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Ainsi à Grenoble, un accord conclu entre le parquet, le service pénitentiaire d'insertion et de probation et l'administration pénitentiaire prévoit la mise en place d'un mécanisme dès que la maison d'arrêt atteint un taux d'occupation de 130%. Un essai jugé « peu ambitieux » car ce seuil « revient à accepter un niveau de suroccupation déjà très préoccupant, mais au moins il instaurerait une réelle prise en compte de la question pénitentiaire par l'ensemble de la chaîne pénale », estime Dominique Simonnot, qui regrette que « ce dispositif ne semble malheureusement pas atteindre ses objectifs (la maison d'arrêt de Grenoble ayant un taux d'occupation de 148, 3% au 1er janvier 2022) ». 124 visites d'établissements en 12021 Au cours de l'année 2021, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté indique que ses services ont effectué 124 visites d'établissements qui sont de sa compétence: 29 établissements pénitentiaires, 24 établissements de santé mentale, 14 établissements de santé (chambres sécurisées des hôpitaux), 9 centres de rétention administrative et zones d'attente, 7 centres éducatifs fermés, 32 locaux de garde à vue, et 9 tribunaux.
Cyril Siette est jugé en appel par la cour d'assises de l'Isère depuis ce mercredi. L'homme, âgé de 45 ans, est accusé d'avoir exercé des violences qui avaient causé la mort de la fille de sa compagne en 1998. Isère/Drôme. Mort d’un nourrisson jugée en appel : des « souvenirs revenus ». Andréa-Marie avait deux mois et demi. Par Benoît BOUY - Hier à 06:05 | mis à jour hier à 06:22 - Temps de lecture: | Cyril Siette, qui a habité à Etoile-sur-Rhône (Drôme), est jugé, en appel, par la cour d'assises de l'Isère depuis ce mercredi. Le verdict est attendu vendredi. Archives photo Le DL
Le discret Dimitri, le deuxième de la famille, est d'une sagesse et d'une générosité confondantes pour son âge, rassurant sa mère qui s'en veut d'être moins présente pour lui: « faut pas se laisser faire par des imbéciles, […] je ne peux pas t'en vouloir ». Certaines répliques résonnent d'ailleurs longtemps dans nos têtes, tant elles résument bien certaines absurdités et accentuent la nécessité d'accepter simplement l'identité de chacun-e. C'est par exemple ce cri déchirant de Sasha, que la mère nous rapporte: « Qu'est-ce que je vais devenir si je peux pas être une fille? » Ou encore tout ce que sous-entend l'explication suivante: « Ça dépend comment [le directeur] réagit, s'il te laisse être toi ». En regardant " Petite Fille ", on se demande effectivement pourquoi être soi devrait se heurter à tant d'obstacles. Au final, on ressent les meurtrissures de Sasha et sa grande solitude en dehors du cercle familial, on s'indigne des rejets et de l'ignorance crasse, et on se dit que la clé, c'est l'écoute.
Parfois ils punissent mais ils font alors implicitement comprendre que la sexualité est méprisable, condamnable, sale. L'auto-érotisme doit être simplement expliqué et limité à l'espace privé de la chambre. Et sans doute le petit livre « Éléphantine veut tout savoir sur sa zézette » est-il un bon moyen d'aborder le sujet avec les enfants. Les auteurs, Natacha de Locht au scénario et Laurent Carpentier au dessin, abordent avec légèreté et sensibilité le sujet de la masturbation des petites filles – encore plus taboue que celle des garçons – en l'intégrant dans le quotidien de la vie. Ils nous racontent la petite Éléphantine qui lors d'une après-midi chez sa grand-mère lui confie qu'elle ressent des guili-guilis dans la zézette. La mamie emmène sa petite fille s'asseoir sur le divan et lui explique que les sensations agréables sont naturelles. En toute simplicité, avec tendresse, poésie, amour et complicité, elle lui parle du clitoris, rebaptisé « perle précieuse » puis aborde les notions d'intimité et de consentement.
