Aujourd'hui, les dix mille employés de Gore dans le monde sont tous actionnaires de l'entreprise», explique Frédéric Amariutei, directeur France et Espagne de W. L. Gore & Associés. Gore entreprise libérée de. Si aux États-Unis, où l'entreprise conserve l'essentiel de ses équipes, ces fonds permettent aux employés de se créer un petit matelas pour leur retraite, en France, cet actionnariat salarié est abrité dans un plan d'épargne d'entreprise (PEE). Même avec la pandémie, les équipes ont touché en juillet 2020 une prime équivalente à une semaine de salaire, alors même que l'aéronautique aviation avait rencontré des difficultés et le spatial bien performé. «Gore continue d'associer tout le monde au succès de l'entreprise», souligne le responsable France. Une occasion unique de prouver la résistance aux tempêtes et aux intempéries du monde de Gore au sens large.
En cela, ces EL ont créé les conditions du bien-vivre. Parce que la philosophie de l'EL vise à changer la nature même des relations entre collègues, on la considère comme une innovation sociale. Cependant, abandonner de vieux schémas est plus difficile que d'inventer de nouvelles façons de vivre et de penser.
Il y a autant de modèles de libération que d'organisations. Chaque entreprise libérée avance pas à pas dans un processus qui peut prendre entre trois et dix ans. Pour mieux saisir cette transformation et son impact sur les collaborateurs, voici présentés plusieurs exemples concrets et emblématiques d'entreprises qui ont fait ce choix, un peu partout dans le monde. Gore, l'ancêtre des entreprises libérées L'entreprise libérée n'est pas une invention du nouveau millénaire, loin de là. Dès 1958, aux Etats-Unis, Bill Gore fonde sa propre société, W. L. Gore&Associates, parce qu'il en avait assez des lourdeurs de DuPont de Nemours, l'entreprise chimique qui l'employait alors. Entreprise libérée : Ça veut dire quoi ? | PrePeers. Dès le début, il décide de donner une grande liberté d'action à ses collaborateurs en les responsabilisant. Soixante ans plus tard, l'entreprise est devenue une multinationale extrêmement innovante – c'est elle qui a inventé le matériau Gore-Tex, bien connu des passionnés de sports d'hiver – et ses 10. 000 associés (le nom donné aux salariés chez Gore) sont toujours aussi autonomes.
– Créer des ruptures non programmées pour développer l'esprit d'équipe: sorties pub à la dernière minute, … – Encouragement à faire du Home Office: autant que la personne travaille 2h plutôt que de perdre son temps dans les transports, on se déplace seulement si nécessaire, tant que « L'argent rentre, on est profitable, le client est content ». – On ne cherche pas de responsable quand un problème survient, « c'est fait » alors il faut chercher une solution. W. L. Gore: une entreprise née libérée. Quelques difficultés – Pression implicite chez Gore: tous les chiffres de chaque Business Unit sont publiés chaque mois, donc chacun voit l'état d'avancement des autres, et cela contribue à une certaine pression. Le leader est là pour rassurer: « Nous savons pourquoi nous en sommes là, et nous expliquerons la situation ». – GORE ne cherche pas à retenir une personne qui ne correspond pas à l'état d'esprit de la société et lui propose même de partir. – La culture GORE convient donc aux gens solides et autonomes. Entreprise libérée Evénements Formation Navigation de l'article
Si la majorité des effectifs travaillent aux Etats-Unis, l'entreprise est aussi présente en France et en Allemagne. Au total, W. L. Gore and Associates a des salariés dans plus de 45 sites dans le monde. Dès sa création en 1958, Willem « Bill » Gore souhaitait que son entreprise ne soit pas enfermée dans les contraintes qu'il avait déjà vécues chez son employeur précédent. Gore entreprise libérée. Très concrètement, les salariés n'ont pas de supérieur hiérarchique, ils choisissent leurs horaires, ils n'ont pas de descriptifs de postes… Un management qui peut paraitre déstabilisant au premier abord mais qui a permis l'émergence d'une vraie culture d'entreprise. Dès le lancement de sa firme, le fondateur a misé sur le capital humain, sur l'écoute des collaborateurs et la mise en avant des initiatives de chacun. Pour lui, les salariés libérés de la bureaucratie sont plus performants et plus heureux. Un constat confirmé en 2014 par l'étude « Happiness and Productivity » (2) menée par l'Université de Warwick au Royaume-Uni et l'Institut IZA Bonn en Allemagne qui a démontré qu'un salarié heureux est de 10 à 12% plus productif.
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