Commentaire de texte: Commentaire rédigé les fausses confidences extrait acte 3 scene 12. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 10 Juin 2021 • Commentaire de texte • 976 Mots (4 Pages) • 330 Vues Page 1 sur 4 Au 18eme siecle, on observe un développement nouveaux suite au siècle des Lumières, les philosophes débattent dans les salons de politique ou de grandes questions philosophiques tel que la passion. Acte 3 scène 12 les fausses confidences marivaux. Parmi eux, Marivaux grand dramaturge écrit Les Fausse confidences et publiée pour la première fois en 1737. Cette œuvre est d'une grande originalité puisque Marivaux nous amène à réfléchir autour du stratagème qui n'est pas là pour déjouer les obstacles qui s'opposent à l'amour mais pour créer cet amour entre les personnages. Cet extrait tiré de cette œuvre, acte III scène 12, nous montre un dialogue entre Araminte et Dorante qui sont les principaux concernés par cette pièce. Comment cet extrait conduit-il au dénouement de la pièce? Nous observerons tout d'abord la présence de profonds sentiments dans cet extrait, puis que les personnages sont soumis à une forte pression sociale, et enfin que la révélation du stratagème mène au dénouement.
Ainsi, nous allons nous demander en quoi cette scène cette scène constitue-t-elle un dénouement moralement discutable. Pour cela, nous verrons dans une première partie la déclaration de Dorante et Araminte de la ligne 1 à 20 et l'aveu des fausses confidences de la ligne 21 à 37. I/ La déclaration d'amour de Dorante et d'Araminte (l 1 à 20) Le spectateur perçoit assez rapidement l'émotion des deux personnages. L'interrogation partielle: « Comment vous garder jusque-là, après ce qui est arrivé? » (l 1) permet à Araminte d'aborder, avec prudence, le sujet de l'amour de Dorante. Acte III Scène 12 Fausses confidences de Marivaux: Ce dénouement vous paraît-il digne d’une comédie ? - Note de Recherches - chattepoliue. Ce dernier est gagné par la tristesse de devoir la quitter comme l'indique la didascalie: « plaintivement » (l 2) C'est l'occasion, pour lui, d'avouer, sans détour, sa passion. Il use pour cela d'une hyperbole: « De tout le reste de ma vie que je vais passer loin de vous, je n'aurais plus que ce seul jour qui m'en serait précieux. » (l 2-3) mais la réaction d'Araminte est sans appel: « Il n'y a pas moyen, Dorante; il faut se quitter.
II. L'aveu d'Araminte: 1. Au détour d'une phrase: Dans cette scène, Araminte est piégée par son propre discours, dans un moment de troubles marqués par l'exclamation: « vous donner mon portrait! » L'étonnement se teinte d'incrédulité et de réprobation (condamnation), mais le reproche se renverse insensiblement en acquiescement (doucement en acceptation): « songez vous que ce serait avouer que je vous aime? » Le symbole du portrait, qui est à l'époque très intime, permet de faire affleurer (apparaître) des sentiments enfouis. Le conditionnel permet de dire l'indicible, ce qu'on appelle modaliser un aveu qui coûte à dire de façon directe. Dorante est aussi surpris qu'Araminte par cette formule « que je vous aime? », il la reprend en écho « que vous m'aimez, Madame! Acte 3 scène 12 les fausses confidences de marivaux pdf. » Cette reprise actualise l'hypothèse (la rend plus réelle, présente, tangible). Dorante doute encore, c'est une phrase de roman: « qui pourrait se l'imaginer? » C'est une phrase si connue qu'on est à la limite de la parodie et c'est ce qui sous-entend le comique de la scène.
2. Le ton vif et naïf: Marivaux tenait beaucoup à un jeu naturel spontané, qu'incarnait parfaitement son actrice Sylvia Benzotti, l'actrice phare de la troupe italienne qui jouait à Paris. En quelque sorte, les pièces de Marivaux ont été écrites pour cette actrice comme une déclaration d'amour. Cette Sylvia savait parfaitement donner l'illusion sur scène du naturel. La didascalie « d'un ton vif et naïf », cache donc une véritable esthétique théâtrale opposée au jeu parfois affecté de la comédie française. Cette didascalie prouve qu'à ce moment de la pièce seulement Araminte se révèle et que ses sentiments parlent. Marivaux : "Les fausses Confidence", Acte III scène 12, la scène du portrait - Commentaire de texte - Lautre17. L'amour parle à ce moment-là, il est le maître comme l'annonçait Dubois à la scène I, 2: « quand l'amour parle il est le maître, et il parlera ». Les barrières sociales sont oubliées un instant et ne pourront plus revenir, elles sont laminées par la parole. Remarquons ici le caractère... Uniquement disponible sur
4-Expliquez un peu ce qu'est la préciosité? En quoi consiste ce mouvement littéraire? La préciosité est né au XVIIème dans les salons littéraires tenus par des femmes. C'est un courant qui met la féminité, l'intelligence et l'invention de néologisme ou le choix de mots rares au centre de leur préoccupation. DORANTE, ARAMINTE. ARAMINTE Approchez, Dorante. DORANTE Je n'ose presque paraître devant vous. ARAMINTE, à part. Ah! je n'ai guère plus d'assurance que lui. (Haut. ) Pourquoi vouloir me rendre compte de mes papiers? Je m'en fie bien à vous; ce n'est pas là-dessus que j'aurai à me plaindre. Madame… j'ai autre chose à dire… Je suis si interdit, si tremblant que je ne saurais parler. ARAMINTE, à part, avec émotion. Ah! que je crains la fin de tout ceci! DORANTE, ému. Un de vos fermiers est venu tantôt, Madame. ARAMINTE, émue. Un de mes fermiers! … Cela se peut bien. Les fausses confidences acte 3 scène 12. Oui, Madame… Il est venu. ARAMINTE, toujours émue. Je n'en doute pas. Et j'ai de l'argent à vous remettre. Ah! de l'argent!
Ce dialogue entre Araminte et Dorante révèle de profonds sentiments l'un pour l'autre. Les deux personnages discutent seuls à seul dans cet extrait, les apostrophes "Madame" et "Dorante" montrent qu'ils sont proches: le lecteur pénètre dans leur intimité. Cette scène est pleine d'émotions, de joie intense, de surprise comme en témoignent la ponctuation expressive et les nombreuses didascalies: "plaintivement", "tendrement" "étonnée". Marivaux – Les Fausses confidences – Acte III – Scène 12 – analyse - 06 | Culturellement.fr. Cela apporte une tonalité et même du mouvement "se lève". De plus, Dorante éprouve un sentiment amoureux pour Araminte: "que je vais être à plaindre". Il ne cesse de le lui rappeler tout au long de cet extrait notamment lors de son discours avec le champ lexical de la passion: "infinie" "amour" "charme de l'espérance" "plaisir"... Cet amour est profond et passionné: "n'ajoutez rien à ma douleur". Il est même exagéré par Marivaux car cette pièce est une comédie "j'ai tout perdu" ou bien "je me meurs" sont des hyperboles pour amener du comique. Jusqu'à cet extrait, cet amour semblait réciproque mais aucune déclaration n'avait été faite directement.
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