Sur une ligne américaine comme celle-là, ça colle totalement, et en plus, ça change du sempiternel noir des 203. Un intérieur plus petit qu'on pourrait le croire L'intérieur est plutôt clair, les surface vitrées sont plutôt grandes. Si on manque de lumière on peut toujours ouvrir le toit ouvrant. Cette option a été tellement généralisée que c'est rare de trouver une Peugeot 203 qui en soit dépourvue. Au niveau des équipements, on est dans la populaire. On trouve quelques boutons, placés sous la planche de bord. Derrière le volant un gros compteur regroupe toutes les infos. Pour la vitesse, il faudra se fier à une aiguille transparente. Le volant regroupe les commodos, mais aussi le levier de vitesse. A coté du volant, les deux couvercles sont décorés de petits décors métalliques. Côté technique, du basique Le moteur de la Peugeot 203 est indissociable de l'auto et de son succès. Avec ses 1290 cm³, il développe une puissance de 45 ch! Alors oui ce n'est pas avec cette auto qu'on pensait aller sur le Turini, mais c'est une populaire.
Ce devrait suffire. Pour l'alimenter, le carburateur est en fait plutôt petit, surtout sous le grand capot de la 203. La 203 C innovait grâce à l'adoption d'une boîte de vitesses totalement synchronisée. Une marche arrière, trois rapports « normaux » et une quatrième surmultipliée. Le tout est transmis au roues arrière, une architecture très classique que Peugeot n'abonnera que 30 ans plus tard. Au volant de la Peugeot 203 C Au niveau de la position de conduite, on est plutôt pas mal. Je n'ai pas énormément d'espace à gauche, comme tout le monde en fait, la forme de la caisse, fuselée vers l'avant impose ceci. Les pédales se trouvent bien, leur articulation les amène vers l'avant, un toucher qu'il faudra apprivoisé. La pédale d'accélérateur est plus en avant que les deux autres. Je m'y ferait. Démarrage sans problème On appuie sur le bouton de contact, on tire sur le démarreur à fond, et l'auto démarre instantanément. C'est sûr, Marcel l'entretient correctement. Au bout de l'allée, premier demi-tour.
Sans frein à main, le redémarrage en cote, avec un point de patinage pas forcément facile à trouver, il va falloir s'y habituer! Plutôt à l'aise dans les virages La Peugeot 203 est malgré tout plutôt à l'aise dans les virages. Les courbes rapides passent bien, et le freinage se montre à la hauteur. Les 45ch ne permettent pas de mise en vitesse déraisonnable mais les petits enchaînements de virage, qu'ils soient en montée ou en descente. La direction offre un bon ressenti et le caractère de propulsion n'est pas si marqué. Sur les lignes droites, pas de problème, la voiture maintient une vitesse correcte, tient bien son cap. Rouler à 90, la Peugeot 203 sait faire. Augmenter le rythme pour rouler à 100 ou 110 sera par contre une limite, les bruits commençant à être envahissants. Conclusion Pour tout vous dire, j'ai vraiment préféré la Peugeot 203 à la Peugeot 403, pourtant équipée du même moteur, plus spacieuse et plus moderne. La Peugeot 203 est une bonne populaire, qui saura voyager et remplir le rôle qui était le sien à l'époque, une voiture de tous les jours.
Le rayon de braquage est court, très court. Je comprends ici tout l'intérêt du retour des citadines à la propulsion, des décennies plus tard! La première lance la voiture, mais alors très très vite. Cette première est très courte, et on doit vite passer la seconde. Autant trouver la première et l'enclencher n'est pas forcément évident, autant il suffit de vouloir amener le levier vers le haut pour passer la seconde. Elle aussi est plutôt courte et la troisième se trouve bien. Étagement à bien comprendre Une fois la quatrième atteinte, on se trouve vraiment en présence d'un rapport surmultiplié. Le premier passage de ce rapport se fait dans un faux-plat en montée et l'auto a vraiment du mal à emmener cette 4e. On repasse la 3e et tout se passe bien. Au bout de ce faux plat, un stop en légère montée. Le freinage ne pose pas de problème. Encore une fois la Peugeot 203 n'est pas une auto faite pour attaquer sur une spéciale de rallye. Au moment de redémarrer, pas facile de sentir si la première est bien rentrée… Et le démarrage n'est pas forcément aisé non plus.
Aujourd'hui, ces utilitaires tôlés sont très rares à trouver, notamment en bon état, puisque souvent, ces véhicules ont été usés jusqu'à la corde. L'exemplaire de cet article quant à lui est dans son jus et présente plutôt bien, avec quelques traces d'usures ici et là, mais rien de bien méchant! _____________________________________________________________________________________________ retour à la page de la marque Peugeot Published by alexrenault - dans voitures françaises
Mais les véhicules sont fatigués par le traitement reçu pendant la guerre. La France songe donc à les renouveler et, à ce titre, lance des appels à projets. En 1947, la France missionne Delahaye pour concevoir une remplaçante. Ce qui n'interdit pas à d'autres constructeurs de tenter leur chance. La « Jeep 203 » lors de ses essais châssis/moteur. Dès 1949, Peugeot planche sur l'élaboration d'un véhicule en réutilisant des pièces de véhicules de grande série (moteur, pont arrière et direction), ici de la 203 Camionnette. Ce choix est avant tout économique et permet au constructeur de mettre rapidement sur roues un projet. Vous aurez noté que le style est calqué sur celui d'une Jeep. Officiellement, le véhicule se destine au monde agricole, une démarche similaire à celle de Land Rover qui a imaginé une voiture utilitaire simple et fonctionnelle. La 203 R, reconnaissable à sa calandre à 6 ouvertures et à ses doubles phares, entame ses essais au début de l'été 1950. Malheureusement, son homologation est trop tardive (1951).
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