Plus original encore, celui au thé Earl Grey, au citron ou l'édition spéciale, vraiment étonnante, au Sapin Ariégeois. Prix: 8 € le gros pot de 300g / coffret 4 pots à 22 € / Semainier (7 petits pots de 70g) à 20 €. Une belle découverte de produits de quelqu'un que je connaissais déjà certes, mais dont la démarche me plait. Et quand on connait un peu l'envers du décor, on privilégié la qualité à la renommée!
Nous sommes de nouveau à Noêl, Julie Trespeuch va plus loin que les deux précédents en créant une fausse marque. La graphiste reprend le dessus, les étiquettes sur les petits pots sont plus vraies que nature. Tout le monde goûte et veut en acheter! « Mais c'est quoi cette marque? Je n'en trouve nulle-part! » lui assene-t-on régulièrement. C'est donc le déclic! Il faut créer, cette fois-ci une vraie marque et se lancer professionnellement! Julie, la frenchie s'affranchie donc de son passé pour réellement faire ce qui-là passionne. Elle s'empresse de s'entourer de beta-testeur, comme on dit dans l'informatique, pour avoir des premiers retours. « Je n'ai pas de prévision, j'y vais comme ça! Je fais mon petit truc, je ne sais pas où cela va nous mener… » Même si son compagnon travaille toujours à côté pour la grosse pomme croquée, il l'aide un peu pour la manutention. Julie y va à fond, elle créée 12 premières recettes. Six pâtes à tartiner chocolat, six caramels: « Je vais dans des bons restos, je prends des idées à droite et à gauche, j'aime bien les choses osées qui sortent de l'ordinaire.
Mais d'où vient la célèbre pâte à tartiner, ingrédient majeur de nos petits-déjeuners, goûters et autres instants gourmands? Aux origines de la pâte à tartiner Pour retracer l'origine de la pâte à tartiner il faut remonter aux années 1800 en Italie, dans le Piémont plus particulièrement, et à la naissance du Gianduja. Souvent confondu aujourd'hui avec le praliné, le gianduja est une pâte de chocolat et de noisettes broyées originaire du Piémont italien. Il est né lorsque Napoléon a ordonné le blocus des Anglais en 1806. C'est ainsi que, pour faire face à une pénurie de fèves de cacao, les Italiens décident d'élaborer du chocolat en remplaçant une partie des fèves par des noisettes. Ils créent ainsi le Gianduja. Après la Seconde Guerre mondiale, et alors qu'une nouvelle pénurie de fèves de cacao s'est installée, une brique chocolatée composée de chocolat et de noisette, descendante du Gianduja, naît: c'est le « Giandujot ». Et la légende veut que, lors de l'été caniculaire de 1949, ces briques se retrouvent à fondre et se transforment en une pâte onctueuse et irrésistible.
D'ailleurs, à la minute où nous écrivons ces lignes, plus de 126 000 m2 ont d'ores et déjà été épargnés… À vos tartines! Papa Outang Pâte à tartiner © Nina Cleton Ce projet a remporté le Prix du Jury dans le cadre d'un Pitch Pitch Ulule!
Tous ses produits sont fabriqués, mis en pot et étiquetés par Julie Trespeuch qui vend sa production via son site Internet ou à l'épicerie fine. L'épicerie de la grande maison, à Fontainebleau. Elle cherche par ailleurs à étendre son réseau de points de vente dans des épiceries seine-et-marnaises. Production française La gérante essaye de passer un maximum par les circuits courts: le packaging est réalisé par une entreprise parisienne, les étiquettes sont réalisées par une entreprise familiale. « Je vais aussi chercher à travailler avec des producteurs locaux pour les matières premières, quand c'est possible », précautionne cette entrepreneure. Julie Trespeuch recherche des épiceries susceptibles de vendre ses produits (©Lafrenchi) Certains produits comme la cacahuète et la noix de pécan ne sont bien sûr pas produites en Seine-et-Marne, mais la production est française à plus de 90%. Pour les gourmands, l'entreprise propose une grande variété de produits puisque les pâtes à tartiner chocolatés sont déclinables en chocolat noir ou au lait ainsi qu'une palette variée de caramels.
Les études finissent, c'est le moment de trouver un petit boulot avant un grand. Quelques saisons, quelques mois dans la pâtisserie Hugo&Victor, à Paris, où elle va « gravir les échelons », c'est à ce moment que la marque à pomme l'apple (jeu de mot) et Julie, qui ne devait y travailler que quelques mois y reste cinq ans. Mais la pâtisserie est toujours présente, là, au fond d'elle-même. Un Noël, Julie se dit que ce serait sympa de faire des « petites choses maison pour la famille », elle se décide pour de la pâte à tartiner « Tout le monde aime la pâte à tartiner! ». Grande réussite, la famille et les amis sont conquis. L'année suivante, la future entrepreneuse se dit que cela serait bien de recommencer l'expérience, tout en ne faisant pas totalement la même chose. Et si elle faisait des petits pots de caramel coulant au beurre salé! Ici aussi, réussite totale! Poussée par son amoureux, Julie passe par un fongecif pour tenter une reconversion professionnelle. De là elle se retrouve à travailler dans le sublime hôtel Prince de Galles aux côtés de son chef pâtissier Nicolas Paciello.
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