Cette insistance sur la taille et la personnification mettent en évidence la faiblesse de l'homme. L'homme ne peut être faible que si un petit animal le met à mal de cette manière. L 10 à 17 le poète met à la fois 2 mondes pas comparables entre eux: un monde « infiniment petit, liliputiens » qui est en opposition à un monde infiniment grand « éléphant et cachalot. L'éléphant et le cachalot représentent la force et la robustesse. Une goutte d'eau ne devrait pas les détruire et pourtant ici « il n'en resterait pas la queue ». Le monde du minuscule côtoie le monde des titans et le pou est ici au-dessus de tout être. Cette confrontation valorise la superpuissance du pou. Le poète construit de la L 10 à 17 une démonstration autour de laquelle il prouve par un portrait dépréciatif « tête de mendiant, aveugle, main poilue » que l'homme est faible et malgré un jeu de taille favorable au cachalot ou à l'éléphant, il prouve un caractère invincible pour le pou qui gagnera de toute manière. Le pou ou la personnification du diable (16/ à la fin) L 16/17, le poète intègre l'horreur dans sa prose avec « craqueront » et « torture » L 17/18 avec les mots lyriques « enchantement » et « imagination » mettent mal à l'aise le lecteur qui ne sait plus quoi en penser.
Commentaire de texte: Le pou de Lautreamont. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 18 Mars 2020 • Commentaire de texte • 831 Mots (4 Pages) • 4 650 Vues Page 1 sur 4 Le pou de Lautréamont Je vais vous présenter la strophe 9 du chant 2 intitulé « le pou » issu « des chants de Maldoror » écrit par le poète Lautréamont. Ce poème est écrit en prose. Nous étudierons comment le poète fait du pou une bête monstrueuse pour l'humanité. Le poète omniscient apporte dans un premier temps son savoir sur le pou (L 1 à 9), puis il décrit son pouvoir malgré sa petite taille(L10 à 17), pour enfin le personnifier en diable(L20/ et fin) Un poète omniscient qui apporte son savoir sur le pou( L1 à 9) L 1 apostrophe « vous ne savez pas » souligne l'ignorance du lecteur qui est renvoyé à une catégorie à laquelle le poète n'appartient pas. Il prend une distance voire un mépris par rapport au lecteur qui est renforcé par « vous autres » L 3 le poète se pose en être omniscient « attendez un instant, je vais vous le dire » « soyez certains » le savoir est apporté par le poète.
Cette idée est renforcée par la présence de l'impératif qui montre la supériorité du poète. L1 à 7 énumération du vocabulaire lié au corps « os, tête, cervelle, yeux, rétine, colonne vertébrale, corps » amplifie le danger du pou dévorant entièrement sa victime. « extraire, pompe, dévorant » montre le travail minutieux et méticuleux du pou, geste presque professionnel qui personnifie le pou. L6 rupture car malgré le vocabulaire amplifiant le geste du pou « comme une goutte d'eau » casse la démonstration en montrant la petitesse du pou. « Malheureusement ils sont petits amplifie cet argument. « Malheureusemen t » symbolisant la déception du poète, peut être surprenante, au vu de la description faite plus haut mais qui dévoile une volonté de mal. Un fort pouvoir malgré une petite taille (L10 à 16) L 10 à 14: « ils sont petits, liliputiens, courtes cuisses, infiniment petits » ces termes insistent sur la taille de l'attaquant. Le poète personnifie le pou à travers le mot liliputiens habitants de l'île de Liliput personnage fictif du roman le voyage de gulliver de Jonathan Swift et en les décrivant « comme courte cuisse ».
939 mots 4 pages Le pou, de Lautréamont est un poème publié en 1869 dans le recueil de texte les chants de Maldoror. Ce poème écrit en prose est une œuvre surréaliste dont son auteur est reconnu comme étant le précurseur de ce mouvement. Tout le long de ce texte, Lautréamont fait la présentation et les louanges d'un petit animal, le pou. Comment l'auteur va-t-il s'appuyer la poésie pour rendre son sujet intéressant? Pour cela nous allons voir dans un premier temps la description physique du pou pour ensuite savoir comment il est mis en valeur. I/- La description physique du pou. Dans ce texte, lautréamont fait la description et l'éloge d'un insecte sanguinaire, anthropophage, le pou. L'auteur le décrit comme une bête microscopique dont il faut s'en méfier. Il montre rapidement que le pou n'est pas un animal anodin et qu'il faut s'en méfier. Il peut se servir de sa pompe pour «extraire la quintessence de votre sang ». Cependant, l'écrivain nous apprend qu'il est tout de même restreint par sa petite taille qui le limite dans ses actions: « Soyez sûr que si leur mâchoire était à la hauteur de leurs vœux infinis, [ …] tout votre corps y passerait.
L'absence d'un nom d'auteur permet au lecteur, soit de laisser la case vide, soit de mettre un nom quelconque après la préposition d'agent. Le texte proviendrait, dans le premier cas, de tout le monde ou de personne, dans le second, de n'importe qui. Le nom qui apparaît avec la première édition complète des Chants est une déformation de Latréaumont, le titre du roman d'Eugène Sue (1838). Latréaumont est un personnage historique qui avait pris part à la conspiration de Rohan contre Louis XIV 2. Ce qui est donné aux lecteurs de 1869, c'est un livre dont l'auteur est à la fois fictif et historique. En se présentant sous un masque, celui qui a écrit Les Chants de Maldoror a supprimé sa biographie. La seule indication autobiographique de l'œuvre, le nom de Georges Dazet, disparaît progressivement de la première publication anonyme à la troisième, celle qui porte le nom d'auteur 3. 1. Pour l'histoire du livre et de son public, voir Frans de Haes, Images de Lautréamont, (Gembloux, Editions Duculot, 1970) et surtout l'excellente anthologie de commentaires critiques de Michel Philip, Lectures de Lautréamont (Armand Colin, 1971).
2. Au sujet du nom, voir H. A. Grubbs, « The pseudonym of Isidore Ducasse » MLN, LXVI (1951) 98-102. 3. La signification de la disparition du nom de Dazet a été analysée en détail dans l'article de Jean Peytard, « La rature de Dazet ou la métamorphose du sens ». Littérature 4, décembre 1971, 68-78. 73
C'en est fait de vos doigts. Ils craqueront comme s'ils étaient à la torture. La peau disparaît par un étrange enchantement. Les poux sont incapables de commettre autant de mal que leur imagination en médite. Si vous trouvez un pou dans votre route, passez votre chemin, et ne lui léchez pas les papilles de la langue. Il vous arriverait quelque accident. Cela s'est vu. N'importe, je suis déjà content de la quantité de mal qu'il te fait, ô race humaine; seulement, je voudrais qu'il t'en fît davantage. [... ] 1. recrue faisant son service militaire. 2. microscopique. Si on se pose les trois questions incontournables (quoi? comment? pourquoi? ) on peut répondre ainsi: Quoi? Le texte évoque la potentielle dangerosité du pou, ce qui surprend. Comment? C'est un discours à la première personne du singulier (Moldoror est l'énonciateur) qui s'adresse à " la race humaine ". Il s'agit d'un extrait de la "strophe" 9 du Chant II!!! Pourtant, pas de strophes classiques et traditionnelles, ni de musicalité particulière qui ressemblerait à un chant!
Pokemon Gold Rom Ds, 2024