son équilibre est précaire. A ce moment je sais que c'est grave. La veille au soir elle était en pleine forme et galopait encore derrière moi, ce matin, elle agonise visiblement... je me prépare j'envisage le pire et refuse de la savoir souffrir.
Toi qui m'aide, me conseille, m'oriente lorsque j'en ai besoin... Merci à Toi... Vous n'arrivez pas à partir, Monsieur... La chambre baigne dans une odeur fétide... cette odeur... Prisonnier de ce corps qui n'est que douleur, prisonnier de ces heures qui ne sont que souffrances... Votre regard vitreux happe le mien, se jette au plus profond de mon âme... Avec le désespoir des dernières heures, vous vous accrochez à chaque minute qui passe pour rester... encore un peu... Mais qu'attendez-vous, Monsieur?... 9782950031709: Au fil des jours, au gré du temps, à Guillon - AbeBooks - Hannequin, Lucette: 2950031706. Votre bouche n'est plus qu'un abîme d'où s'extrait à grand peine le souffle crépitant qui vous lie toujours à nous... mais à quel prix... Et sous ce drap blanc, sur cette poitrine trop osseuse pour héberger votre vie, reposent vos mains... Vos mains encore fortes du travail accompli s'agrippent à mes mains qui tentent en vain de vous apaiser... Votre râle se fait plus lourd, plus lent, plus profond... Je passe ma main trop froide sur votre main trop chaude... Les yeux englués, enfoncés dans des orbites trop saillantes, vous regardez vers l'inconnu tandis que votre conscience reste avec nous...
Les femmes du temps jadis n'avaient pas le droit de découvrir d'autres pays, d'acheter des couleurs, de dresser leur chevalet sous la lumière des jours. Ne sachant pas lire pour la grande majorité, elles ne pouvaient pas non plus écrire. Et les mots pour dire leurs joies, leurs chagrins, leurs passions, la flamme de leur âme qui leur montait aux joues, ne laissaient pas de trace. Au fil du temps au gre des jours de. Envolés comme la lueur d'un fétu de paille au vent. Ces femmes suivaient toujours le pas d'un père, d'un frère, d'un époux. Gratitude au temps d'aujourd'hui où les femmes peuvent acheter toutes les couleurs et tous les pinceaux qu'elles veulent, où le ciel de nouveaux paysages est à la portée de leur désir… Le travail de la femme que je suis, auteure-biographe (et j'insiste bien sur « auteure » au féminin), est de poser sur la page les mots que les aïeules ont prononcés pour elles seules – ces mots qui disaient si bien l'espoir et l'attente profonde que le coeur du monde change. Faire de chaque page ce chevalet où se succèdent des tableaux que certaines ont peints en secret avant de les recouvrir d'un voile; faire éclore en chacune de leur voix cette étoile qui brillera au-dessus de la trace de leurs propres pas; tel est le rêve, je crois, de chaque femme biographe, métier où enfin l'on ne distingue plus le masculin… du féminin.
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