Il est fort possible, en regardant ce documentaire, de se poser des questions du type: est-ce vraiment possible d'avoir conscience si jeune d'être né-e dans le mauvais corps? Ou encore: se peut-il que l'entourage ait influencé un tel discours de la part d'un enfant? Ces questions semblent d'autant plus légitimes que la mère de Sasha se les pose également dès le début du documentaire. Plus tard, une visite chez une spécialiste de la dysphorie de genre la rassure et évacue tout doute, pour la mère comme pour les spectateur-trice-s: oui, c'est tout à fait possible, et non, le ressenti profond de l'enfant concerné n'est jamais dû à une volonté extérieure. C'est là l'intérêt majeur de " Petite Fille ": faire comprendre à quel point la dysphorie de genre est un perçu naturel, intrinsèque, et qu'il est donc stupide et inhumain de ne pas l'admettre. Le film prouve ainsi qu'il ne devrait finalement y avoir aucun obstacle à l'acceptation de l'identité de genre de chaque individu. En filmant Sasha avec douceur et bienveillance, Sébastien Lifshitz nous permet de comprendre que tout cela devrait être bien plus simple – du moins dans la prise en compte sociale de ces identités.
En réalité, le long-métrage se révèle particulièrement fort lorsqu'il traite d'une absence, d'un vide. Si d'aucuns peuvent juger le manque de visibilité d'un point de vue externe sur cette situation, le hors-champ souligne à lui seul une oppression larvée, notamment du côté de l'école et de son administration. Une scène qui donne la rage Mais heureusement, Petite fille choisit l'espoir, un espoir qui prend la forme de rendez-vous chez une pédopsychiatre, où la famille a enfin l'occasion de sortir de la brume. Les mots retrouvent alors de leur puissance, tandis que Sébastien Lifshitz capture avec beaucoup de délicatesse le poids énorme qui s'extrait de leur poitrine. D'un simple gros plan statique, fixant le visage de Sasha qui passe du sourire à des larmes salvatrices, le cinéaste libère toute la souffrance de ses personnages, pour mieux dessiner l'avenir radieux qui les attend. Bien entendu, Petite fille est par définition un film éminemment politique, voire d'utilité publique. Mais là où d'autres se seraient cachés derrière la force de ce sujet pour délivrer un bête reportage télévisé, Sébastien Lifshitz n'en oublie jamais le cinéma.
Devant le refus du journaliste, elle insiste pour parler des extras et tente d'amener la main de ce dernier sur son sein et sur sa fesse. Devant un énième refus, alors que le client veut quitter, la gérante se jette sur lui dans une ultime et désespérée tentative, mais sans succès. Le journaliste la repousse et se sent dans l'obligation de hausser le ton, afin qu'elle le laisse enfin sortir de l'établissement. Propriétaire introuvable La préposée à l'accueil ou gérante du salon Charme Spa n'était pas en mesure de dire qui est le propriétaire, ni comment le contacter. Une visite sur le site du registraire des entreprises permet d'apprendre que Charme Spa appartient à Duong Le. Nous avons tenté d'appeler le propriétaire, mais en vain. On apprend aussi, toujours selon le registraire, que le salon a porté d'autres noms par le passé, soit Massage Thérapie Océanasia, entre octobre 2008 et février 2009, et Le Centre de santé, entre janvier 2013 et janvier 2015. Lire aussi: Massages érotiques à Montréal-Nord: peu de salons, beaucoup d'extras
Évidemment, j'étais prête à le suivre les yeux fermés tant il s'agit de l'essence même de son cinéma". Verdict le 9 juillet, jour de sa sortie en France ainsi que de sa présentation au Festival de Cannes, dont le jury cette année est dirigé par Spike Lee. À LIRE AUSSI: Le thriller lesbien est-il un genre à part entière? À LIRE AUSSI: Céline Sciamma démolit l'industrie du cinéma français Crédit photo: Pathé
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