Un supplément qui revient sur l'exposition de la trilogie à l'Hollywood Museum. Nous sommes guidés par le producteur/scénariste Bob Gale qui révèle quelques anecdotes sur certains objets. Intéressant. Les coulisses du tournage de Retour vers le Futur: la comédie musicale est quant à lui un module divisé en trois parties. La première est un Q&A avec Bob Gale, Christopher Lloyd, Colin Ingram (producteur de la comédie musicale), Roger Bart qui incarne Doc et Olly Dobson qui incarne Marty. Il est captivant de voir comment ces personnes ont pu transformer le film en comédie musicale. Les deux autres parties présentent deux chansons de la comédie musicale: "Il y a un début à tout" et "Mets-y du tien". Un futur alternatif: images d'une audition oubliée montre certaines auditions pour le premier film d'acteurs qui sont devenus célèbres par la suite. On ne vous dira pas qui a passé ces castings pour vous préserver la surprise, mais c'est assez fun… Pourriez-vous survivre à Retour vers le Futur?
Un joli travail sur les nuances par ailleurs qui permet en même temps de garder toute la patine et la douceur originelles. Revers de la médaille, ce gain en précision, en netteté et surtout en lumière dévoile des effets spéciaux aujourd'hui souvent dépassés et des décors de carton‑pâte, mais qui font finalement tout le charme du film. On ne passe pas loin de la perfection pour un long métrage des années 80. À tel point que l'on oublie vite les quelques scènes sombres de moindre qualité. Son Encore plus de fantaisie et de possibilités sonores avec ce remixage Dolby Atmos de la VO qui ne jure pas du tout avec cette nouvelle image enfin ravivée. La scène sonore se veut beaucoup plus de présente de tous les côtés, bien enveloppante, parfaitement réglée sur les nombreux effets, surgissements et gimmicks du film. À chaque occasion, le design sonore et les bruitages gagnent en attaque et en punch. Quant à la BO d'Alan Silvestri, elle fait encore un carton 31 ans après. Orchestrale, détaillée, elle prend même la main sur certaines scènes clés pour une démonstration de force dont on ne se lasse pas.
Et si l'amélioration qualitative de l'image est sans doute moins impressionnante que pour le passage à la HD, cette édition Ultra HD n'en reste pas moins fantastique sur le plan technique. Définition précise, piqué sensationnel, contrastes redoutables ou encore colorimétrie soignée, le résultat est tout bonnement bluffant, d'autant plus pour une franchise aussi « vieille ». Néanmoins, qui dit définition admirable dit également défauts apparents. Du coup, au-delà des nombreux détails appréciables des décors ou des costumes, on se prend aussi en pleine poire les raccords maquillages (lors du vieillissement des personnages notamment), dont on avait pas forcément perçu l'aspect « grossier » lors des précédents visionnages. En outre, certaines scènes souffrent encore d'un léger bruit récalcitrant. A part ça, le rendu UHD est vraiment impeccable et décuple, à n'en pas douter, le plaisir de visionnage de films pourtant déjà bien ancrés dans les mémoires. Côté audio, il faudra à nouveau se diriger vers la piste VO (Dolby Atmos ou Dolby Digital TrueHD 7.
Les graves sont présents et les dialogues toujours clairs. On ne passe pas loin de la perfection là aussi.
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