Lo Bon génie Voilà, je voudrais faire travailler mes 1ère sur la question de corpus, nous n'en avons pas encore parlé mais je sais qu'ils l'ont vue l'an dernier. Pour les entraîner, j'avais prévu un corpus sur les fonctions du poète, mais je pense le garder pour le DST qui aura lieu en novembre. Du coup je cherche une autre idée de rien ne me vient. Peut-être quelque chose d'un peu métapoétique, du style "la poésie peut-elle s'engager? ", avec Sartre et autres. Des idées? Merci. Sinon, pour la méthode, je patauge. Mes bouquins sont indigents. Y a-t-il des docs "officiels"? cannelle21 Vénérable Et pourquoi pas sur la représentation de la femme? L'année où j'avais des premières, j'avais construit mon groupement là-dessus. - Pour une inconstante, de Scudéry - Salomé, d'Apollinaire - Union libre, de Breton - Laquelle est la vraie, de Baudelaire Lo Bon génie J'aime bien Cannelle, mais je ne veux pas faire un groupement de LA, juste un travail en 2h sur la question de corpus. Ce n'est pas un peu "précis" comme thème?
20 janvier 2013 7 20 / 01 / janvier / 2013 17:40 Ce corpus soumis à notre étude se compose de trois textes: « Le cinquième poème visible » extrait de A l'intérieur de la vue d'Aragon en 1947, « Défense du poète » d'Alain Bosquet et « Parler » de Philippe Jaccottet, paru dans Chants d'en bas en 1977. Nous nous demanderons quelles fonctions ces auteurs assignent à la poésie dans ces textes. Dans ces textes, la poésie a une fonction de traduction du monde, de recréation de ce dernier et une fonction purement ludique. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- La poésie a tout d'abord pour fonction de représenter le monde. Tout d'abord, puisque le poète fait partie du monde sa poésie ne peut que le chanter ce qui fait du poète un chantre orphique. Ainsi, L'anaphore de « Je vis » et de la préposition « dans » dans le poème d'Eluard, ainsi que le chiasme « Je suis sur terre et tout est sur terre avec moi » v. 28, montre-t-elle que le poète est au cœur du monde et tisse un lien indissociable entre la poésie et la vie.
Ce faisant, néanmoins, il l'évoque. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- D'autre part, la poésie parvient à recréer le monde par le pouvoir de la parole. Son langage a un pouvoir performatif, démiurgique comme celui d'Orphée. Eluard est un créateur d' « images » v1-3 et il affirme métaphoriquement qu'il « enfante les mystères » v. 29, Bosquet et le créateur d'un « printemps verbal aux toucans invisibles » v. 10, Jaccottet compare son œuvre métaphoriquement à « un ouvrage de dentellière » V. 3. Si cette fonction permet de concilier les contraires comme le montrent les innombrables antithèses et oxymores du poème d'Eluard « la clarté fraîche aux pensées chaudes aux désirs » v. 8, « sombre et limpide » v. 12, « le désert/le fourmillement » v. 16/17, « la famine et l'abondance » v. 19, « raison et folie » v. 25 etc… elle semble opposer l'art à la douleur chez les deux autres poètes. Bosquet se demande si les mots peuvent atteindre le « degré maximum de réel » du monde avec cette métaphore « est-ce dresser un paravent contre le monde?
» La stérilité poétique est donc la conséquence de l'esprit critique et de la raison. On perd le sens du mystère, oubliant que la poésie est, elle aussi, un mode de connaissance. La poésie reste un divertissement mondain: poésie légère, satirique ou galante, vers spirituels, piquants mais éphémères. Le public s'amuse de cet art d'agrément et la poésie perd sa dignité. Montesquieu, Vauvenargues ou Buffon n'y voient que futilité. Notons cependant une évolution dans la seconde moitié du siècle. Les poètes s'engagent vers un lyrisme plus personnel et moderne: la sensibilité gagne en force, on s'éloigne de la froide raison, on communie dans une mélancolie élégiaque. A la poésie pseudo-classique se substitue progressivement le lyrisme préromantique. On peut citer André Chénier. Poètes du 18 e siècle Jean-Baptiste Rousseau: Circé Le Franc de Pompignan: Odes, Poésies sacrées, Delille: relativement intéressant, il compose une poésie didactique et pittoresque de la nature: Les Jardins, L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, Les Trois règne de la nature.
GitHub est un bon endroit pour garder les choses à long terme, bien que l`intégration déjà mentionnée avec Zenodo améliorerait l`archivage de la collection de texte. Référence: Jacobs AM (2018) le corpus de poésie anglaise de Gutenberg: analyses narratives quantitatives exemplaires. Ici, les relations entre les différents sonnets ne sont conservées que dans la description source (sourceDesc) dans l`en-tête TEI. Davis, P. Les enfants « n`est pas recueilli dans l`anthologie Norton de la littérature américaine ou des volumes similaires, et a été depuis inaperçue par les savants, mais c`était un poème extrêmement populaire dans son temps: anthologies dans les livres de poésie; acclamé par les critiques, les poètes et les lecteurs; et largement réimprimés dans les journaux et les magazines.
Les poèmes apparaissent surtout comme une interrogation devant l'absurdité de la guerre, sa brutalité, la perversion des valeurs qu'elle produit. Ils sont denses, concis, d'un abord aisé, même si tel vers, telle strophe ou telle image n'autorisent pas une interprétation immédiate. Les sentiments qui s'y expriment sont ceux de la grande tradition lyrique: indignation, haine, peur, amour. Les soins apportés par les poètes à la typographie, à l'occupation de la page, à la composition du texte, à la ponctuation doivent intéresser des candidats que le travail de l'année sur l'objet d'étude « la poésie » a nécessairement préparés à des lectures analytiques, donc attentives, des textes poétiques modernes ou contemporains. Le texte d'Eluard proposé en annexe contextualise les poèmes en rappelant comment ils inscrivent dans une tradition littéraire qui confère des missions à la poésie, une « fonction » que résument les trois verbes de la fin: « la poésie mise au défi (…) crie, accuse, espère ».
Quant à Louis Aragon et Claude Roy, ils inscrivent leur amour pour l'être aimé dans la durée. Louis Aragon conjugue ainsi l'amour à tous les temps – passé, présent, futur (« c'était hier et c'est demain », « aussi longtemps que tu voudras ») – et semble même promettre un amour éternel dans son refrain (« Nous dormirons ensemble »). Claude Roy représente la fuite du temps à travers la métaphore des saisons (le « vert majeur », « les doigts de cuivre de l'automne » qui « rouillent », les « feuilles mortes ») en soulignant l' impossibilité de connaître l'être aimé en une seule vie (« Même si j'avais encore des ans et des années / jamais non plus je ne te déchiffrerais entière »). Il affirme son bonheur d' aimer au quotidien (« je suis simplement content d'être là avec toi », « chaque matin je m'émerveille »). Tu t'entraînes à la question de corpus? Regarde aussi: ♦ Question sur corpus: faites-vous cette erreur qui vous fait perdre des points? ♦ Vaut-il mieux faire la question sur corpus avant ou après le travail d'écriture?
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